Les paroles de la chanson
« Depuis l'temps ( ft anne sylvestre) »
Boby Lapointe
Depuis le temps que je brode sans relâche mon trousseau
J’en ai vu passer des modes j’en ai tordu des ciseaux
Hélas je ne peux plus mettre mes culottes de pilou
Sécher devant le fenêtre sans ameuter les voyous
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends mon prince charmant
Voilà j’arrive mon aimée
Fais sécher tes culottes au mépris des méchants
Longtemps déjà je t’ai cherchée
Foin des petites sottes et leurs nylons alléchants
J’ai des piles de chemises attachées d’une faveur
Jamais je ne les ai mises il en aura la primeur
J’ai brodé des kilomètres de torchons et de draps blancs
Ne me reste plus qu’à mettre ses initiales dedans
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends mon prince charmant
Voilà j’arrive mon aimée
Tu peux broder mon S à côté de ton A
Longtemps déjà je t’ai cherchée
Tant pis pour la jeunesse on fait avec ce qu’on a
J’ai astiqué les armoires au point d’en user le bois
J’ai jeté ma bassinoire, avec lui je n’aurai pas froid
Pour le lit j’ai en réserve celui de mes grands-parents
Il est grand temps qu’il resserve depuis bientôt 60 ans
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends mon prince charmant
Voilà j’arrive mon aimée
De ton lit je m’en charge il va se réveiller
Vu le temps que je t’ai cherchée
S’il n’est pas assez large on n’aura qu’un oreiller
Je dois dire que je penche pour un certain décorum
Un mariage en robe blanche avec beaucoup d’harmonium
Monsieur l’abbé Lacouture celui qui doit nous marier
Pense que telle aventure se doit d’être enjolivée
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends mon prince charmant
Tranquillise-toi mon aimée
S’il n’est pas trop mariolle amène ton curé
Longtemps déjà je t’ai cherchée
Et pour la gaudriole plus besoin du clergé
Je ne savais pas qu’un homme c’était aussi déroutant
Ce doit être ce qu’on nomme un Don Juan et pourtant
Je pense à ce que ma mère a failli me dire un soir
Des choses bien singulières, que je ne veux pas savoir
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, j’ai des doutes maintenant
Voilà j’arrive mon aimée
Que madame ta mère excuse mes propos
Mais pourquoi donc t’ai-je cherchée
La vie est trop amère avec une vieille peau
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends...
J’en ai vu passer des modes j’en ai tordu des ciseaux
Hélas je ne peux plus mettre mes culottes de pilou
Sécher devant le fenêtre sans ameuter les voyous
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends mon prince charmant
Voilà j’arrive mon aimée
Fais sécher tes culottes au mépris des méchants
Longtemps déjà je t’ai cherchée
Foin des petites sottes et leurs nylons alléchants
J’ai des piles de chemises attachées d’une faveur
Jamais je ne les ai mises il en aura la primeur
J’ai brodé des kilomètres de torchons et de draps blancs
Ne me reste plus qu’à mettre ses initiales dedans
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends mon prince charmant
Voilà j’arrive mon aimée
Tu peux broder mon S à côté de ton A
Longtemps déjà je t’ai cherchée
Tant pis pour la jeunesse on fait avec ce qu’on a
J’ai astiqué les armoires au point d’en user le bois
J’ai jeté ma bassinoire, avec lui je n’aurai pas froid
Pour le lit j’ai en réserve celui de mes grands-parents
Il est grand temps qu’il resserve depuis bientôt 60 ans
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends mon prince charmant
Voilà j’arrive mon aimée
De ton lit je m’en charge il va se réveiller
Vu le temps que je t’ai cherchée
S’il n’est pas assez large on n’aura qu’un oreiller
Je dois dire que je penche pour un certain décorum
Un mariage en robe blanche avec beaucoup d’harmonium
Monsieur l’abbé Lacouture celui qui doit nous marier
Pense que telle aventure se doit d’être enjolivée
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends mon prince charmant
Tranquillise-toi mon aimée
S’il n’est pas trop mariolle amène ton curé
Longtemps déjà je t’ai cherchée
Et pour la gaudriole plus besoin du clergé
Je ne savais pas qu’un homme c’était aussi déroutant
Ce doit être ce qu’on nomme un Don Juan et pourtant
Je pense à ce que ma mère a failli me dire un soir
Des choses bien singulières, que je ne veux pas savoir
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends
Depuis l’temps que j’l’attends, j’ai des doutes maintenant
Voilà j’arrive mon aimée
Que madame ta mère excuse mes propos
Mais pourquoi donc t’ai-je cherchée
La vie est trop amère avec une vieille peau
Depuis l’temps que j’l’attends, que j’l’attends...