Les paroles de la chanson
« Eloge d'une tristesse bleue et grise »
Sarclo
Je ne saurais pas bien vous dire
Où elle voulait que je nous entraîne
J’en suis triste avec le sourire
J’y pense assez souvent, je l’aime
Bien sûr, le mauvais goût des coussins et des nappes
Évidemment, ton deuil enraciné si fort
Et cette idée toujours de tout ce qui t’échappe
Et le rythme entêtant de ton pas vers la mort
Mais je pouvais chez toi voir tes doigts de faïence
Arranger tes cheveux ou marquer tes paupières
En un désordre lourd et pétri d’élégance
J’en étais bien content, ça n’était qu’avant-hier
J’aurais voulu pouvoir te suivre
Où tu voulais que je nous entraîne
J’en suis triste avec le sourire
J’y pense assez souvent, je t’aime
Évidemment, l’orgueil et la trouble passion
Les papiers arrachés, bien sûr, les volets clos
Les livres sans mémoire et presque à l’abandon
L’étui de ton violon fermé comme un sanglot
Mais penser à tes gestes carrés vers les miens
La presque cruauté, la langueur infinie
Le rire en plein désir et les larmes à la fin
M’ont fait aimer la mort et préférer la vie
J’aurais voulu pouvoir te suivre
Où tu voulais que je nous entraîne
Je reste seul à nous survivre
Et quand je pense à toi, je t’aime
Cette larme humiliée qui me vient aux paupières
À ce moment précis, terrible, des ruptures
Évidemment, ta main qui devient étrangère
Et que je lâche enfin sous un regard trop sûr
Et glissant de mes doigts écartés sans raison
Un bonheur à l’égout dans ce goût de méprise
Et j’aime encore ce soir ce reste de saison
Dont il me restera ta gaîté bleue et grise
J’aurais tellement aimé vous suivre
Où vous vouliez que je nous entraîne
J’en suis triste avec le sourire
Quand je pense à vous, je vous aime
J’aurais tellement aimé vous suivre
Où vous vouliez que je nous emmène?
Je reste seul à nous survivre
Suis-je encore à vous?
Je vous aime
Où elle voulait que je nous entraîne
J’en suis triste avec le sourire
J’y pense assez souvent, je l’aime
Bien sûr, le mauvais goût des coussins et des nappes
Évidemment, ton deuil enraciné si fort
Et cette idée toujours de tout ce qui t’échappe
Et le rythme entêtant de ton pas vers la mort
Mais je pouvais chez toi voir tes doigts de faïence
Arranger tes cheveux ou marquer tes paupières
En un désordre lourd et pétri d’élégance
J’en étais bien content, ça n’était qu’avant-hier
J’aurais voulu pouvoir te suivre
Où tu voulais que je nous entraîne
J’en suis triste avec le sourire
J’y pense assez souvent, je t’aime
Évidemment, l’orgueil et la trouble passion
Les papiers arrachés, bien sûr, les volets clos
Les livres sans mémoire et presque à l’abandon
L’étui de ton violon fermé comme un sanglot
Mais penser à tes gestes carrés vers les miens
La presque cruauté, la langueur infinie
Le rire en plein désir et les larmes à la fin
M’ont fait aimer la mort et préférer la vie
J’aurais voulu pouvoir te suivre
Où tu voulais que je nous entraîne
Je reste seul à nous survivre
Et quand je pense à toi, je t’aime
Cette larme humiliée qui me vient aux paupières
À ce moment précis, terrible, des ruptures
Évidemment, ta main qui devient étrangère
Et que je lâche enfin sous un regard trop sûr
Et glissant de mes doigts écartés sans raison
Un bonheur à l’égout dans ce goût de méprise
Et j’aime encore ce soir ce reste de saison
Dont il me restera ta gaîté bleue et grise
J’aurais tellement aimé vous suivre
Où vous vouliez que je nous entraîne
J’en suis triste avec le sourire
Quand je pense à vous, je vous aime
J’aurais tellement aimé vous suivre
Où vous vouliez que je nous emmène?
Je reste seul à nous survivre
Suis-je encore à vous?
Je vous aime