Les paroles de la chanson
« Dégoûtés »
Tunisiano
Dégoûtés, Les jeunes sont paumés
Shootés par le tier-quar
Ils sont envoutés
Goûter aux délits
Aux histoires de tunes
Si tu bé-bar
Tu lé-par
Pour un regard il te fume
Il vit pour la réput’
Cours après l’oseille
En a perdu le sommeil
Rentre au lever du soleil
Là à traîner avec ses potos
Zoner faire des rondes
Abonné à tuer le temps
Du bédo sous les ongles
Blunt dans le bec
Crête sur la tête
Filtre sur l’oreille
Sauce blanche sur son grec
Requins, casquette, dégaine insupportable
Siffleur de canettes
Arracheur de portable
Rêverait d’un port d’arme de tous les plomber
Lui qui a si peur que les murs puissent tomber
Insulteur de fekeu
Dealer de teu-teu
De xeu, de meu-meu
Raquetteur de che-che
Parle mal aux anciens
Insulte ses professeurs
Fait comme ses prédécesseurs
Ils prennent exemple sur les grands
Et non pas sur leurs pères
Vie de tier-quar là où les petits sont dus-per
[Refrain ]
Dégoûtés, Les jeunes sont paumés
Shootés Par le tier-quar
Ils sont envoutés
Goûter aux délits
Aux histoires de tunes
Gosses impolis
Même alcooliques
C’est du délire
Enfin bon
Dégoutés, Les jeunes sont paumés
Shootés Par le tier-quar
Ils sont envoutés
Goûter aux délits
Aux histoires de tunes
Si tu bé-bar
Tu lé-par
Pour un regard il te fume
Oui j’ai traîné dans les ves-ca
Traîner sous les ponts
Dans les deux cas
Cela ne m’a pas fait péter les plombs
Ça m’a juste immunisé à la tise et au bédo
Traumatisé par la vie j’ai dû aiguiser mes chicots
Là traîner, s’engrainer entre renois et bicos
Oui j’ai flairé mes études car trop allergique au dicos
Car y avait pas de lové
J’ai goûté au comico
Y avait trop de choses à prouver
Et pas grand-chose dans le frigo
Oui je suis passé par là
Les jeunes sont de vrais cons
Ils vivent pour une rue
Et s’entretuent pour du béton
Tu penses que c’est ta téss
Cesse de t’enrager si tu ne payes pas le loyer
Tu seras forcé de déménager
Au bout du rouleau
Dur de se sentir roulé
Ne sors pas la tête de l’eau car ici on t’apprend à couler
Ils parlent de son-pri
En plus ils font les patrons
Parlent de leur département comme si c’était leurs darons
Oui ils parlent de pépètes, font les vedettes
Car ils on fait deux têtes à têtes
Et vendu deux, trois barrettes
Les trois quarts sont des trompettes
Ils jactent mais ils paniquent
Ils ne savent que rouler des pets et rouler des mécaniques
[Refrain ]
En dehors de la voyoucratie
Ce sont des bourrins
Ils font preuve de diplomatie
A l’aide d’un surin
Un peu zinzin, impulsif
Pleins de nouveaux périples
Des enfants terribles
Qui aimeraient shooter le shérif
Eux, ils ne pensent qu’aux bifs, à foutre le rif
A mettre des gifles
Quitte à finir à ry-Fleu
L’œil sombre est infecté par la haine
Rares sont les fois où une larme est éjectée
Ils parlent de gun
Vivent n’importe comment
Messieurs les jeunes sont des bombes à retardement
Ils sont tricards
Ne savent plus parler gentiment
Vivent à l’écart
Dans une jolie robe de ciment
Marginal, le constat est effarant
Pendant que l’état rejette la faute sur les parents
Des gosses féroces, précoces et du-per
Qui endossent les responsabilités du père
Hey mon frère
Tu veux tout ken comme les grands l’ont fait
Prendre des tunes comme les grands l’ont fait
Laisser des traces comme les grands l’ont fait
