Les paroles de la chanson
« Enfants d'hiver »
Jane Birkin
Nous voilà courant
Visage trop près, flous et
Les corps gris, enfants
D’hiver, rares
Les poils éparpillés
Sur leurs jambes bleutées
Éraflées par les
Épines des jardins d’indéfendus
Croyant toute perfidie interdite
Épaves des promesses enfantines
Les lèvres mauves, les plages noires
J’ai passé mes nuits à nous regretter
Il y a un pays
Invérifiable
Inaccessible
Comme les morts
J’ai passé ma vie à le rechercher
Comme un film en super-huit
Je réembobine ma vie
Ces enfants sur la plage noire
Au regard triomphant
C’était nous, maman, papa,
Sublimes fantômes dans
Les entrebâillements des
Portes de nos vies
Respirations d’hiver
Comme les clopes
Qu’on exhale
Les fous rires
Ça va finir en larmes
Il y a un pays
Invérifiable
Inaccessible
Comme les morts
J’ai passé ma vie à le rechercher
Il y a un pays
Invérifiable
Inaccessible
Comme les morts
J’ai passé ma vie à les regretter
Visage trop près, flous et
Les corps gris, enfants
D’hiver, rares
Les poils éparpillés
Sur leurs jambes bleutées
Éraflées par les
Épines des jardins d’indéfendus
Croyant toute perfidie interdite
Épaves des promesses enfantines
Les lèvres mauves, les plages noires
J’ai passé mes nuits à nous regretter
Il y a un pays
Invérifiable
Inaccessible
Comme les morts
J’ai passé ma vie à le rechercher
Comme un film en super-huit
Je réembobine ma vie
Ces enfants sur la plage noire
Au regard triomphant
C’était nous, maman, papa,
Sublimes fantômes dans
Les entrebâillements des
Portes de nos vies
Respirations d’hiver
Comme les clopes
Qu’on exhale
Les fous rires
Ça va finir en larmes
Il y a un pays
Invérifiable
Inaccessible
Comme les morts
J’ai passé ma vie à le rechercher
Il y a un pays
Invérifiable
Inaccessible
Comme les morts
J’ai passé ma vie à les regretter