Les paroles de la chanson
« Début des temps »
Jean Leloup
C’est le début des temps de la terre
C’est le début des êtres vivants
Bien avant, bien avant, bien avant
Les girafes et les éléphants
Comme Dieu, comme Dieu, comme Dieu
A-t-il dû trouver cela amusant
Tchibliblix tchibliblix tchibliblix
Les cavernes et les stalactites
Les algues bleues ont recouvert toute la terre
Et déjà commencent les mutations
Les bourgeons, les embryons, les rejetons
C’est la dure loi de l’évolution
Les troglodytes apparaissent et les termites
Et déjà cohabitent les bibites
C’est le début des temps
C’est le commencement
Bien avant
Les girafes et les éléphants
Immobile et élastique, un poisson bulle
A ouvert soudain son œil globuleux
Observant méchamment l’animalcule
Un petit criquet à tentacules
Et à l’attaque et à l’assaut, mort à l’insecte
Il retombe à plat sur le sable sec
Il se met à ramper à marcher
Il devra apprendre à respirer
Les oiseaux débutants chancelants
Entre la plume et l’écaille de serpent
Font des nids rampent à terre et parfois planent
Hésitant entre le sol et le vent
Les tortues
Les tortues
Les tortues des milliers d’œufs ont perdus
Les tortues
Les tortues
Ont trouvé quel sera leur point de vue
C’est le début des temps
C’est le commencement
Bien avant
Il y a cent millions d’ans
Pour finir je dois dire que dernièrement
Suis-je fou, est-ce un égarement
J’ai vu dans une boutique le fossile
D’un poisson qui me ressemble étrangement
Serait-ce donc, ah serait-ce ah serait-ce
Un cousin, quelque arrière-grand-maman
Je me sens quelquefois un peu seul
J’ai envie de plonger dans l’océan
Ainsi donc s’expliquerait l’amour fou
Que m’inspirèrent un jour les yeux doux
D’un homard échoué sur la berge
D’une plage dont j’étais le vacancier
Me penchant sur la pierre ou gisant
Il semblait regarder le firmament
À genoux et en larmes, ridicule
Une fleur j’ai posée tout doucement
C’est le début des temps
Serais-je donc parent
Avec un vieux caïman
Vieux de cent millions d’ans?
Vieux de cent millions d’ans?
Brontosaure, brontosaure, brontosaure
Marche sur les pas du dinosaure.
C’est le début des êtres vivants
Bien avant, bien avant, bien avant
Les girafes et les éléphants
Comme Dieu, comme Dieu, comme Dieu
A-t-il dû trouver cela amusant
Tchibliblix tchibliblix tchibliblix
Les cavernes et les stalactites
Les algues bleues ont recouvert toute la terre
Et déjà commencent les mutations
Les bourgeons, les embryons, les rejetons
C’est la dure loi de l’évolution
Les troglodytes apparaissent et les termites
Et déjà cohabitent les bibites
C’est le début des temps
C’est le commencement
Bien avant
Les girafes et les éléphants
Immobile et élastique, un poisson bulle
A ouvert soudain son œil globuleux
Observant méchamment l’animalcule
Un petit criquet à tentacules
Et à l’attaque et à l’assaut, mort à l’insecte
Il retombe à plat sur le sable sec
Il se met à ramper à marcher
Il devra apprendre à respirer
Les oiseaux débutants chancelants
Entre la plume et l’écaille de serpent
Font des nids rampent à terre et parfois planent
Hésitant entre le sol et le vent
Les tortues
Les tortues
Les tortues des milliers d’œufs ont perdus
Les tortues
Les tortues
Ont trouvé quel sera leur point de vue
C’est le début des temps
C’est le commencement
Bien avant
Il y a cent millions d’ans
Pour finir je dois dire que dernièrement
Suis-je fou, est-ce un égarement
J’ai vu dans une boutique le fossile
D’un poisson qui me ressemble étrangement
Serait-ce donc, ah serait-ce ah serait-ce
Un cousin, quelque arrière-grand-maman
Je me sens quelquefois un peu seul
J’ai envie de plonger dans l’océan
Ainsi donc s’expliquerait l’amour fou
Que m’inspirèrent un jour les yeux doux
D’un homard échoué sur la berge
D’une plage dont j’étais le vacancier
Me penchant sur la pierre ou gisant
Il semblait regarder le firmament
À genoux et en larmes, ridicule
Une fleur j’ai posée tout doucement
C’est le début des temps
Serais-je donc parent
Avec un vieux caïman
Vieux de cent millions d’ans?
Vieux de cent millions d’ans?
Brontosaure, brontosaure, brontosaure
Marche sur les pas du dinosaure.