Les paroles de la chanson
« Deux issues (la mort ou la prison) »
Kery James
Issu des quartiers meurtriers,
Là où le meurtre y est trop fréquent
La vie de you-voi et ses conséquences j’ raconte
Les trips du ghetto, ses ambiances louches
Quand sonne le fusil à pompe
Tout le monde se couche.
Pas un voyou qui fasse long feu t’es prévenu
A peine tu viens d’ouvrir les yeux que t’es détenu
La mort ou la prison t’as que deux issues
L’histoire s’ répète et tu crois être le plus vicieux.
Tu veux grimper par n’importe quel procédé
T’es donc sujet à de judiciaires procédures
La rue te guette, mec, les flics aussi
T’as peut-être déjà vendu une barrette à un vil-ci
Entre les traîtres et les balances
Tu te balances comme sur un fil
Ta carrière peut prendre fin
Sur un coup de fil d’une balance
Un mec se tient mal et passe à table
Et ton numéro d’écrou
Remplace celui de ton portable
Là, tu connais l’envers du décor,
La prison et son univers hard-core
Faut qu’ t’assumes,
Même si ton atmosphère t’asphyxie
Le juge t’allume et fait bé-ton ton sursis
Affaibli malgré ton moral d’acier
Leurs barreaux tu souhaiterais pouvoir les scier
Maintenant que la parole devient l’encre
Tu te rends compte
Qu’il y a peu de gens pour qui tu comptes
Peu de courriers et encore moins de mandats
Qu’est-ce que tu crois?
"Pour survivre t’es pas assisté"
Ta mère n’a que ses yeux pour pleurer
Le cœur serré tant que son fils est incarcéré
Ebranlée par cette douloureuse conviction
Qu’elle a échoué, manqué à ton éducation
Et dès que t’es sorti ça y est t’es reparti
"Puis t’es reparti dès qu’ t’ es sorti"
Les plus jeunes te prennent pour modèle
Ils comptent sur toi pour
Que tu leur fasses prendre de l’oseille
Ça t’arranges vu qu’ t’ as les flics sur les reins
Tu n’hésites pas,
Les mômes tu les fous sur le terrain
Tu veux pour eux
C’que tu ne voudrais pas pour ton fils
Et ta morale ne l’emporte pas sur ton vice,
Te remettre en question, pour toi pas question
Tu te fous du monde des flics et de leurs questions
Tu te méfies de tout même des sourires
Tu sais qu’en prison
Beaucoup voudraient te voir pourrir
D’autres te voir mourir après t’avoir fait courir
Pour parvenir à cela
Ils seraient même prêts à te nourrir
Là où les ennemis et les amis se confondent
Peux-tu dire qui sur ton sort viendra se morfondre
Les gens t’aiment tant que t’es rentable
T’es réputé mais peu fréquentable
T’étouffes car la vie que tu mènes t’étrangle
Tu deviens "ouf" tu connais la loi du boomerang
T’es dans l’attente de
Celui qui ne frappe pas mais entre
On dit que tu pèses
Pourtant tu vis la peur au ventre
Pas étonnant
Y a pas que les flics que t’as sur le dos
Peux-tu dénombrer le nombre de types
Qui voudraient ta peau?
T’as vu, tes ennemis t’es incapable
De les dissocier de tes amis
Car en fait t’as pas d’amis, juste des associés
T’es entouré de gens et rarement seul
Mais surprenant la façon dont tu te sens seul
Ton histoire est triste,
Mais malheureusement t’es pas le seul
Ni le dernier, que l’argent va mener à son cercueil
Car dans ce milieu tu fais rapidement des jaloux
Des mecs qui te voient debout
Et souhaiteraient te mettre à genoux
Ainsi peu probable
Que tu puisses avoir une fin heureuse
Tu peux compter les jours
En attendant qu’une balle te creuse
Avoue que le quartier t’a eu
Et que comme à l’intérieur à l’extérieur
T’es comme détenu
T’es même pas certain
De pouvoir assurer une descendance
T’en peux plus, "la nuit tu ne dors plus"
Tu penses aux potes que t’as perdu
T’aurais jamais cru
Que la vie de you-voi serait si re-du
C’est émouvant,
Tu t’enlises dans des sables mouvants
Et tu ne fais que t’enfoncer à chaque mouvement
T’aimes une femme qui elle, aime le calme
Mais ne souhaite pas épouser tes histoires de shit et de came
Te voilà bloqué entre deux, t’es prévenu
Y a pas un voyou qui fasse long feu
Si t’as des gosses,
Qu’est-ce que tu vas leur apprendre?
