Les paroles de la chanson
« De pantin à pékin »
Juliette Gréco
De Pantin à Pékin ça fait loin
Si loin que jamais je le crains bien
Je n’irai de Pantin à Pékin
À moins d’accident dans mon destin
C’est triste quand même ce triste horizon
Qui reste le même devant ma maison
Je voudrais bien aller à Pékin
Car je connais tout, tout de Pantin
Il paraît que les Chinoises
Ont de tout petits pieds
Il parait que les Chinois
Ont les cheveux nattés
Que là-bas les paysans
Portent des robes bleues
Et que le requin est moins cher
Que le pot-au-feu.
De Pantin à Pékin ça fait loin
Si loin que jamais je le crains bien
Je n’irai de Pantin à Pékin
À moins d’accident dans mon destin
Une mandarine, une tasse de thé
Et voici la Chine qui dort à mes pieds
Mais bientôt le matin de Pantin
Revient me chercher jusqu’à Pékin
Je vous vois déjà qui m’accablez de quolibets
Pourquoi les Chinois et pas les moines du Tibet
Les Îles papoues ou les forêts des Jivaros
Les plaines hindoues ou les collines de l’Écosse?
Des pays, bien sûr, y en a pas qu’un
Mais mon rêve à moi, moi c’est Pékin,
Pas Shangai, ni Canton, ni Nankin
Moi je ne veux rien que voir Pékin
La Grande Muraille me tend son abri
Il faut que j’y aille ou j’en perdrai la vie
Si Pékin a tant de prix pour moi
C’est que je ne suis qu’un petit pékinois
De Pantin à Pékin
Ça fait loin pour un tout petit chien.
Si loin que jamais je le crains bien
Je n’irai de Pantin à Pékin
À moins d’accident dans mon destin
C’est triste quand même ce triste horizon
Qui reste le même devant ma maison
Je voudrais bien aller à Pékin
Car je connais tout, tout de Pantin
Il paraît que les Chinoises
Ont de tout petits pieds
Il parait que les Chinois
Ont les cheveux nattés
Que là-bas les paysans
Portent des robes bleues
Et que le requin est moins cher
Que le pot-au-feu.
De Pantin à Pékin ça fait loin
Si loin que jamais je le crains bien
Je n’irai de Pantin à Pékin
À moins d’accident dans mon destin
Une mandarine, une tasse de thé
Et voici la Chine qui dort à mes pieds
Mais bientôt le matin de Pantin
Revient me chercher jusqu’à Pékin
Je vous vois déjà qui m’accablez de quolibets
Pourquoi les Chinois et pas les moines du Tibet
Les Îles papoues ou les forêts des Jivaros
Les plaines hindoues ou les collines de l’Écosse?
Des pays, bien sûr, y en a pas qu’un
Mais mon rêve à moi, moi c’est Pékin,
Pas Shangai, ni Canton, ni Nankin
Moi je ne veux rien que voir Pékin
La Grande Muraille me tend son abri
Il faut que j’y aille ou j’en perdrai la vie
Si Pékin a tant de prix pour moi
C’est que je ne suis qu’un petit pékinois
De Pantin à Pékin
Ça fait loin pour un tout petit chien.