Les paroles de la chanson
« Dans les nights »
Léo Ferré
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a la vie qui s’ projette avec un scotch au cul
Y a des mômes que l’on jette avec la rage au con
Y a la mer qui déborde entre deux conneries pop
Y a la mort qui jouit sur une Kawasaki
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime à en crever
Je t’aime à me trancher la gorge et puis chanter
Avec du sang-guitare et le disquaire en plus
Je t’aime et c’est peu dire, on dirait qu’ ça déconne
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a des parfums de nuit qui montent des bas-fonds
Y a des filles que l’on ouvre un peu plus qu’il faudrait
Y a des flics dans les yeux des plus de vingt-cinq piges
Y a l’amour qui s’en va au bras d’un assassin
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime à en canner
Je t’aime au fait comme je t’aime et si tu chiales
Pense aux années perdues où je chialais de toi
Sans savoir qui tu étais, sans savoir qui j’étais
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a des mômes aux cheveux longs qui s’enchristent et se pagent
Y a des mômes qui s’ébrouent dans les bras de leur ombre
Y a des mômes qui transitent et s’en vont comme les anges
Dans les enfers coton où tapine Marie-Jeanne
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime à en renaître
À partir de ton ventre où mouillent des étoiles
À partir de l’écume où la mer se souvient
Ô toi qui tant jouis sous les becs de mes yeux
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a le noir qui projette un peu de cette brume
Qui fait les corps surpris au milieu de la mort
Y a du blanc dans les yeux des filles que l’on plume
Sous l’œil d’un projo-sang et de la stéréo
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime à t’empaler
Comme t’empalerait quiconque te voit pâle
Dans cette soie du lit où l’amour va gueuler
De n’être de l’amour qu’un souvenir voilé
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a des corps morts debout qui slowent et qui se spasment
Y a des chairs éblouies sous la pop de service
Y a la plage et l’Afrique étalée sur la piste
Et cette marée brune au cou des enfants tristes
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime et te polenne
Comme ces fleurs du mal qui traînent dans les nights
Avec leur œil de plume où coulent des baisers
Et qui vous font des mômes rien qu’à les regarder
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a ton cul et mon ange noir qui va y boire
Y a ton cul des étoiles où je perds la tendresse
Y a ton cul des bijoux de la mélancolie
Y a ton cul comme une algue au fond de ma mémoire
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie et je suis dingue de vous
Ô Madame, la joie quand elle sort de toi
Avec ses cris d’enfant, lumière de ma nuit
Cette éternelle nuit collée à mon amour
Dans les nights {ad lib}
Y a la vie qui s’ projette avec un scotch au cul
Y a des mômes que l’on jette avec la rage au con
Y a la mer qui déborde entre deux conneries pop
Y a la mort qui jouit sur une Kawasaki
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime à en crever
Je t’aime à me trancher la gorge et puis chanter
Avec du sang-guitare et le disquaire en plus
Je t’aime et c’est peu dire, on dirait qu’ ça déconne
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a des parfums de nuit qui montent des bas-fonds
Y a des filles que l’on ouvre un peu plus qu’il faudrait
Y a des flics dans les yeux des plus de vingt-cinq piges
Y a l’amour qui s’en va au bras d’un assassin
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime à en canner
Je t’aime au fait comme je t’aime et si tu chiales
Pense aux années perdues où je chialais de toi
Sans savoir qui tu étais, sans savoir qui j’étais
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a des mômes aux cheveux longs qui s’enchristent et se pagent
Y a des mômes qui s’ébrouent dans les bras de leur ombre
Y a des mômes qui transitent et s’en vont comme les anges
Dans les enfers coton où tapine Marie-Jeanne
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime à en renaître
À partir de ton ventre où mouillent des étoiles
À partir de l’écume où la mer se souvient
Ô toi qui tant jouis sous les becs de mes yeux
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a le noir qui projette un peu de cette brume
Qui fait les corps surpris au milieu de la mort
Y a du blanc dans les yeux des filles que l’on plume
Sous l’œil d’un projo-sang et de la stéréo
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime à t’empaler
Comme t’empalerait quiconque te voit pâle
Dans cette soie du lit où l’amour va gueuler
De n’être de l’amour qu’un souvenir voilé
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a des corps morts debout qui slowent et qui se spasment
Y a des chairs éblouies sous la pop de service
Y a la plage et l’Afrique étalée sur la piste
Et cette marée brune au cou des enfants tristes
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie, je t’aime et te polenne
Comme ces fleurs du mal qui traînent dans les nights
Avec leur œil de plume où coulent des baisers
Et qui vous font des mômes rien qu’à les regarder
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Y a ton cul et mon ange noir qui va y boire
Y a ton cul des étoiles où je perds la tendresse
Y a ton cul des bijoux de la mélancolie
Y a ton cul comme une algue au fond de ma mémoire
Dans les nights, dans les nights, dans les nights
Je t’aime à la folie et je suis dingue de vous
Ô Madame, la joie quand elle sort de toi
Avec ses cris d’enfant, lumière de ma nuit
Cette éternelle nuit collée à mon amour
Dans les nights {ad lib}