Comment se faire respecter
Et devenir le chef de bande?
Leur diras-tu que pour devenir millionnaire
Y a pas besoin de diplômes
Et que papa fut un gangster?
Combien de jeunes sur cette route a deux issues?
Ainsi vivent beaucoup de mecs d’où je suis issu
Combien d’entre eux n’atteindront pas la trentaine?
Au lieu d’un an ou deux
Ecoperont d’une vingtaine d’années
Là où sont couronnés les condamnés
Faire marche arrière ils appellent ça déballonner
Mais t’es prévenu,
Y a pas un voyou qui fasse long feu
Tu te feras buter dès que tu sortiras sans ton feu
T’es prévenu y a pas un voyou qui fasse long feu
Tu te feras buter dès que tu sortiras sans ton feu
La mort ou la prison
En d’autres termes, quatre murs ou quatre planches
T’es prévenu, y a pas un voyou qui fasse long feu
T’es prévenu, la rue ne t’offre que deux issues :
La mort ou la prison
En d’autres termes,
Quatre murs ou quatre planches
T’es prévenu y a pas un voyou qui fasse long feu
Tu te feras buter dès que tu sortiras sans ton feu
La mort ou la prison
En d’autres termes, quatre murs ou quatre planches
T’es prévenu, y a pas un voyou qui fasse long feu
Entre la mort et la prison
La rue ne t’offres que 2 issues
Faut pas te faire d’illusion
Soit t’es enfermé ou soit on tue
Il n’y a que 2 issues
La mort ou la prison
Là où le meurtre y est trop fréquent
La vie de you-voi et ses conséquences j’ raconte
Les trips du ghetto, ses ambiances louches
Quand sonne le fusil à pompe
Tout le monde se couche.
Pas un voyou qui fasse long feu t’es prévenu
A peine tu viens d’ouvrir les yeux que t’es détenu
La mort ou la prison t’as que deux issues
L’histoire s’ répète et tu crois être le plus vicieux.
Tu veux grimper par n’importe quel procédé
T’es donc sujet à de judiciaires procédures
La rue te guette, mec, les flics aussi
T’as peut-être déjà vendu une barrette à un vil-ci
Entre les traîtres et les balances
Tu te balances comme sur un fil
Ta carrière peut prendre fin
Sur un coup de fil d’une balance
Un mec se tient mal et passe à table
Et ton numéro d’écrou
Remplace celui de ton portable
Là, tu connais l’envers du décor,
La prison et son univers hard-core
Faut qu’ t’assumes,
Même si ton atmosphère t’asphyxie
Le juge t’allume et fait bé-ton ton sursis
Affaibli malgré ton moral d’acier
Leurs barreaux tu souhaiterais pouvoir les scier
Maintenant que la parole devient l’encre
Tu te rends compte
Qu’il y a peu de gens pour qui tu comptes
Peu de courriers et encore moins de mandats
Qu’est-ce que tu crois?
