Les paroles de la chanson
« Des quais de saint valery »
Jean-François Battez
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui amena son homme
Elle et lui, d’un regard, comme des enfants furent amoureux, par un beau soir des fêtes de l’an deux
Elle, du sel, sur sa peau dorée, elle eut tôt fait de se le marier
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui lui donnait un homme
Lui était un marin au long cours, un loup de mer, un oiseau du large pas de la terre
Elle, du sel, dans ses plats mitonnés, en moins d’un an fini par l’ennuyer
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui tenta son homme
Et voilà qu’un matin, n’ayant plus de tabac pour sa pipe, s’enrôla cinq ans pour les Amériques
Elle, du sel, de ses larmes versées, au quai du port empli le vieux grenier
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui reprenait son homme
Un beau jour, il revint, lassé du vent et des embruns, mais l’odeur de la mer au creux des mains
Elle, du sel, dans ses tendres baisers, pour bien des nuits le fit chavirer
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui lui rendait son homme
Mais quand on ne pense qu’à la mer, aux grands rêves à ciel ouvert, des amours les plus folles on a que faire
Des quais de Saint Valery, il est revenu, il est reparti, des quais de Saint Valery, son homme
Cinq ans vers l’Afrique, cinq ans aux Antilles et un peu plus longtemps pour voir la Chine
Lourd, du sel, des larmes de chaque marée, au quai du port, croula le vieux grenier
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et parfois c’ti qui ramenait son homme
Et puis, enfin, s’imposa la vapeur, des vieux gabiers sifflait la dernière heure
Elle, du sel, dans ses cheveux lissés, au banc du port put enfin l’amarrer
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et tous ceux dont rêvait un vieil homme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui amena son homme
Elle et lui, d’un regard, comme des enfants furent amoureux, par un beau soir des fêtes de l’an deux
Elle, du sel, sur sa peau dorée, elle eut tôt fait de se le marier
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui lui donnait un homme
Lui était un marin au long cours, un loup de mer, un oiseau du large pas de la terre
Elle, du sel, dans ses plats mitonnés, en moins d’un an fini par l’ennuyer
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui tenta son homme
Et voilà qu’un matin, n’ayant plus de tabac pour sa pipe, s’enrôla cinq ans pour les Amériques
Elle, du sel, de ses larmes versées, au quai du port empli le vieux grenier
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui reprenait son homme
Un beau jour, il revint, lassé du vent et des embruns, mais l’odeur de la mer au creux des mains
Elle, du sel, dans ses tendres baisers, pour bien des nuits le fit chavirer
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et celui qui lui rendait son homme
Mais quand on ne pense qu’à la mer, aux grands rêves à ciel ouvert, des amours les plus folles on a que faire
Des quais de Saint Valery, il est revenu, il est reparti, des quais de Saint Valery, son homme
Cinq ans vers l’Afrique, cinq ans aux Antilles et un peu plus longtemps pour voir la Chine
Lourd, du sel, des larmes de chaque marée, au quai du port, croula le vieux grenier
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et parfois c’ti qui ramenait son homme
Et puis, enfin, s’imposa la vapeur, des vieux gabiers sifflait la dernière heure
Elle, du sel, dans ses cheveux lissés, au banc du port put enfin l’amarrer
Des quais de Saint Valery, il en est venu, il en est parti, des quais de Saint Valery sur Somme
Des galiotes et des corvettes, des trois mâts, des goélettes, et tous ceux dont rêvait un vieil homme