Les paroles de la chanson
« Dangereux »
IAM
Je pose du verbe sur un papier,
Compose des textes et les scande, oui ma langue est déliée.
Mon délit est de parler haut,
Relater ce que mes consorts, n’exprimeront jamais dans un micro.
Les camps sont marqués, nous sommes simples électeurs,
Mais rien n’empêche d’apporter plus de terreur dans leurs erreurs.
Je pensais ne même pas les affleurer, mais j’ai dû
Déjanter, quand le juge a voulu me convoquer.
Ce n’était pas la première fois pour un groupe de rap
Que la censure frappe et les citations tapent.
Va donc, je me suis dit, le texte est cool, y a pas de hic.
Faux, j’étais devenu l’ennemi public des Assédic.
C’était clair, les hauts placés voulaient mon trophée.
Un mois après ces endophés bloquaient mon dossier.
Ce que le cinéma se permet, la télé, les livres,
Et les magazines pour nous c’est prohibé.
Incitation à la violence.
C’est comme si pour chaque meurtre on inculpait Jack Palance.
J’ai des problèmes de communication.
Les R.G. écoutent toutes mes conversations.
J’en ai des frissons et ça perturbe ma vie.
Ma haine grandit chaque fois que Minute écrit.
A déblatérer des mensonges malsains,
Demandez à ma mère, si son fils est un assassin.
Ils déclenchent ma revanche à leurs dépends.
Si je pouvais vivre loin des serpents,
Je croyais être un type sympa, un père exemplaire, merveilleux.
Pour eux, je suis dangereux.
Si on m’avait dit qu’un jour je serais classé, fiché,
Tout simplement pour avoir exprimé mes idées,
Abordé des sujets jugés tabous,
Mis sur papier tout ce qui se passe autour de nous.
Je pensais vivre dans un pays libre, naïf,
J’ai compris qu’indésirables sont les esprits non passifs,
En refusant d’être un mouton, de rentrer dans le troupeau
De fermer les yeux et de tourner le dos.
Au format dans lequel ils ont tenté de me faire entrer,
Je me suis vu qualifié de rebelle d’une société
Hypocrite, où certains ont tant de pouvoir
Qu’en toute impunité, ils peuvent cracher sur l’histoire.
Ce noir constat m’oblige à prendre des risques,
A libérer ma pensée, à devenir un journaliste,
Un fugitif, un dénonciateur, un haut-parleur,
Trop souvent, placé au centre du collimateur.
De ceux qui se croient à l’abri de l’œil avisé
Des gens comme moi à l’affût et qui ne laissent rien passer,
La liberté d’expression vaste plaisanterie
L’écart est grand entre ce qui s’entend et ce qui s’écrit.
J’énonce des faits bien que ça me coûte
Des photos sur les murs, des téléphones sur table d’écoute.
On me reproche de crier trop fort ce que je pense,
De mettre un miroir en face des gens, ça, ça les dérange.
Et si le clan représente la pureté aujourd’hui,
Même en plein soleil, tous les chats sont gris.
Je voudrais faire le bien et rien d’autre,
Mais pour eux je suis un mouton galeux, un mec Dangereux.
Compose des textes et les scande, oui ma langue est déliée.
Mon délit est de parler haut,
Relater ce que mes consorts, n’exprimeront jamais dans un micro.
Les camps sont marqués, nous sommes simples électeurs,
Mais rien n’empêche d’apporter plus de terreur dans leurs erreurs.
Je pensais ne même pas les affleurer, mais j’ai dû
Déjanter, quand le juge a voulu me convoquer.
Ce n’était pas la première fois pour un groupe de rap
Que la censure frappe et les citations tapent.
Va donc, je me suis dit, le texte est cool, y a pas de hic.
Faux, j’étais devenu l’ennemi public des Assédic.
C’était clair, les hauts placés voulaient mon trophée.
Un mois après ces endophés bloquaient mon dossier.
Ce que le cinéma se permet, la télé, les livres,
Et les magazines pour nous c’est prohibé.
Incitation à la violence.
C’est comme si pour chaque meurtre on inculpait Jack Palance.
J’ai des problèmes de communication.
Les R.G. écoutent toutes mes conversations.
J’en ai des frissons et ça perturbe ma vie.
Ma haine grandit chaque fois que Minute écrit.
A déblatérer des mensonges malsains,
Demandez à ma mère, si son fils est un assassin.
Ils déclenchent ma revanche à leurs dépends.
Si je pouvais vivre loin des serpents,
Je croyais être un type sympa, un père exemplaire, merveilleux.
Pour eux, je suis dangereux.
Si on m’avait dit qu’un jour je serais classé, fiché,
Tout simplement pour avoir exprimé mes idées,
Abordé des sujets jugés tabous,
Mis sur papier tout ce qui se passe autour de nous.
Je pensais vivre dans un pays libre, naïf,
J’ai compris qu’indésirables sont les esprits non passifs,
En refusant d’être un mouton, de rentrer dans le troupeau
De fermer les yeux et de tourner le dos.
Au format dans lequel ils ont tenté de me faire entrer,
Je me suis vu qualifié de rebelle d’une société
Hypocrite, où certains ont tant de pouvoir
Qu’en toute impunité, ils peuvent cracher sur l’histoire.
Ce noir constat m’oblige à prendre des risques,
A libérer ma pensée, à devenir un journaliste,
Un fugitif, un dénonciateur, un haut-parleur,
Trop souvent, placé au centre du collimateur.
De ceux qui se croient à l’abri de l’œil avisé
Des gens comme moi à l’affût et qui ne laissent rien passer,
La liberté d’expression vaste plaisanterie
L’écart est grand entre ce qui s’entend et ce qui s’écrit.
J’énonce des faits bien que ça me coûte
Des photos sur les murs, des téléphones sur table d’écoute.
On me reproche de crier trop fort ce que je pense,
De mettre un miroir en face des gens, ça, ça les dérange.
Et si le clan représente la pureté aujourd’hui,
Même en plein soleil, tous les chats sont gris.
Je voudrais faire le bien et rien d’autre,
Mais pour eux je suis un mouton galeux, un mec Dangereux.