"Pour survivre t’es pas assisté"
Ta mère n’a que ses yeux pour pleurer
Le cœur serré tant que son fils est incarcéré
Ebranlée par cette douloureuse conviction
Qu’elle a échoué, manqué à ton éducation
Et dès que t’es sorti ça y est t’es reparti
"Puis t’es reparti dès qu’ t’ es sorti"
Les plus jeunes te prennent pour modèle
Ils comptent sur toi pour
Que tu leur fasses prendre de l’oseille
Ça t’arranges vu qu’ t’ as les flics sur les reins
Tu n’hésites pas,
Les mômes tu les fous sur le terrain
Tu veux pour eux
C’que tu ne voudrais pas pour ton fils
Et ta morale ne l’emporte pas sur ton vice,
Te remettre en question, pour toi pas question
Tu te fous du monde des flics et de leurs questions
Tu te méfies de tout même des sourires
Tu sais qu’en prison
Beaucoup voudraient te voir pourrir
D’autres te voir mourir après t’avoir fait courir
Pour parvenir à cela
Ils seraient même prêts à te nourrir
Là où les ennemis et les amis se confondent
Peux-tu dire qui sur ton sort viendra se morfondre
Les gens t’aiment tant que t’es rentable
T’es réputé mais peu fréquentable
T’étouffes car la vie que tu mènes t’étrangle
Tu deviens "ouf" tu connais la loi du boomerang
T’es dans l’attente de
Celui qui ne frappe pas mais entre
On dit que tu pèses
Pourtant tu vis la peur au ventre
Pas étonnant
Y a pas que les flics que t’as sur le dos
Peux-tu dénombrer le nombre de types
Qui voudraient ta peau?
T’as vu, tes ennemis t’es incapable
De les dissocier de tes amis
Car en fait t’as pas d’amis, juste des associés
T’es entouré de gens et rarement seul
Mais surprenant la façon dont tu te sens seul
Ton histoire est triste,
Mais malheureusement t’es pas le seul
Ni le dernier, que l’argent va mener à son cercueil
Car dans ce milieu tu fais rapidement des jaloux
Des mecs qui te voient debout
Et souhaiteraient te mettre à genoux
Ainsi peu probable
Que tu puisses avoir une fin heureuse
Tu peux compter les jours
En attendant qu’une balle te creuse
Avoue que le quartier t’a eu
Et que comme à l’intérieur à l’extérieur
T’es comme détenu
T’es même pas certain
De pouvoir assurer une descendance
T’en peux plus, "la nuit tu ne dors plus"
Tu penses aux potes que t’as perdu
T’aurais jamais cru
Que la vie de you-voi serait si re-du
C’est émouvant,
Tu t’enlises dans des sables mouvants
Et tu ne fais que t’enfoncer à chaque mouvement
T’aimes une femme qui elle, aime le calme
Mais ne souhaite pas épouser tes histoires de shit et de came
Te voilà bloqué entre deux, t’es prévenu
Y a pas un voyou qui fasse long feu
Si t’as des gosses,
Qu’est-ce que tu vas leur apprendre?
Comment se faire respecter
Et devenir le chef de bande?
Leur diras-tu que pour devenir millionnaire
Y a pas besoin de diplômes
Et que papa fut un gangster?
Combien de jeunes sur cette route a deux issues?
Ainsi vivent beaucoup de mecs d’où je suis issu
Combien d’entre eux n’atteindront pas la trentaine?
Au lieu d’un an ou deux
Ecoperont d’une vingtaine d’années
Là où sont couronnés les condamnés
Faire marche arrière ils appellent ça déballonner
Mais t’es prévenu,
Y a pas un voyou qui fasse long feu
Tu te feras buter dès que tu sortiras sans ton feu
T’es prévenu y a pas un voyou qui fasse long feu
Tu te feras buter dès que tu sortiras sans ton feu
La mort ou la prison
En d’autres termes, quatre murs ou quatre planches
T’es prévenu, y a pas un voyou qui fasse long feu
T’es prévenu, la rue ne t’offre que deux issues :
La mort ou la prison
En d’autres termes,
Quatre murs ou quatre planches
T’es prévenu y a pas un voyou qui fasse long feu
Tu te feras buter dès que tu sortiras sans ton feu
La mort ou la prison
En d’autres termes, quatre murs ou quatre planches
T’es prévenu, y a pas un voyou qui fasse long feu
Entre la mort et la prison
La rue ne t’offres que 2 issues
Faut pas te faire d’illusion
Soit t’es enfermé ou soit on tue
Il n’y a que 2 issues
La mort ou la prison