Les paroles de la chanson
« Dépliant touristique »
Gilles Servat
DÉPLIANT TOURISTIQUE
Que dit-on sur les Bretons
Dans la ville des préjugés?
On dit qu’ils sont taciturnes
Qu’ils sont têtus et poètes
Qu’ils aiment les beaux discours
Qu’ils respectent les traditions.
Solitaire, solitaire
C’est la chanson des patrons
Tous ensemble, tous ensemble
C’est le chant des ateliers qui lui répond
J’ai vu un breton taciturne
Un fermier de Chaix en Retz
Quand son seigneur féodal
CRS à ses côtés
Sur l’étable et le bétail
Envoya le bulldozer
J’ai vu des bretons têtus
Dans le port de Saint-Malo
Des travailleurs qui occupent
Ça fera bientôt deux ans
Un bateau couvert d’affiches
Qui s’appelle le Magellan
J’ai vu un breton poète
C’est le maire de La Baule
Devant les marais salants
Il se disait en rêvant
Quelle place, quel argent perdus
Mettons du béton dessus
J’ai entendu des Bretonnes
Qui faisaient de beaux discours
Elles y parlaient de leur grève
Dans une usine de Plomelin
Jamais discoureur au monde
N’en avait parlé si bien
J’ai aussi vu des Bretonnes
Respecter les traditions
Les traditions ouvrières
Dans la ville de Couéron
Douze femmes qui séquestraient
Le patron de leurs maris
J’arrête là ma chanson
Mais elle n’est pas finie
Pour que continue sa vie
Ça ne dépend que de vous
Il vous suffira d’y mettre
Ce qui se passe chez vous
Que dit-on sur les Bretons
Dans la ville des préjugés?
On dit qu’ils sont taciturnes
Qu’ils sont têtus et poètes
Qu’ils aiment les beaux discours
Qu’ils respectent les traditions.
Solitaire, solitaire
C’est la chanson des patrons
Tous ensemble, tous ensemble
C’est le chant des ateliers qui lui répond
J’ai vu un breton taciturne
Un fermier de Chaix en Retz
Quand son seigneur féodal
CRS à ses côtés
Sur l’étable et le bétail
Envoya le bulldozer
J’ai vu des bretons têtus
Dans le port de Saint-Malo
Des travailleurs qui occupent
Ça fera bientôt deux ans
Un bateau couvert d’affiches
Qui s’appelle le Magellan
J’ai vu un breton poète
C’est le maire de La Baule
Devant les marais salants
Il se disait en rêvant
Quelle place, quel argent perdus
Mettons du béton dessus
J’ai entendu des Bretonnes
Qui faisaient de beaux discours
Elles y parlaient de leur grève
Dans une usine de Plomelin
Jamais discoureur au monde
N’en avait parlé si bien
J’ai aussi vu des Bretonnes
Respecter les traditions
Les traditions ouvrières
Dans la ville de Couéron
Douze femmes qui séquestraient
Le patron de leurs maris
J’arrête là ma chanson
Mais elle n’est pas finie
Pour que continue sa vie
Ça ne dépend que de vous
Il vous suffira d’y mettre
Ce qui se passe chez vous