Les paroles de la chanson
« Écoute ô mon cœur »
Jacques Douai
Enfant à l’âme inasservie,
Jadis entraîné loin de toi,
Sol natal je revois ma vie
Près d’un berceau sous l’humble toit;
Et dans mes soirs de rêverie
S’en va vers mon cœur attristé,
L’écho de tes berges fleuries
Et mon hiver est un été.
[Refrain :]
Écoute, Ô mon coeur, écoute la harpe
Du vent de chez nous, du pays d’Artois.
C’est un très vieux air des bords de la Scarpe
Qui chante aujourd’hui tout comme autrefois.
Devenu plus grand, c’est la terre,
Terre d’Artois au sol fécond,
Qui consola ma peine amère
Avec ce refrain vagabond;
Et mes yeux aux clartés de cierges,
Parmi l’herbe où j’allais m’asseoir,
Voyaient errer de pâles vierges
Dans les ombres vagues du soir.
[Refrain]
Cependant renaît comme un songe,
Tout au fond de mon souvenir,
Sans l’illusion du mensonge,
Un printemps qui ne peut finir;
Et le labeur des belles filles,
Qui s’en vont aux jours des moissons,
Fauciller le pain des familles,
S’achève au vol de tes chansons.
[Refrain]
Jadis entraîné loin de toi,
Sol natal je revois ma vie
Près d’un berceau sous l’humble toit;
Et dans mes soirs de rêverie
S’en va vers mon cœur attristé,
L’écho de tes berges fleuries
Et mon hiver est un été.
[Refrain :]
Écoute, Ô mon coeur, écoute la harpe
Du vent de chez nous, du pays d’Artois.
C’est un très vieux air des bords de la Scarpe
Qui chante aujourd’hui tout comme autrefois.
Devenu plus grand, c’est la terre,
Terre d’Artois au sol fécond,
Qui consola ma peine amère
Avec ce refrain vagabond;
Et mes yeux aux clartés de cierges,
Parmi l’herbe où j’allais m’asseoir,
Voyaient errer de pâles vierges
Dans les ombres vagues du soir.
[Refrain]
Cependant renaît comme un songe,
Tout au fond de mon souvenir,
Sans l’illusion du mensonge,
Un printemps qui ne peut finir;
Et le labeur des belles filles,
Qui s’en vont aux jours des moissons,
Fauciller le pain des familles,
S’achève au vol de tes chansons.
[Refrain]