Les paroles de la chanson
« Douce mamie »
Marie-Annick Lépine
Les flocons volent au vent
D’une belle soirée d’hiver
Et jusqu’au bout des champs
On sent le changement d’air
Les années folles arrivent
On fête la fin de la guerre
Et l’premier jour à vivre
De ma douce grand-mère
En campagne loin d’la ville
Dans les foyers du rang
On y entend des reels
Au rythme de leurs chants
Violons, accordéons
Que jouent les paysans
Comme une autre religion
On crée l’folklore d’antan
Et de son allégresse
Aux cloches de l’exorde
Les dimanches à la messe
C’est mamie qui jouait l’orgue
Une femme fière
Mais qui encore jeune fille
Celle qui a tout pour plaire
Pour qui son cœur vacille
Elle croisa près d’chez elle
Celui qu’toutes les femmes voulaient
Cet homme plus âgé qu’elle
C’est lui qu’elle marierait
Et ce fut jour du bonheur
Quand Jeannette et Gaétan
Devant amis et Seigneur
Devinrent leur seul amant
Ils eurent du bon temps
En chansons, en histoires
Avec leurs cinq enfants
Avant la prière du soir
Unis des liens du sang
L’importance de la famille
À ceux que l’on tient vraiment
Mais voyant la vie fragile
Car au milieu du printemps
Plus malade qu’hier
Une soirée sans vent
Emporta mon grand-père
Et tous les gens du village
Au son d’l’orgue qui résonne
La peine sur les visages
Sachant qu’rien ni personne
Ne lui fera oublier
À ma douce mamie
Cet homme qu’elle a tant aimé
Et il est vrai car aujourd’hui
Elle ne sait plus où elle est
Elle ne sait plus qui je suis
Mais toujours elle se souvient
Des beaux moments de sa vie
Car encore et maintenant
Même par jour sombre et gris
Elle demande où est Gaétan
Si longtemps il sera parti
Car quand tout le reste s’en va
Que la mémoire nous quitte
Que tout le reste s’enfuit
Je vois qu’il est vrai
Qu’avec le temps
Non, jamais, jamais elle n’oublie
Son plus grand amant
Son seul amour
Celui qu’elle a choisi
Pour mari
Pour mari
D’une belle soirée d’hiver
Et jusqu’au bout des champs
On sent le changement d’air
Les années folles arrivent
On fête la fin de la guerre
Et l’premier jour à vivre
De ma douce grand-mère
En campagne loin d’la ville
Dans les foyers du rang
On y entend des reels
Au rythme de leurs chants
Violons, accordéons
Que jouent les paysans
Comme une autre religion
On crée l’folklore d’antan
Et de son allégresse
Aux cloches de l’exorde
Les dimanches à la messe
C’est mamie qui jouait l’orgue
Une femme fière
Mais qui encore jeune fille
Celle qui a tout pour plaire
Pour qui son cœur vacille
Elle croisa près d’chez elle
Celui qu’toutes les femmes voulaient
Cet homme plus âgé qu’elle
C’est lui qu’elle marierait
Et ce fut jour du bonheur
Quand Jeannette et Gaétan
Devant amis et Seigneur
Devinrent leur seul amant
Ils eurent du bon temps
En chansons, en histoires
Avec leurs cinq enfants
Avant la prière du soir
Unis des liens du sang
L’importance de la famille
À ceux que l’on tient vraiment
Mais voyant la vie fragile
Car au milieu du printemps
Plus malade qu’hier
Une soirée sans vent
Emporta mon grand-père
Et tous les gens du village
Au son d’l’orgue qui résonne
La peine sur les visages
Sachant qu’rien ni personne
Ne lui fera oublier
À ma douce mamie
Cet homme qu’elle a tant aimé
Et il est vrai car aujourd’hui
Elle ne sait plus où elle est
Elle ne sait plus qui je suis
Mais toujours elle se souvient
Des beaux moments de sa vie
Car encore et maintenant
Même par jour sombre et gris
Elle demande où est Gaétan
Si longtemps il sera parti
Car quand tout le reste s’en va
Que la mémoire nous quitte
Que tout le reste s’enfuit
Je vois qu’il est vrai
Qu’avec le temps
Non, jamais, jamais elle n’oublie
Son plus grand amant
Son seul amour
Celui qu’elle a choisi
Pour mari
Pour mari