Et puis niquer ta vie comme les glands l’ont fait
[Refrain ]
Shootés par le tier-quar
Ils sont envoutés
Goûter aux délits
Aux histoires de tunes
Si tu bé-bar
Tu lé-par
Pour un regard il te fume
Il vit pour la réput’
Cours après l’oseille
En a perdu le sommeil
Rentre au lever du soleil
Là à traîner avec ses potos
Zoner faire des rondes
Abonné à tuer le temps
Du bédo sous les ongles
Blunt dans le bec
Crête sur la tête
Filtre sur l’oreille
Sauce blanche sur son grec
Requins, casquette, dégaine insupportable
Siffleur de canettes
Arracheur de portable
Rêverait d’un port d’arme de tous les plomber
Lui qui a si peur que les murs puissent tomber
Insulteur de fekeu
Dealer de teu-teu
De xeu, de meu-meu
Raquetteur de che-che
Parle mal aux anciens
Insulte ses professeurs
Fait comme ses prédécesseurs
Ils prennent exemple sur les grands
Et non pas sur leurs pères
Vie de tier-quar là où les petits sont dus-per
[Refrain ]
Dégoûtés, Les jeunes sont paumés
Shootés Par le tier-quar
Ils sont envoutés
Goûter aux délits
Aux histoires de tunes
Gosses impolis
Même alcooliques
C’est du délire
Enfin bon
Dégoutés, Les jeunes sont paumés
Shootés Par le tier-quar
Ils sont envoutés
Goûter aux délits
Aux histoires de tunes
Si tu bé-bar
Tu lé-par
Pour un regard il te fume
Oui j’ai traîné dans les ves-ca
Traîner sous les ponts
Dans les deux cas
Cela ne m’a pas fait péter les plombs
Ça m’a juste immunisé à la tise et au bédo
Traumatisé par la vie j’ai dû aiguiser mes chicots
Là traîner, s’engrainer entre renois et bicos
Oui j’ai flairé mes études car trop allergique au dicos
Car y avait pas de lové
J’ai goûté au comico
Y avait trop de choses à prouver
Et pas grand-chose dans le frigo
Oui je suis passé par là
Les jeunes sont de vrais cons
Ils vivent pour une rue
Et s’entretuent pour du béton
Tu penses que c’est ta téss
Cesse de t’enrager si tu ne payes pas le loyer
Tu seras forcé de déménager
Au bout du rouleau
Dur de se sentir roulé
Ne sors pas la tête de l’eau car ici on t’apprend à couler
Ils parlent de son-pri
En plus ils font les patrons
Parlent de leur département comme si c’était leurs darons
Oui ils parlent de pépètes, font les vedettes
Car ils on fait deux têtes à têtes
Et vendu deux, trois barrettes
Les trois quarts sont des trompettes
Ils jactent mais ils paniquent
Ils ne savent que rouler des pets et rouler des mécaniques
[Refrain ]
En dehors de la voyoucratie
Ce sont des bourrins
Ils font preuve de diplomatie
A l’aide d’un surin
Un peu zinzin, impulsif
Pleins de nouveaux périples
Des enfants terribles
Qui aimeraient shooter le shérif
Eux, ils ne pensent qu’aux bifs, à foutre le rif
A mettre des gifles
Quitte à finir à ry-Fleu
L’œil sombre est infecté par la haine
Rares sont les fois où une larme est éjectée
Ils parlent de gun
Vivent n’importe comment
Messieurs les jeunes sont des bombes à retardement
Ils sont tricards
Ne savent plus parler gentiment
Vivent à l’écart
Dans une jolie robe de ciment
Marginal, le constat est effarant
Pendant que l’état rejette la faute sur les parents
Des gosses féroces, précoces et du-per
Qui endossent les responsabilités du père
Hey mon frère
Tu veux tout ken comme les grands l’ont fait
Prendre des tunes comme les grands l’ont fait
Laisser des traces comme les grands l’ont fait
Et puis niquer ta vie comme les glands l’ont fait
[Refrain ]