Les paroles de la chanson
« Comptine »
Juliette Gréco
Jef Seppen avait tué en revenant d’Altona
Pour l’amour de Siska
Siska, c’était sa femme, une rose de Chiras
Jef avait un enfant, le gosse de Siska
Et il aimait l’enfant parce que c’est comme ça
Matelot rouge est la lanterne
Rouge est la taverne
Et la mémoire quand on dort
Rouge est le sang, le sang du mort
Mais l’enfant avec la mère ont fui, on ne sait où
Bien malin qui sait où
Jef Seppen s’est noyé dans l’estuaire de l’Escaut
Devant le vieux Rydeack et quelques caboulots
À l’heure où les lanternes s’éteignent dans les eaux
Matelot, grise est la lanterne
Grise est la taverne
L’enfant de la malédiction
C’est lui qui chante la chanson
La fille qui, devant une porte cloutée, se tient
Et fait signe aux marins
Sait à quoi s’en tenir sur les jeux du destin
Mais l’enfant sait aussi le mot de la chanson
Encore mieux que sa mère, dans la bonne version
Car le rouge est dans la lanterne
Rouge est la lanterne
C’est l’enfant qui porte la croix
De ce qui fut, est, et sera
J’ai entendu chanter un refrain dans ce temps-là
À Marseille, à Chiaia
Et d’année en année sur l’Elbe à Altona
À chaque extrémité de ce refrain connu
Un enfant protégeait un petit chien perdu
C’est une chanson comme une autre
Une chanson comme une autre
Et chacun la conserve au chaud
Soit dans sa tête ou dans sa peau
Pour l’amour de Siska
Siska, c’était sa femme, une rose de Chiras
Jef avait un enfant, le gosse de Siska
Et il aimait l’enfant parce que c’est comme ça
Matelot rouge est la lanterne
Rouge est la taverne
Et la mémoire quand on dort
Rouge est le sang, le sang du mort
Mais l’enfant avec la mère ont fui, on ne sait où
Bien malin qui sait où
Jef Seppen s’est noyé dans l’estuaire de l’Escaut
Devant le vieux Rydeack et quelques caboulots
À l’heure où les lanternes s’éteignent dans les eaux
Matelot, grise est la lanterne
Grise est la taverne
L’enfant de la malédiction
C’est lui qui chante la chanson
La fille qui, devant une porte cloutée, se tient
Et fait signe aux marins
Sait à quoi s’en tenir sur les jeux du destin
Mais l’enfant sait aussi le mot de la chanson
Encore mieux que sa mère, dans la bonne version
Car le rouge est dans la lanterne
Rouge est la lanterne
C’est l’enfant qui porte la croix
De ce qui fut, est, et sera
J’ai entendu chanter un refrain dans ce temps-là
À Marseille, à Chiaia
Et d’année en année sur l’Elbe à Altona
À chaque extrémité de ce refrain connu
Un enfant protégeait un petit chien perdu
C’est une chanson comme une autre
Une chanson comme une autre
Et chacun la conserve au chaud
Soit dans sa tête ou dans sa peau