Les paroles de la chanson
« D'ou tu viens »
Krêposuk
D’où tu viens
Un jour d’printemps t’es arrivé,
T’étais l’troisième d’une longue lignée,
Un SMIC pour seule rentrée de blé,
Pour toi la vie, c’est pas gagné!
Ton parcours s’est fait sans accrocs,
Ou quelques-uns, mais pas des gros,
Maintenant sorti de Sciences-Po,
Tu fais partie d’la France d’en haut.
Bien calé derrière ton bureau,
Tu vois le monde bien p’tit d’en haut.
Soirées branchées, pas pour prolos,
signe des contrats et fais le beau.
Pas besoin d’sortir de Saint-Cyr,
Pour voir c’que t’as en ligne de mire,
Ceux qui t’ont fait y parvenir,
Il faudrait p’t’être juste, t’en souvenir.
N’oublie jamais qui sont les tiens,
T’ont soutenu sur le chemin,
Appris à marcher, tenu la main,
N’oublie jamais d’où tu viens.
Autre destin, autre chemin,
Celui d’un rêve de gamin.
Chanter l’samedi soir sur la un,
Et faire la une d’journaux crétins.
Sous les blanches lumières d’un plateau,
Sous tes paillettes et ton satin,
Sur front de mer en "cabrio",
Tu brilles à être des plus communs.
Dans ta villa d’Monte-Carlo,
Coule le champagne, dansent les bimbos.
Snif bien tes rails de "coco",
Avec ta jet-set de barjots.
Pas besoin d’sortir de Saint-Cyr,
Pour voir ce que tu vas devenir.
Ceux qui n’ont cessé de t’prévenir,
Il faudrait p’t’être juste, t’en souvenir.
Un jour d’printemps t’es arrivé,
T’étais l’troisième d’une longue lignée,
Un SMIC pour seule rentrée de blé,
Pour toi la vie, c’est pas gagné!
Ton parcours s’est fait sans accrocs,
Ou quelques-uns, mais pas des gros,
Maintenant sorti de Sciences-Po,
Tu fais partie d’la France d’en haut.
Bien calé derrière ton bureau,
Tu vois le monde bien p’tit d’en haut.
Soirées branchées, pas pour prolos,
signe des contrats et fais le beau.
Pas besoin d’sortir de Saint-Cyr,
Pour voir c’que t’as en ligne de mire,
Ceux qui t’ont fait y parvenir,
Il faudrait p’t’être juste, t’en souvenir.
N’oublie jamais qui sont les tiens,
T’ont soutenu sur le chemin,
Appris à marcher, tenu la main,
N’oublie jamais d’où tu viens.
Autre destin, autre chemin,
Celui d’un rêve de gamin.
Chanter l’samedi soir sur la un,
Et faire la une d’journaux crétins.
Sous les blanches lumières d’un plateau,
Sous tes paillettes et ton satin,
Sur front de mer en "cabrio",
Tu brilles à être des plus communs.
Dans ta villa d’Monte-Carlo,
Coule le champagne, dansent les bimbos.
Snif bien tes rails de "coco",
Avec ta jet-set de barjots.
Pas besoin d’sortir de Saint-Cyr,
Pour voir ce que tu vas devenir.
Ceux qui n’ont cessé de t’prévenir,
Il faudrait p’t’être juste, t’en souvenir.