Les paroles de la chanson
« Dernier mc remix (feat. fababy, ladea, lino, médine, orelsan, redk, sam, scylla, tunisiano) »
Kery James
[Couplet 1 : Lino]
Sur violent breakbeat, j’viens remettre l’heure sur la pendule à Flavor Flav’
Insolent, j’dévore le beat, ça s’agite Quai des Orfèvres
C’est tragique c’que j’vais leur faire, c’est mon hymne
Mets le plus fort le son, c’est l’bordel, Maître de Cérémonie
Ma voix les pénètre, lance une roquette sur l’ambulance
Tefa, donne-moi une mesure de silence pour la concurrence
Ma rage a d’l’endurance dans l’secteur
Le réel dépasse la fiction, on court plus vite que ses acteurs
Si l’savoir est un gun, mec y’a plus qu’des armes enrayées
La mort est DJ, l’histoire s’répète, le disque est rayé
La mort est DJ, l’histoire s’répète, le disque est rayé
La mort est DJ, l’histoire s’répète, le disque est...
Donne-moi un scratch que j’sorte le hip-hop de son linceul
Je serai l’dernier putain d’MC s’il doit en rester un seul
[Couplet 2 : Tunisiano]
J’t’explique : j’fais de la ’zique, c’est mon big love
Un kif mais j’veux du bif, j’suis pas l’héritier à Steve Jobs
À la quête d’un idéal, j’voudrais qu’mes paroles te délivrent
Poser mon doigt où ça fait mal, t’inciter à ouvrir des livres
J’suis pas assistante sociale, j’ai pas d’conseil à t’donner
J’aime pas voir des mères qui chialent, j’suis pas là pour mitonner
Lisez entre les ratures, vos œillères vous font mentir
Petit frère brûle des voitures : preuve qu’il a des choses à dire
J’suis l’haut-parleur d’une jeunesse détestée
Et comme j’suis joueur, j’ai tout misé sur l’respect
Ma sagesse les heurte, à la craie j’fais les contours
Ils rappent des appels au meurtre, moi j’rappe des appels au secours
[Couplet 3 : R.E.D.K.]
J’ravive la flamme d’la clairvoyance pour qu’le brasier du doute s’éteigne
Là pour stopper l’incendie, non pas pour souffler sur les braises
Langue de Molière dans mes couplets, vieux réflexe d’analphabète
Les rappeurs imberbes veulent me toucher pour prendre du poil de la bête
J’mène ma vie comme je l’entends, ouais fais la sourde oreille
Dévoile les dessous d’la vérité sans faire dans la dentelle
Car j’pense qu’ils nous comprennent que vaguement
On est en plein cœur de la galère, si bien qu’on en entend ses battements
J’ouvre ma gueule car le silence n’influence pas
De plus les feux de l’ignorance sont tous attisés par les langues de bois
Quand j’écris mes textes, aucun cran de sûreté
Mes vérités blessent, si tu veux les écouter, appuie sur "plaie"
[Couplet 4 : Médine]
J’ai avalé leur temps d’parole, alors j’en chie des pendules
Quand on réfléchit au sens, ils jouent au jeu du pendu
J’ai la plume abrupte, taillée dans le bitume brut
La plume adulte, leurs artifices sont couverts par nos bruits d’obus
Celui qui paye l’orchestre choisit la partition
Moi j’hypothèquerai ma vie pour une simple partie d’son
Partisan de la lutte, je ne sais que parler d’ça
J’me sens un peu comme M’Bala dans une Bar Mitzvah
J’fais dans les BPM depuis le méconium
Mon cœur bat sans métronome, jamais ma rime n’est économe
J’trouve pas l’inspi’ dans les zamal
Y’a pas qu’en mourant par un trou d’balle qu’on rentre dans les annales
[Couplet 5 : S.A.M.]
