Les paroles de la chanson
« Crubelz »
Gilles Servat
Avec la fatigue du soir
Pour un travail de désespoir
Avec le mépris qu’on affiche
Quand ta colère est frêle et riche
Jamais de vacances au mois d’août
Et le crédit autour du cou
Tous les jours un travail de fou
Pour obéir à des fainéants
Qui savent quoi faire avec ton champ
Dans les salons du rendement
Paye mon vieux paysan paye
Pour tout ce qu’on essaye sur toi
Pour tes vaches plus heureuses que toi
Paye sois plouc et tais-toi
L’été à rentrer ton fourrage
Quand les autres vont sur ta plage
Tu gênes les gens dans le passage
Et tu gâches le paysage
Avec ton foin avec tes vaches
Alors on veut que tu te caches
Mais il faut bien que tu le saches
C’est pour ton bien qu’on t’fait crever
Comme disent les rats dans les cités
Pour vivre heureux vivons cachés
Trime mon vieux paysan trime
Dans la fatigue de l’été
Pour te refaire de la journée
La nuit tu rentreras ton blé
Et qui te jettera la pierre
Si tu te sépares de ta terre
N’as-tu pas peur de la misère
Peux-tu rester célibataire
Les ouvriers des arsenaux
N’ont pas ces soucis sur le dos
Et ils ont du pain sur la planche
A faire des armes pour la France
Tu deviendras bétail toi-même
A l’étable des HLM
Taille mon vieux paysan taille
C’est ce que nos maîtres désirent
Quand les bretons seront bétail
Ton pays sera leur plaisir
Pour un travail de désespoir
Avec le mépris qu’on affiche
Quand ta colère est frêle et riche
Jamais de vacances au mois d’août
Et le crédit autour du cou
Tous les jours un travail de fou
Pour obéir à des fainéants
Qui savent quoi faire avec ton champ
Dans les salons du rendement
Paye mon vieux paysan paye
Pour tout ce qu’on essaye sur toi
Pour tes vaches plus heureuses que toi
Paye sois plouc et tais-toi
L’été à rentrer ton fourrage
Quand les autres vont sur ta plage
Tu gênes les gens dans le passage
Et tu gâches le paysage
Avec ton foin avec tes vaches
Alors on veut que tu te caches
Mais il faut bien que tu le saches
C’est pour ton bien qu’on t’fait crever
Comme disent les rats dans les cités
Pour vivre heureux vivons cachés
Trime mon vieux paysan trime
Dans la fatigue de l’été
Pour te refaire de la journée
La nuit tu rentreras ton blé
Et qui te jettera la pierre
Si tu te sépares de ta terre
N’as-tu pas peur de la misère
Peux-tu rester célibataire
Les ouvriers des arsenaux
N’ont pas ces soucis sur le dos
Et ils ont du pain sur la planche
A faire des armes pour la France
Tu deviendras bétail toi-même
A l’étable des HLM
Taille mon vieux paysan taille
C’est ce que nos maîtres désirent
Quand les bretons seront bétail
Ton pays sera leur plaisir