Les paroles de la chanson
« Des fleurs pour gabrielle »
Anne Sylvestre
N’en parlez pas
N’y touchez plus
Vous avez fait assez de mal
Il ne sera jamais normal
Que par tristesse l’on se tue
Mais avoir vu tout mélanger
De grosses mains dans votre cœur
Dans votre âme des étrangers
Il y a de quoi prendre peur
Et c’était un amour peut-être
Un amour pourquoi, un amour comment
Un qu’on ne met pas aux fenêtres
Un qui ne ferait pas même un roman
En brandissant votre conscience
Vous avez jugé au nom de quel droit
Vos poids ne sont dans la balance
Pas toujours les mêmes
On ne sait pourquoi
Monsieur pognon peut bien demain
S’offrir mademoiselle Machin
Quinze ans, trois mois et quelques jours
On parlera de grand amour
N’en parlez pas
N’y touchez plus
Mais savez-vous de qui je parle?
Il ne sera jamais normal
Qu’on tue et qu’on n’y pense plus
Mais avoir vu tout saccager
Et dans son âme et dans son corps
Mais trouver partout le danger
Il y a de quoi prendre mort
Et c’était un amour peut-être
Un amour printemps, un amour souci
Un qu’on ne met pas aux fenêtres
Un qui pouvait faire du mal à qui?
Si j’avais su, si j’avais su
Que vous vous penchiez au bord de ce trou
D’un coup d’avion serais venue
Pour vous retenir là au bord de vous
Monsieur pognon ne mourra pas
Mam’zelle Machin, la bague au doigt
Étalera son grand amour
Avec quelques diamants autour
Et le printemps déplie ses feuilles
La liberté nous berce encore
Nous qui sommes toujours dehors
Il se pourrait bien que l’on veuille
Nous couper les ailes aussi
Je vous dédie ces quelques fleurs
J’aurais pu être comme vous
Et tomber dans le même trou
Je vous comprends si bien, ma sœur
Vous restez un de mes soucis
On n’a pas arrêté la meule
Où d’autres se feront broyer
Et vous ne serez pas la seule
Ça ne peut pas vous consoler
N’y touchez plus
Vous avez fait assez de mal
Il ne sera jamais normal
Que par tristesse l’on se tue
Mais avoir vu tout mélanger
De grosses mains dans votre cœur
Dans votre âme des étrangers
Il y a de quoi prendre peur
Et c’était un amour peut-être
Un amour pourquoi, un amour comment
Un qu’on ne met pas aux fenêtres
Un qui ne ferait pas même un roman
En brandissant votre conscience
Vous avez jugé au nom de quel droit
Vos poids ne sont dans la balance
Pas toujours les mêmes
On ne sait pourquoi
Monsieur pognon peut bien demain
S’offrir mademoiselle Machin
Quinze ans, trois mois et quelques jours
On parlera de grand amour
N’en parlez pas
N’y touchez plus
Mais savez-vous de qui je parle?
Il ne sera jamais normal
Qu’on tue et qu’on n’y pense plus
Mais avoir vu tout saccager
Et dans son âme et dans son corps
Mais trouver partout le danger
Il y a de quoi prendre mort
Et c’était un amour peut-être
Un amour printemps, un amour souci
Un qu’on ne met pas aux fenêtres
Un qui pouvait faire du mal à qui?
Si j’avais su, si j’avais su
Que vous vous penchiez au bord de ce trou
D’un coup d’avion serais venue
Pour vous retenir là au bord de vous
Monsieur pognon ne mourra pas
Mam’zelle Machin, la bague au doigt
Étalera son grand amour
Avec quelques diamants autour
Et le printemps déplie ses feuilles
La liberté nous berce encore
Nous qui sommes toujours dehors
Il se pourrait bien que l’on veuille
Nous couper les ailes aussi
Je vous dédie ces quelques fleurs
J’aurais pu être comme vous
Et tomber dans le même trou
Je vous comprends si bien, ma sœur
Vous restez un de mes soucis
On n’a pas arrêté la meule
Où d’autres se feront broyer
Et vous ne serez pas la seule
Ça ne peut pas vous consoler