Les paroles de la chanson
« Cyclamède »
Alexis HK
Gens, chiens, et feux défilent dans son œil.
Son cycle file, le vent lui siffle un petit air dans les feuilles.
La grande ville lui renvoie des images de parisiennes
qu’il saisit au passage de sa petite reine.
Il se sent bien, il se sent beau
et semble tant à l’aise qu’un petit poisson dans l’eau.
Il se sent bien, il se sent beau
et trouve la vie belle dans la grande ville sur son joli vélo.
Mais qui l’eut cru au détour d’un quelconque dédale
un parfait inconnu, le voyant cheminer sur la dalle
le traite gratuitement, l’on peut dire pour que dalle
et sans vergogne de petite pédale.
Et rien de plus que ces deux mots,
l’insulte est un peu raide à l’encontre du gentil cyclopède.
Non rien de plus que ces deux mots
qui glorifient sans merci l’allure légère du gentilhomme à bicyclette
Je roule en cycle, se dit-il, et l’on me traite de pédale.
Si je roulais en roulotte me traiterait-on de petite fiote?
Il est à croire et je m’en rends compte un peu trop tard
qu’on a l’allure de ce par quoi l’on se transporte.
Mais l’insulte gratuite a ceci d’obsédant
qu’elle est toujours un peu vraie par où l’on se la prend.
Oui l’insulte gratuite a ceci d’obsédant
qu’elle est toujours un peu vraie par où l’on se la prend.
L’homme rentre chez lui, se saisit d’une masse
et fracasse la bicyclette en poussant des cris d’angoisse
car en détruisant le vélo, il pense retrouver
l’homme, le vrai, le fort, le beau,
car en détruisant le vélo, il se dit que plus jamais
la virilité ne viendra lui faire défaut.
Gens, chiens et feux dans le rétroviseur,
la jeep file, le moteur lui siffle un petit air dans les feuilles.
Depuis que de la bicyclette il avait fait le deuil
remplacée par un Land Rover avec un treuil.
Il se sent fort, il se sent beau,
il traite de tapettes les gens qui passent à vélo
Il se sent fort, il se sent beau,
oui quatre roues motrices c’est connu,
font que le coq se sent enfin reconnu
Son cycle file, le vent lui siffle un petit air dans les feuilles.
La grande ville lui renvoie des images de parisiennes
qu’il saisit au passage de sa petite reine.
Il se sent bien, il se sent beau
et semble tant à l’aise qu’un petit poisson dans l’eau.
Il se sent bien, il se sent beau
et trouve la vie belle dans la grande ville sur son joli vélo.
Mais qui l’eut cru au détour d’un quelconque dédale
un parfait inconnu, le voyant cheminer sur la dalle
le traite gratuitement, l’on peut dire pour que dalle
et sans vergogne de petite pédale.
Et rien de plus que ces deux mots,
l’insulte est un peu raide à l’encontre du gentil cyclopède.
Non rien de plus que ces deux mots
qui glorifient sans merci l’allure légère du gentilhomme à bicyclette
Je roule en cycle, se dit-il, et l’on me traite de pédale.
Si je roulais en roulotte me traiterait-on de petite fiote?
Il est à croire et je m’en rends compte un peu trop tard
qu’on a l’allure de ce par quoi l’on se transporte.
Mais l’insulte gratuite a ceci d’obsédant
qu’elle est toujours un peu vraie par où l’on se la prend.
Oui l’insulte gratuite a ceci d’obsédant
qu’elle est toujours un peu vraie par où l’on se la prend.
L’homme rentre chez lui, se saisit d’une masse
et fracasse la bicyclette en poussant des cris d’angoisse
car en détruisant le vélo, il pense retrouver
l’homme, le vrai, le fort, le beau,
car en détruisant le vélo, il se dit que plus jamais
la virilité ne viendra lui faire défaut.
Gens, chiens et feux dans le rétroviseur,
la jeep file, le moteur lui siffle un petit air dans les feuilles.
Depuis que de la bicyclette il avait fait le deuil
remplacée par un Land Rover avec un treuil.
Il se sent fort, il se sent beau,
il traite de tapettes les gens qui passent à vélo
Il se sent fort, il se sent beau,
oui quatre roues motrices c’est connu,
font que le coq se sent enfin reconnu