Écartez-vous faites de la place, réunion des meilleurs talents
Tu peux remonter ma trace : j’vais laisser du sang en passant
Ton rap n’a pas d’impact, c’est mentir si j’dis qu’ça n’pue pas
C’est comme les balles à blanc : ça fait du bruit, mais ça tue pas
La vie de rêve, ils t’la simulent, d’la coke plein les sinus
La vérité s’dissimule comme une mule dans un Airbus
Laisse béton leurs disquettes, "2ème France" bientôt mon disque, frère
J’serai jamais un produit marketing pour leurs disquaires
S’manger la vé-vé-vérité, c’est dur à avaler
Comment prôner les armes? Mon poto s’est fait rafaler
C’t’année c’est la guerre, même le soleil va fuir le beau temps
Moi j’ai pas à m’en faire, les derniers MC sont dans mon camp
[Couplet 6 : Scylla]
J’suis ni un leader ni un prophète, évite de m’placer sur l’trône
Si j’fous le feu et qu’j’brasse de l’air, j’serai toujours incapable de marcher sur l’eau
Si j’rappe c’est qu’je me bats comme je le peux, vieux
Si j’pouvais changer l’monde, j’aurais sûrement déjà pris une balle entre les deux yeux
Fonction MC : j’n’attends guère que l’fric ruisselle
J’parle d’entraide et de battre en retraite
Quand les masses s’engrainent dans les pires misères
Le marchand d’rêves et leur tire-ficelle
Pas l’temps d’faire dans les 50 Cent
Faut qu’j’parte en paix, j’veux pas qu’on me place en terre en cercueil Triple-XL
Te faire peur, c’n’est pas la question
Un vrai MC fait correspondre la qualité d’son cœur avec sa raison
Qui sait, la je rappe peut-être pour la dernière fois
Et si j’fais face à la lumière c’est pour qu’mon ombre reste derrière moi
[Couplet 7 : Ladea]
Où sont passés ceux qui avaient osé m’traîter d’sale conne?
J’ai punchlines, rimes et flows en quantité pour l’Hexagone
Chacun-chacun sa pomme, chacun représente sa zone
Tefa, fous-moi acapella pour voir l’effet qu’ça donne
Pendant qu’tu persistes à gonfler ton muscle pectoral
J’hésite à déposer c’texte dans une urne électorale
Dis-leur c’est terrible-terrible quand les gens ouais comprennent mes rimes
Que y’a pas de légende, que des feuilles blanches qui me servent de compresses stériles
Punchlines et métaphores
Beaucoup vendraient leur mère pour rentrer dans les bacs du Virgin Megastore
J’crois qu’on est tous d’accord
Ça fait vingt piges ils disent qu’le rap est mort alors qu’en vrai il pète la forme
[Couplet 8 : Fababy]
La révolte de la banlieue : tu l’encaisses ou tu meurs
Dis-moi c’que tu sais, j’te dirai c’que t’ignores
La politique parle de nos rues, mais personne les visite
J’suis une touche noire sur un piano : une minorité visible
J’prends parti pendant qu’les autres sont figés
Comme un gardien d’but parano, j’me sens toujours visé
Si t’es enfermé, mes punchlines te délivrent
Le savoir est une arme, mais personne braque pour acheter des livres
Syndrome de Rosa Parks : j’veux pas m’asseoir au fond
Un peu comme Malcom X, j’risque de partir en sang
Tous les griots meurent, mais mes récits vont rester
Moi j’sais lire entre les lignes : j’suis l’fils d’une mère illettrée
[Couplet 9 : Orelsan]
Quand j’parle de doutes, j’parle d’espoir, j’parle de défier l’avenir
J’rappe c’que j’vois, j’parle de moi, j’suis les flèches et la cible
Plus personne contrôle plus rien : j’dois m’méfier des machines
T’es pressé d’percer, prends ma place : j’suis pressé d’être has been
Les médias retournent leur veste comme on change de jogging
Des grosses ficelles, des bobines, la médiocrité domine
J’peaufine, j’m’obstine, j’mets tout c’que j’ai #All-In
Prends un livre après chaque punch’, apprends à lire entre nos lignes
Surenchère dans les gros titres parce qu’ils aiment bien s’faire peur
Si on est rentrés dans l’système c’est pour le craquer d’l’intérieur
Si tu veux jouer les puristes : rappe en latin
T’avances à rien, voilà pourquoi j’coupe tes sons avant la fin
Sur violent breakbeat, j’viens remettre l’heure sur la pendule à Flavor Flav’
Insolent, j’dévore le beat, ça s’agite Quai des Orfèvres
C’est tragique c’que j’vais leur faire, c’est mon hymne
Mets le plus fort le son, c’est l’bordel, Maître de Cérémonie
Ma voix les pénètre, lance une roquette sur l’ambulance
Tefa, donne-moi une mesure de silence pour la concurrence
Ma rage a d’l’endurance dans l’secteur
Le réel dépasse la fiction, on court plus vite que ses acteurs
Si l’savoir est un gun, mec y’a plus qu’des armes enrayées
La mort est DJ, l’histoire s’répète, le disque est rayé
La mort est DJ, l’histoire s’répète, le disque est rayé
La mort est DJ, l’histoire s’répète, le disque est...
