Les paroles de la chanson
« Des ménagements »
Aldebert
C’est au petit matin que tes amis costauds
Débarquent avec entrain, me tapant dans le dos.
Sur les conseils de ton magazine féminin,
T’as décidé de faire un peu le point.
Bouquins, CDs, couverts écrits sur les cartons,
Ton petit univers ficelé au scotch marron.
T’as longement réfléchis, t’es vraiment sûre de toi:
Un de nous deux est de trop dans ce petit F3.
Dans notre rue, l’estafette de ton père,
En double file, le cul qui touche par terre.
J’essuie les plaintes des copains à chaque étage :
« Est-ce que c’est encore loin? » « C’est au dernier, courage! »
Je te ménage, bon grés mal gré.
Tu emménages qui l’aurait cru?
Ils amménagent le vide gagné.
Elle déménage n’en parlont plus.
Après 19 cafés et un kilo de croissants,
J’ai plus les mains très sûres, ça glisse évidemment.
Pour le vase de Chine, cadeau de beau-papa
Je l’ai pas fait exprès mais tu n’me croiras pas.
Tout ces objets jusqu’ici mitoyens,
Se disputent le fait d’être miens d’être tiens.
Vas-y prend la télé, je m’en servirai pas,
Par contre je te préviens le chat il reste là.
Je te ménage, bon grés mal gré.
Tu emménages qui l’aurait cru?
Ils amménagent le vide gagné.
Elle déménage n’en parlont plus.
J’nous vois il y a cinq ans
Comme si c’était hier,
La visite des parents
J’entend encore ta mère :
"Ah dis donc c’est grand, drolement lumineux.
Y a meme une cheminée. Marche pas mais c’est chaleureux".
Et là c’est la chambre d’ami
Au cas ou un heureux événement
Viendrait bousculer votre vie
Va falloir y penser maintenant
Je t’imagine le soir dans ta piaule de gamine,
Appeler tes copines comme on va à confesse.
Une tasse de camomille, du vernis, une lime,
Un carton sur les genoux, un autre sous les fesses.
Je te ménage, bon grés mal gré.
Tu emménages qui l’aurait cru?
Ils amménagent le vide gagné.
Elle déménage n’en parlont plus.
Elle déménage n’en parlont plus.
Elle déménage ne pleure plus.
Débarquent avec entrain, me tapant dans le dos.
Sur les conseils de ton magazine féminin,
T’as décidé de faire un peu le point.
Bouquins, CDs, couverts écrits sur les cartons,
Ton petit univers ficelé au scotch marron.
T’as longement réfléchis, t’es vraiment sûre de toi:
Un de nous deux est de trop dans ce petit F3.
Dans notre rue, l’estafette de ton père,
En double file, le cul qui touche par terre.
J’essuie les plaintes des copains à chaque étage :
« Est-ce que c’est encore loin? » « C’est au dernier, courage! »
Je te ménage, bon grés mal gré.
Tu emménages qui l’aurait cru?
Ils amménagent le vide gagné.
Elle déménage n’en parlont plus.
Après 19 cafés et un kilo de croissants,
J’ai plus les mains très sûres, ça glisse évidemment.
Pour le vase de Chine, cadeau de beau-papa
Je l’ai pas fait exprès mais tu n’me croiras pas.
Tout ces objets jusqu’ici mitoyens,
Se disputent le fait d’être miens d’être tiens.
Vas-y prend la télé, je m’en servirai pas,
Par contre je te préviens le chat il reste là.
Je te ménage, bon grés mal gré.
Tu emménages qui l’aurait cru?
Ils amménagent le vide gagné.
Elle déménage n’en parlont plus.
J’nous vois il y a cinq ans
Comme si c’était hier,
La visite des parents
J’entend encore ta mère :
"Ah dis donc c’est grand, drolement lumineux.
Y a meme une cheminée. Marche pas mais c’est chaleureux".
Et là c’est la chambre d’ami
Au cas ou un heureux événement
Viendrait bousculer votre vie
Va falloir y penser maintenant
Je t’imagine le soir dans ta piaule de gamine,
Appeler tes copines comme on va à confesse.
Une tasse de camomille, du vernis, une lime,
Un carton sur les genoux, un autre sous les fesses.
Je te ménage, bon grés mal gré.
Tu emménages qui l’aurait cru?
Ils amménagent le vide gagné.
Elle déménage n’en parlont plus.
Elle déménage n’en parlont plus.
Elle déménage ne pleure plus.