Les paroles de la chanson
« De la commune »
Véronique Pestel
{Parlé:}
De la Commune aux communismes
Et des communautés soixante-huitaines
À la Communauté Européenne
Des sociabilités de communication aux socialismes de consommation
De l’individualisme de masse au développement personnel de classe
De Confucius aux commissaires
De confusions en commentaires
Nos pensées sont communes et ne sont pas uniques
Elles nous sont communiquées
Par des gestionnaires de mots
Qui font commerce de leurs idées
Au prix des nôtres
Nos dirigeants ne sont pas des bavards
Ce sont des communicants qui savent
Très bien ce que parler peut vendre
La pensée commune niquante
Nous nique
Elle manque de parole
Elle ment
J’assiste et me désole
Assise
Devant cette vérole
Qui s’installe et fait des trous
Dans le verbe
{Chanté:}
Et aux commencements sera le taire
C’est ce que veut nous dire
Le monde des affaires
Mille commencements valent mieux qu’un
C’est ce que nous fait dire
Le monde du commun
Dis-moi ce que je tais
Je saurai qui m’achète
Dis-moi ce que je fais
De tout ce que je jette
Tout se vend, tout se prête
À la danse des ours
On traite les poètes
En humaines ressources
Dis-moi ce que je donne
Je saurai qui me vend
Dis-moi ce qui m’étonne
Encore
Quand j’ai le temps
{Parlé:}
La pensée commune niquante
Nous nique
Elle manque à sa parole
Elle ment
Par ses bouches de pétrole
Acquises
Au prix de la vérole
Qui s’installe et fait des trous
Dans l’air
{Chanté:}
Et aux commencements sera le taire
C’est ce que veut nous dire
Le monde des affaires
Mille commencements valent mieux qu’un
C’est ce que nous fait dire
Le monde du commun
Dis-moi ce que je tais
Je saurai qui m’entoure
Dis-moi ce que je fais
De mon besoin d’amour
Tout se vend, tout se prête
À la danse des ours
On traite les poètes
En humaines ressources
Dis-moi ce que je gomme
Je saurai qui je vends
Dis-moi que je t’étonne
Encore, de temps en temps
De la Commune aux communismes
Et des communautés soixante-huitaines
À la Communauté Européenne
Des sociabilités de communication aux socialismes de consommation
De l’individualisme de masse au développement personnel de classe
De Confucius aux commissaires
De confusions en commentaires
Nos pensées sont communes et ne sont pas uniques
Elles nous sont communiquées
Par des gestionnaires de mots
Qui font commerce de leurs idées
Au prix des nôtres
Nos dirigeants ne sont pas des bavards
Ce sont des communicants qui savent
Très bien ce que parler peut vendre
La pensée commune niquante
Nous nique
Elle manque de parole
Elle ment
J’assiste et me désole
Assise
Devant cette vérole
Qui s’installe et fait des trous
Dans le verbe
{Chanté:}
Et aux commencements sera le taire
C’est ce que veut nous dire
Le monde des affaires
Mille commencements valent mieux qu’un
C’est ce que nous fait dire
Le monde du commun
Dis-moi ce que je tais
Je saurai qui m’achète
Dis-moi ce que je fais
De tout ce que je jette
Tout se vend, tout se prête
À la danse des ours
On traite les poètes
En humaines ressources
Dis-moi ce que je donne
Je saurai qui me vend
Dis-moi ce qui m’étonne
Encore
Quand j’ai le temps
{Parlé:}
La pensée commune niquante
Nous nique
Elle manque à sa parole
Elle ment
Par ses bouches de pétrole
Acquises
Au prix de la vérole
Qui s’installe et fait des trous
Dans l’air
{Chanté:}
Et aux commencements sera le taire
C’est ce que veut nous dire
Le monde des affaires
Mille commencements valent mieux qu’un
C’est ce que nous fait dire
Le monde du commun
Dis-moi ce que je tais
Je saurai qui m’entoure
Dis-moi ce que je fais
De mon besoin d’amour
Tout se vend, tout se prête
À la danse des ours
On traite les poètes
En humaines ressources
Dis-moi ce que je gomme
Je saurai qui je vends
Dis-moi que je t’étonne
Encore, de temps en temps