Donne-moi un scratch que j’sorte le hip-hop de son linceul
Je serai l’dernier putain d’MC s’il doit en rester un seul
[Couplet 2 : Tunisiano]
J’t’explique : j’fais de la ’zique, c’est mon big love
Un kif mais j’veux du bif, j’suis pas l’héritier à Steve Jobs
À la quête d’un idéal, j’voudrais qu’mes paroles te délivrent
Poser mon doigt où ça fait mal, t’inciter à ouvrir des livres
J’suis pas assistante sociale, j’ai pas d’conseil à t’donner
J’aime pas voir des mères qui chialent, j’suis pas là pour mitonner
Lisez entre les ratures, vos œillères vous font mentir
Petit frère brûle des voitures : preuve qu’il a des choses à dire
J’suis l’haut-parleur d’une jeunesse détestée
Et comme j’suis joueur, j’ai tout misé sur l’respect
Ma sagesse les heurte, à la craie j’fais les contours
Ils rappent des appels au meurtre, moi j’rappe des appels au secours
[Couplet 3 : R.E.D.K.]
J’ravive la flamme d’la clairvoyance pour qu’le brasier du doute s’éteigne
Là pour stopper l’incendie, non pas pour souffler sur les braises
Langue de Molière dans mes couplets, vieux réflexe d’analphabète
Les rappeurs imberbes veulent me toucher pour prendre du poil de la bête
J’mène ma vie comme je l’entends, ouais fais la sourde oreille
Dévoile les dessous d’la vérité sans faire dans la dentelle
Car j’pense qu’ils nous comprennent que vaguement
On est en plein cœur de la galère, si bien qu’on en entend ses battements
J’ouvre ma gueule car le silence n’influence pas
De plus les feux de l’ignorance sont tous attisés par les langues de bois
Quand j’écris mes textes, aucun cran de sûreté
Mes vérités blessent, si tu veux les écouter, appuie sur "plaie"
[Couplet 4 : Médine]
J’ai avalé leur temps d’parole, alors j’en chie des pendules
Quand on réfléchit au sens, ils jouent au jeu du pendu
J’ai la plume abrupte, taillée dans le bitume brut
La plume adulte, leurs artifices sont couverts par nos bruits d’obus
Celui qui paye l’orchestre choisit la partition
Moi j’hypothèquerai ma vie pour une simple partie d’son
Partisan de la lutte, je ne sais que parler d’ça
J’me sens un peu comme M’Bala dans une Bar Mitzvah
J’fais dans les BPM depuis le méconium
Mon cœur bat sans métronome, jamais ma rime n’est économe
J’trouve pas l’inspi’ dans les zamal
Y’a pas qu’en mourant par un trou d’balle qu’on rentre dans les annales
[Couplet 5 : S.A.M.]
