Les paroles de la chanson
« Descendus au chantier »
Mes Aïeux
Descendus au chantier
Trente hommes sans métier
Descendus au chantier
Descendus pour bûcher
L’hiver, calvaire, la misère noire
Loin de nos femmes
À deux pas des flammes de l’enfer
Descendus au chantier
S’engager comme bétail
Soixante jours de travail
Trente hommes prêts à se renier
Le boss des bécosses
Nous tient par les gosses
Loin de l’amour
La tête dans la porte du four de l’enfer
Descendus au chantier
Y a pus de job en ville
Descendus au chantier
Trente esclaves serviles
Je m’adresse au grand Satan
«Je connais la légende d’antan
Celle du fameux canot volant
Tire-nous d’icitte au plus coupant
Je veux voler dans le firmament
Revoir, ne serait-ce qu’un instant,
Les yeux de ma femme et de mes enfants
Satan, Satan est-ce que tu m’entends?
Est-ce que tu m’entends?
Est-ce que tu m’entends?»
Descendus au chantier
Trente hommes à genoux
Pour une poignée de sous
Descendus pour se damner
Les lits trop durs
Les nuits de parjures
Loin du foyer pour payer
Le loyer d’un séjour en enfer
Descendus au chantier
Pour se faire exploiter
Trente hommes résignés
Qui marchent le dos courbé
«Satan, Satan est-ce que tu m’entends?
Je donnerais mes vingt ans
Et pis mon âme en garantie
Si pour la nuit tu nous sors d’ici!»
Le grand Satan est apparu
Notre prière a été entendue!
Mais il nous a tous informés
Que les temps avaient bien changé
{Satan:}
Ah! Ah! Ah!
J’ai pas de temps à perdre
Avec des p’tits minables
Qui, une fois dans la merde,
Donneraient leur âme au diable
C’tait l’ bon vieux temps, ça, les canots volants
Au temps d’ la magie et d’ la chasse-galerie
Tout ça, c’était hier, la ribambelle de caves
Qui, comme vous, jouaient les braves
J’ les trainais en enfer
Mais tout à changé par un soir d’automne
Je soufflais doucement sur le brasier
Quand tout à coup le téléphone sonne
C’était votre boss qui me proposait un marché
«C’est pas bon pour la business» qu’y m’ dit
«Les employés disparaissent, on les retrouve morts g’lés
À cause d’un pacte brisé
Ça m’ coûte un bras en assurance!»
Puis, sa voix se fait plus tendre
«Si on parlait finances, on pourrait peut-être s’entendre»
Ce qui fait qu’aujourd’hui
Je suis l’actionnaire principal de la compagnie
Soixante-six pour cent des parts, hé oui! Ah! Ah! Ah!
Oh! Vous avez l’air surpris!
C’est donc fini les tours de canots volants
Asteure, je fais du cash et je vous brûle vivants
Parce que la dernière ligne de votre contrat
Vous l’avez pas lue? Ah! Ah! Ça vous apprendra!
Bien qu’écrite en tout petit
Elle stipulait clairement ceci
«As soon as you enter the company
Your soul belongs to the owner which is me»
Ce qui fait que les gars, bonne nuit, bon dodo
Pis on devrait se r’voir très bientôt
Ah! Ah! Ah!
Descendus au chantier
Trente hommes déjà damnés
Descendus pour brûler
Descendus pour l’éternité
Trente hommes sans métier
Descendus au chantier
Descendus pour bûcher
L’hiver, calvaire, la misère noire
Loin de nos femmes
À deux pas des flammes de l’enfer
Descendus au chantier
S’engager comme bétail
Soixante jours de travail
Trente hommes prêts à se renier
Le boss des bécosses
Nous tient par les gosses
Loin de l’amour
La tête dans la porte du four de l’enfer
Descendus au chantier
Y a pus de job en ville
Descendus au chantier
Trente esclaves serviles
Je m’adresse au grand Satan
«Je connais la légende d’antan
Celle du fameux canot volant
Tire-nous d’icitte au plus coupant
Je veux voler dans le firmament
Revoir, ne serait-ce qu’un instant,
Les yeux de ma femme et de mes enfants
Satan, Satan est-ce que tu m’entends?
Est-ce que tu m’entends?
Est-ce que tu m’entends?»
Descendus au chantier
Trente hommes à genoux
Pour une poignée de sous
Descendus pour se damner
Les lits trop durs
Les nuits de parjures
Loin du foyer pour payer
Le loyer d’un séjour en enfer
Descendus au chantier
Pour se faire exploiter
Trente hommes résignés
Qui marchent le dos courbé
«Satan, Satan est-ce que tu m’entends?
Je donnerais mes vingt ans
Et pis mon âme en garantie
Si pour la nuit tu nous sors d’ici!»
Le grand Satan est apparu
Notre prière a été entendue!
Mais il nous a tous informés
Que les temps avaient bien changé
{Satan:}
Ah! Ah! Ah!
J’ai pas de temps à perdre
Avec des p’tits minables
Qui, une fois dans la merde,
Donneraient leur âme au diable
C’tait l’ bon vieux temps, ça, les canots volants
Au temps d’ la magie et d’ la chasse-galerie
Tout ça, c’était hier, la ribambelle de caves
Qui, comme vous, jouaient les braves
J’ les trainais en enfer
Mais tout à changé par un soir d’automne
Je soufflais doucement sur le brasier
Quand tout à coup le téléphone sonne
C’était votre boss qui me proposait un marché
«C’est pas bon pour la business» qu’y m’ dit
«Les employés disparaissent, on les retrouve morts g’lés
À cause d’un pacte brisé
Ça m’ coûte un bras en assurance!»
Puis, sa voix se fait plus tendre
«Si on parlait finances, on pourrait peut-être s’entendre»
Ce qui fait qu’aujourd’hui
Je suis l’actionnaire principal de la compagnie
Soixante-six pour cent des parts, hé oui! Ah! Ah! Ah!
Oh! Vous avez l’air surpris!
C’est donc fini les tours de canots volants
Asteure, je fais du cash et je vous brûle vivants
Parce que la dernière ligne de votre contrat
Vous l’avez pas lue? Ah! Ah! Ça vous apprendra!
Bien qu’écrite en tout petit
Elle stipulait clairement ceci
«As soon as you enter the company
Your soul belongs to the owner which is me»
Ce qui fait que les gars, bonne nuit, bon dodo
Pis on devrait se r’voir très bientôt
Ah! Ah! Ah!
Descendus au chantier
Trente hommes déjà damnés
Descendus pour brûler
Descendus pour l’éternité