Les paroles de la chanson
« Cracher sur ma télé »
Entre 2 Caisses
Le p’tit gars qui turbine
Tout au long d’la journée
Quand il sort de l’usine
En morceaux, rétamé
Qu’est-ce qui lui reste pauv’mec
Pour supporter la vie
Un p’tit jaune un blanc sec
Du gros rouge deux trois d’mis
C’remède à forte dose
Hélas on l’sait très bien
Ca s’termine en cirrhose
En delirium tremens
On a pourtant tous droit
Au bonheur nom de Dieu
Ma solution la v’là
Y a qu’ça qui m’rend heureux
Cracher sur ma télé
Insulter l’répondeur
Qui m’dit d’puis trois quarts d’heure
"Un instant, patientez"
Justement pas acheter
Parce que ça m’brise les choses
Les machins dont on m’cause
Dans la publicité
Balancer la radio
Par le trou des goguenots
Quel panard et ça coûte pas gros
Y en a qui sont accros
A la bouffe, maniaques
Qui s’enfilent dans l’goulot
En guise de Prozac
Des yeux de crustacés
Des narines de yack
Jusqu’à s’en faire péter
La panse et l’estomac
Y en a qui ne jurent que
Par les plaisirs du cul
Mmmh, je l’avoue, ce jeu
M’a rarement déçu
Mais pour sauter en l’air
Pour faire reluire ma gueule
Moi j’ai le truc pépère
Et j’peux faire ça tout seul
Cracher sur ma télé
Au journal de vingt heures
Voir un petit porteur
Que la bourse a baisé
Regarder l’PDG
D’la multinationale
Qui s’fait j’ter loin du bal
Comme un naze, un mauvais
Voir mener au cimetière
L’abruti d’militaire
Quel panard et ça coûte pas cher
Y en a qui vont chercher
Des produits exotiques
Qui fument des pieds paquets
Ou s’piquent aux crottes de bique
J’en connais qui z-ont b’soin
Pour combler leur psychique
D’grands horizons lointains
D’banlieue nord ou d’Belgique
Y a le pas beau à voir
’Vec ses griffes et ses dents
Qui rêvait que d’pouvoir
V’là qu’c’est not’président
Y en a qui s’mettent gourou
Y en a qui jouent les stars
Moi il m’faut rien du tout
Tant que je peux peinard
Cracher sur ma télé
Eclater mon portable
Et tous ces trucs minables
Qu’on vient m’mettre sous mon nez
La lessive à crado
La cagnotte du loto
La bagnole à turbo
Et comme c’rise sur l’gâteau
Flinguer quelques chasseurs
Faire taire dix chanteurs
Ceux qui miaulent comme des phoques en chaleur
Ecluser cent tonneaux
Pisser sur le drapeau
En braillant, et ça n’s’ra jamais trop :
"Mort aux cons!" - Y a qu’ça d’vrai mon salaud!
Tout au long d’la journée
Quand il sort de l’usine
En morceaux, rétamé
Qu’est-ce qui lui reste pauv’mec
Pour supporter la vie
Un p’tit jaune un blanc sec
Du gros rouge deux trois d’mis
C’remède à forte dose
Hélas on l’sait très bien
Ca s’termine en cirrhose
En delirium tremens
On a pourtant tous droit
Au bonheur nom de Dieu
Ma solution la v’là
Y a qu’ça qui m’rend heureux
Cracher sur ma télé
Insulter l’répondeur
Qui m’dit d’puis trois quarts d’heure
"Un instant, patientez"
Justement pas acheter
Parce que ça m’brise les choses
Les machins dont on m’cause
Dans la publicité
Balancer la radio
Par le trou des goguenots
Quel panard et ça coûte pas gros
Y en a qui sont accros
A la bouffe, maniaques
Qui s’enfilent dans l’goulot
En guise de Prozac
Des yeux de crustacés
Des narines de yack
Jusqu’à s’en faire péter
La panse et l’estomac
Y en a qui ne jurent que
Par les plaisirs du cul
Mmmh, je l’avoue, ce jeu
M’a rarement déçu
Mais pour sauter en l’air
Pour faire reluire ma gueule
Moi j’ai le truc pépère
Et j’peux faire ça tout seul
Cracher sur ma télé
Au journal de vingt heures
Voir un petit porteur
Que la bourse a baisé
Regarder l’PDG
D’la multinationale
Qui s’fait j’ter loin du bal
Comme un naze, un mauvais
Voir mener au cimetière
L’abruti d’militaire
Quel panard et ça coûte pas cher
Y en a qui vont chercher
Des produits exotiques
Qui fument des pieds paquets
Ou s’piquent aux crottes de bique
J’en connais qui z-ont b’soin
Pour combler leur psychique
D’grands horizons lointains
D’banlieue nord ou d’Belgique
Y a le pas beau à voir
’Vec ses griffes et ses dents
Qui rêvait que d’pouvoir
V’là qu’c’est not’président
Y en a qui s’mettent gourou
Y en a qui jouent les stars
Moi il m’faut rien du tout
Tant que je peux peinard
Cracher sur ma télé
Eclater mon portable
Et tous ces trucs minables
Qu’on vient m’mettre sous mon nez
La lessive à crado
La cagnotte du loto
La bagnole à turbo
Et comme c’rise sur l’gâteau
Flinguer quelques chasseurs
Faire taire dix chanteurs
Ceux qui miaulent comme des phoques en chaleur
Ecluser cent tonneaux
Pisser sur le drapeau
En braillant, et ça n’s’ra jamais trop :
"Mort aux cons!" - Y a qu’ça d’vrai mon salaud!