Écartez-vous faites de la place, réunion des meilleurs talents
Tu peux remonter ma trace : j’vais laisser du sang en passant
Ton rap n’a pas d’impact, c’est mentir si j’dis qu’ça n’pue pas
C’est comme les balles à blanc : ça fait du bruit, mais ça tue pas
La vie de rêve, ils t’la simulent, d’la coke plein les sinus
La vérité s’dissimule comme une mule dans un Airbus
Laisse béton leurs disquettes, "2ème France" bientôt mon disque, frère
J’serai jamais un produit marketing pour leurs disquaires
S’manger la vé-vé-vérité, c’est dur à avaler
Comment prôner les armes? Mon poto s’est fait rafaler
C’t’année c’est la guerre, même le soleil va fuir le beau temps
Moi j’ai pas à m’en faire, les derniers MC sont dans mon camp
[Couplet 6 : Scylla]
J’suis ni un leader ni un prophète, évite de m’placer sur l’trône
Si j’fous le feu et qu’j’brasse de l’air, j’serai toujours incapable de marcher sur l’eau
Si j’rappe c’est qu’je me bats comme je le peux, vieux
Si j’pouvais changer l’monde, j’aurais sûrement déjà pris une balle entre les deux yeux
Fonction MC : j’n’attends guère que l’fric ruisselle
J’parle d’entraide et de battre en retraite
Quand les masses s’engrainent dans les pires misères
Le marchand d’rêves et leur tire-ficelle
Pas l’temps d’faire dans les 50 Cent
Faut qu’j’parte en paix, j’veux pas qu’on me place en terre en cercueil Triple-XL
Te faire peur, c’n’est pas la question
Un vrai MC fait correspondre la qualité d’son cœur avec sa raison
Qui sait, la je rappe peut-être pour la dernière fois
Et si j’fais face à la lumière c’est pour qu’mon ombre reste derrière moi
[Couplet 7 : Ladea]
Où sont passés ceux qui avaient osé m’traîter d’sale conne?
J’ai punchlines, rimes et flows en quantité pour l’Hexagone
Chacun-chacun sa pomme, chacun représente sa zone
Tefa, fous-moi acapella pour voir l’effet qu’ça donne
Pendant qu’tu persistes à gonfler ton muscle pectoral
J’hésite à déposer c’texte dans une urne électorale
Dis-leur c’est terrible-terrible quand les gens ouais comprennent mes rimes
Que y’a pas de légende, que des feuilles blanches qui me servent de compresses stériles
Punchlines et métaphores
Beaucoup vendraient leur mère pour rentrer dans les bacs du Virgin Megastore
J’crois qu’on est tous d’accord
Ça fait vingt piges ils disent qu’le rap est mort alors qu’en vrai il pète la forme
[Couplet 8 : Fababy]
La révolte de la banlieue : tu l’encaisses ou tu meurs
Dis-moi c’que tu sais, j’te dirai c’que t’ignores
La politique parle de nos rues, mais personne les visite
J’suis une touche noire sur un piano : une minorité visible
J’prends parti pendant qu’les autres sont figés
Comme un gardien d’but parano, j’me sens toujours visé
Si t’es enfermé, mes punchlines te délivrent
Le savoir est une arme, mais personne braque pour acheter des livres
Syndrome de Rosa Parks : j’veux pas m’asseoir au fond
Un peu comme Malcom X, j’risque de partir en sang
Tous les griots meurent, mais mes récits vont rester
Moi j’sais lire entre les lignes : j’suis l’fils d’une mère illettrée
[Couplet 9 : Orelsan]
Quand j’parle de doutes, j’parle d’espoir, j’parle de défier l’avenir
J’rappe c’que j’vois, j’parle de moi, j’suis les flèches et la cible
Plus personne contrôle plus rien : j’dois m’méfier des machines
T’es pressé d’percer, prends ma place : j’suis pressé d’être has been
Les médias retournent leur veste comme on change de jogging
Des grosses ficelles, des bobines, la médiocrité domine
J’peaufine, j’m’obstine, j’mets tout c’que j’ai #All-In
Prends un livre après chaque punch’, apprends à lire entre nos lignes
Surenchère dans les gros titres parce qu’ils aiment bien s’faire peur
Si on est rentrés dans l’système c’est pour le craquer d’l’intérieur
Si tu veux jouer les puristes : rappe en latin
T’avances à rien, voilà pourquoi j’coupe tes sons avant la fin