Les paroles de la chanson
« Dis-moi pauline »
Anne Sylvestre
Si je te l’écris en chanson
C’est plus sûr que par avion
Mais un truc ne tourne pas rond
Dis-moi Pauline
Chaque fois que vous débarquez
Vous, vos guitares, vos souliers
Vos grands hivers, vos beaux étés
Vos bonnes mines
Nos journaleux, nos radioteux
Nos télévisarques fameux
La crème de nos cultureux
Tous à vos bottes
Entonnent un Alléluia
Enfin de l’air, enfin vous v’là
Enfin de la chanson qui en a
Dans la culotte
{Refrain, x2}
Ramenons pas nos fraises
Pour la chanson française
Il n’est bon bec
Que de Québec
Ils mettent leur veste à carreaux
Ils s’en vont tous crier bravo
C’est vrai, c’est chouette et puis c’est beau
Quoi! C’est la fête!
Quand vous parlez de liberté
J’en donne ma main à couper
Vous avez l’air de l’inventer
À voir leur têtes
Moi, ça me flanque le cafard
Qu’on n’ait pas un petit regard
Pour certains de nos scribouillards
Qui font de même
Parlent d’hiver et de printemps
Et d’amitié et de grand vent
Et même du gouvernement
Sans qu’on les aime
{au Refrain, x2}
On vous a beaucoup plaints, c’est vrai
De ce que, chez vous, le français
Était envahi par l’anglais
Sais-tu Pauline
Qu’ici c’est pas loin d’être ça?
Le français, tu le trouves pas
Ou tu n’entends chanter que la
Langue crétine
Tout ce qu’ici vous déclarez
On le chante à notre oreiller
Quand il veut bien nous écouter
Même ça, c’est rare
On vient pas des pays du froid
On vient d’Alsace on vient de Groix
Du quinzième ou de Courbevoie
C’est notre tare
{au Refrain, x2}
Bon, j’ai mis les pieds dans le plat
J’ai dit ce qu’il ne fallait pas
Mais, à part moi, qui le fera?
Tu sais Pauline
Depuis le temps qu’on se connaît
Qu’on tourne le même couplet
Que la prudence et moi, on n’est
Pas très copines
Mais si tu connais des indiens
Des endisqueurs, des journaliens
Des qui pourraient nous trouver bien
Voire exotiques
Avec notre accent français
Nous les copains, on s’en irait
Leur montrer que parfois on fait
De la musique
On ramènerait nos fraises
Et la chanson française
S’rait dans le journal
A Montréal
On ramènerait nos fraises
Et la chanson française
S’rait plus à sec
Pour le Québec
C’est plus sûr que par avion
Mais un truc ne tourne pas rond
Dis-moi Pauline
Chaque fois que vous débarquez
Vous, vos guitares, vos souliers
Vos grands hivers, vos beaux étés
Vos bonnes mines
Nos journaleux, nos radioteux
Nos télévisarques fameux
La crème de nos cultureux
Tous à vos bottes
Entonnent un Alléluia
Enfin de l’air, enfin vous v’là
Enfin de la chanson qui en a
Dans la culotte
{Refrain, x2}
Ramenons pas nos fraises
Pour la chanson française
Il n’est bon bec
Que de Québec
Ils mettent leur veste à carreaux
Ils s’en vont tous crier bravo
C’est vrai, c’est chouette et puis c’est beau
Quoi! C’est la fête!
Quand vous parlez de liberté
J’en donne ma main à couper
Vous avez l’air de l’inventer
À voir leur têtes
Moi, ça me flanque le cafard
Qu’on n’ait pas un petit regard
Pour certains de nos scribouillards
Qui font de même
Parlent d’hiver et de printemps
Et d’amitié et de grand vent
Et même du gouvernement
Sans qu’on les aime
{au Refrain, x2}
On vous a beaucoup plaints, c’est vrai
De ce que, chez vous, le français
Était envahi par l’anglais
Sais-tu Pauline
Qu’ici c’est pas loin d’être ça?
Le français, tu le trouves pas
Ou tu n’entends chanter que la
Langue crétine
Tout ce qu’ici vous déclarez
On le chante à notre oreiller
Quand il veut bien nous écouter
Même ça, c’est rare
On vient pas des pays du froid
On vient d’Alsace on vient de Groix
Du quinzième ou de Courbevoie
C’est notre tare
{au Refrain, x2}
Bon, j’ai mis les pieds dans le plat
J’ai dit ce qu’il ne fallait pas
Mais, à part moi, qui le fera?
Tu sais Pauline
Depuis le temps qu’on se connaît
Qu’on tourne le même couplet
Que la prudence et moi, on n’est
Pas très copines
Mais si tu connais des indiens
Des endisqueurs, des journaliens
Des qui pourraient nous trouver bien
Voire exotiques
Avec notre accent français
Nous les copains, on s’en irait
Leur montrer que parfois on fait
De la musique
On ramènerait nos fraises
Et la chanson française
S’rait dans le journal
A Montréal
On ramènerait nos fraises
Et la chanson française
S’rait plus à sec
Pour le Québec