Les paroles de la chanson
« De l'ordre des fleurs »
Xavier Lacouture
Approchez lentement pour, si elle se réveille
Avant qu’on ne l’effleure,
Elle ne prenne pas peur
Parlez-lui simplement de la pluie, du beau temps
Pour qu’elle s’habitue
Car c’est une ingénue
Mais restez derrière elle pour qu’elle ne vous voie pas
Effleurez-la alors du bout, du bout des doigts
Sans vous précipiter
Faites-vous désirer
Parlez-lui gentiment de rien, de sentiments
Pas d’amour mais, quand même, faut lui montrer qu’on l’aime
Et restez derrière elle pour qu’elle ne vous voie pas
Enveloppez-la alors d’une main ferme et douce
Accueillante, qu’elle s’y vautre
D’elle même et, de l’autre
Avec pouce et index, entrouvrez la corolle
Ne vous inquiétez pas, l’index aura son rôle
Et restez derrière elle pour qu’elle ne vous voie pas
Approchez maintenant le visage de cette coupe
Ce calice de satin
D’où s’exhalent ses parfums
Saoulez vous de senteurs, ne perdez pas la tête
Ne laissez pas la bête l’emporter sur le cœur
Et restez derrière elle pour qu’elle ne vous voie pas
A l’aide de l’index, entrebâillez son cœur
Cherchez à l’intérieur les plus jolies couleurs
Du vieux rose jusqu’au parme
Camaïeux et nuances
Vous tombent sous les sens,
Mais surtout restez calme
Retirez-vous sans heurts, laissez-la se détendre
Laissez-la se reprendre
Et même soyez tendre
Caressez-la encore, lentement, jusqu’au pied
Et d’un coup sec de sécateur, coupez la tige avant qu’elle pige
C’est comme ça qu’il faut cueillir les fleurs
Elles sont si fragiles,
Souffrent mal la douleur
Ainsi cueillie, elle sera belle et fraîche à souhait
Apportez-la telle quelle, à celle qui vous plaît
Approchez lentement...
Avant qu’on ne l’effleure,
Elle ne prenne pas peur
Parlez-lui simplement de la pluie, du beau temps
Pour qu’elle s’habitue
Car c’est une ingénue
Mais restez derrière elle pour qu’elle ne vous voie pas
Effleurez-la alors du bout, du bout des doigts
Sans vous précipiter
Faites-vous désirer
Parlez-lui gentiment de rien, de sentiments
Pas d’amour mais, quand même, faut lui montrer qu’on l’aime
Et restez derrière elle pour qu’elle ne vous voie pas
Enveloppez-la alors d’une main ferme et douce
Accueillante, qu’elle s’y vautre
D’elle même et, de l’autre
Avec pouce et index, entrouvrez la corolle
Ne vous inquiétez pas, l’index aura son rôle
Et restez derrière elle pour qu’elle ne vous voie pas
Approchez maintenant le visage de cette coupe
Ce calice de satin
D’où s’exhalent ses parfums
Saoulez vous de senteurs, ne perdez pas la tête
Ne laissez pas la bête l’emporter sur le cœur
Et restez derrière elle pour qu’elle ne vous voie pas
A l’aide de l’index, entrebâillez son cœur
Cherchez à l’intérieur les plus jolies couleurs
Du vieux rose jusqu’au parme
Camaïeux et nuances
Vous tombent sous les sens,
Mais surtout restez calme
Retirez-vous sans heurts, laissez-la se détendre
Laissez-la se reprendre
Et même soyez tendre
Caressez-la encore, lentement, jusqu’au pied
Et d’un coup sec de sécateur, coupez la tige avant qu’elle pige
C’est comme ça qu’il faut cueillir les fleurs
Elles sont si fragiles,
Souffrent mal la douleur
Ainsi cueillie, elle sera belle et fraîche à souhait
Apportez-la telle quelle, à celle qui vous plaît
Approchez lentement...