Les paroles de la chanson
« Dernier regret »
Barbara Deschamps
Elle avait les années sur ses épaules, et les épaules un peu voûtées
Mais son jardin était l’ plus beau, du temps qu’elle savait lui donner
Et c’est à force de la voir courbée en deux à travailler
Que j’ai mesuré son pouvoir de faire de la vie un verger
Il y avait dans sa maison le souvenir du temps passé
Les odeurs de chaque saison, et mille rêves dans son grenier
Elle donnait, sans jamais compter, de la patience et des sourires
Et j’ me souviens avoir aimé trouver ses bras pour m’endormir
Elle s’en est allée un peu trop vite
Avant que mon cœur n’ait eu le temps de grandir
Alors je lui donne, très longtemps après,
Comme un post-scriptum, un dernier regret,
Les mots que l’enfance n’a pas su lui dire
"Petite grand-mère, si tu savais
Combien je t’aimais!"
Elle me montrait le bon chemin, où je devais poser mes pieds
En serrant sa main dans ma main j’ai jamais eu peur de tomber
Et c’est à force de la suivre comme son ombre et son trésor
Que ma vie a pris ses racines où ma vie s’enracine encore
Elle s’en est allée un peu trop loin
Avant que je n’apprenne que tout avait une fin
Alors j’ai choisi un dernier cadeau
Avec du retard, je lui ai trouvé les mots
Que l’enfance cachait sans savoir lui offrir
"Petite grand-mère, si tu savais
Combien je t’aimais"
Elle était fée ou magicienne
Et son héritage n’était que de tendresse
Qu’elle me pardonne si, longtemps après,
Comme un post-scriptum, un dernier regret
Il me vient les mots que je n’ai pas su lui dire
"Petite grand-mère, si tu savais
Combien je t’aimais!"
Mais son jardin était l’ plus beau, du temps qu’elle savait lui donner
Et c’est à force de la voir courbée en deux à travailler
Que j’ai mesuré son pouvoir de faire de la vie un verger
Il y avait dans sa maison le souvenir du temps passé
Les odeurs de chaque saison, et mille rêves dans son grenier
Elle donnait, sans jamais compter, de la patience et des sourires
Et j’ me souviens avoir aimé trouver ses bras pour m’endormir
Elle s’en est allée un peu trop vite
Avant que mon cœur n’ait eu le temps de grandir
Alors je lui donne, très longtemps après,
Comme un post-scriptum, un dernier regret,
Les mots que l’enfance n’a pas su lui dire
"Petite grand-mère, si tu savais
Combien je t’aimais!"
Elle me montrait le bon chemin, où je devais poser mes pieds
En serrant sa main dans ma main j’ai jamais eu peur de tomber
Et c’est à force de la suivre comme son ombre et son trésor
Que ma vie a pris ses racines où ma vie s’enracine encore
Elle s’en est allée un peu trop loin
Avant que je n’apprenne que tout avait une fin
Alors j’ai choisi un dernier cadeau
Avec du retard, je lui ai trouvé les mots
Que l’enfance cachait sans savoir lui offrir
"Petite grand-mère, si tu savais
Combien je t’aimais"
Elle était fée ou magicienne
Et son héritage n’était que de tendresse
Qu’elle me pardonne si, longtemps après,
Comme un post-scriptum, un dernier regret
Il me vient les mots que je n’ai pas su lui dire
"Petite grand-mère, si tu savais
Combien je t’aimais!"