Les paroles de la chanson
« Dijon »
Yves Jamait
Pour avoir foulé ton pavé
Usé mes s’melles sur tes trottoirs
Je te connais du bout du pied
Du bout du coeur, du bout du r’gard
Depuis le temps que je circule
Que je coule dans tes artères
Cellule parmi tes cellules
C’est ton coeur qui me régénère
Pour ces heures passées dans tes nuits
Ma pudique bourgeoise
Où pour me faire le don d’un lit
Tu fus plus que courtoise
Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde
Je te salue, ma vieille Dijon
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naître
Bien sûr tu as exacerbé
Mes aigreurs de jeunesse
Mais tu es longue à décoincer
À te bouger les fesses
Aussi j’ai voulu te quitter
Pour une autre, plus littorale
Bien que la fille fût dessalée
Me manquait mon canal
Et vois-tu, je suis revenu
Ma précieuse bourgeoise
Et je ne te quitterai jamais plus
Pour une plus grivoise
Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde
Je te salue, ma vieille Dijon
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naître
Moi qui te croyais pudibonde
Tu as rosi, ce n’est pas sage
Voilà que tu te dévergondes
Quand moi je passe l’âge
Je vais vieillir encore un peu
Et cultiver nos différences
Au creux de ton cou capiteux
Jusqu’au dernier silence
J’ai encore quelques heures dans tes nuits
À passer, ma bourgeoise
Et pour me faire le don d’un lit
Tu s’ras toujours courtoise
Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde
Je te salue, ma vieille Dijon
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naître
Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde
Je te salue, ma vieille Dijon
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naître
Usé mes s’melles sur tes trottoirs
Je te connais du bout du pied
Du bout du coeur, du bout du r’gard
Depuis le temps que je circule
Que je coule dans tes artères
Cellule parmi tes cellules
C’est ton coeur qui me régénère
Pour ces heures passées dans tes nuits
Ma pudique bourgeoise
Où pour me faire le don d’un lit
Tu fus plus que courtoise
Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde
Je te salue, ma vieille Dijon
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naître
Bien sûr tu as exacerbé
Mes aigreurs de jeunesse
Mais tu es longue à décoincer
À te bouger les fesses
Aussi j’ai voulu te quitter
Pour une autre, plus littorale
Bien que la fille fût dessalée
Me manquait mon canal
Et vois-tu, je suis revenu
Ma précieuse bourgeoise
Et je ne te quitterai jamais plus
Pour une plus grivoise
Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde
Je te salue, ma vieille Dijon
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naître
Moi qui te croyais pudibonde
Tu as rosi, ce n’est pas sage
Voilà que tu te dévergondes
Quand moi je passe l’âge
Je vais vieillir encore un peu
Et cultiver nos différences
Au creux de ton cou capiteux
Jusqu’au dernier silence
J’ai encore quelques heures dans tes nuits
À passer, ma bourgeoise
Et pour me faire le don d’un lit
Tu s’ras toujours courtoise
Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde
Je te salue, ma vieille Dijon
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naître
Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde
Je te salue, ma vieille Dijon
Et nulle part au monde, je n’aurais voulu naître