Les paroles de la chanson
« Complainte du futur-né »
Claire Elzière
Je n’aurais eu trop de trente-six mères
Pour me dorloter quand j’étais bambin
Et non plus pas trop de trente-six pères
Pour me calotter, tant j’étais lambin
Hélas le destin, Dieu si tu préfères
Se souciant peu des malentendus
{x2:}
Vous offre un papa, vous donne une mère
Une et un c’est tout, adjugé, vendu!
Avoir des parents est obligatoire
À coups de bon temps, à coups de douleur
Ils vous ont conçu, vous êtes leur gloire
Vous êtes leur fruit, vous êtes le leur
C’est ainsi qu’un jour, une femme, un homme
S’imposent à vous sans vous consulter
{x2:}
Il suffit d’un couple qui s’aime en automne
Et vous êtes bon pour naître en été
Ainsi va la vie, elle vous apporte
Des parents que vous n’avez pu choisir
Qu’ils vous aient voulu ou non, peu importe!
C’était moins pour vous que pour le plaisir
Il n’est besoin que de quelque atmosphère
D’un tango douteux, d’un doigt de vin cuit
{x2:}
Ou plus simplement de rien d’autre à faire
Et c’est vous qui entrez dans le circuit
L’amour et l’ennui provoquent la manne
Qui vole du lit au berceau charmant
Et les soirs où la télé tombe en panne
Les matelas rient abusivement
Il est décidé, le beau mariage
Souvent un peu tard, toujours un peu tôt
{x2:}
Vous y assistez parmi les bagages
Mais vous n’êtes jamais sur la photo!
Puis vous débarquez, la mine fripée
Ceci pour ne pas vexer vos aïeux
On vous traite alors comme une poupée
Comme une poupée, vous ouvrez les yeux
C’en est fait de vous, vous êtes fait : vous êtes!
Et vous découvrez un monde effarant
{x2:}
Où l’on doit chaque jour changer de chaussettes
Sans jamais pouvoir changer de parents
Pour me dorloter quand j’étais bambin
Et non plus pas trop de trente-six pères
Pour me calotter, tant j’étais lambin
Hélas le destin, Dieu si tu préfères
Se souciant peu des malentendus
{x2:}
Vous offre un papa, vous donne une mère
Une et un c’est tout, adjugé, vendu!
Avoir des parents est obligatoire
À coups de bon temps, à coups de douleur
Ils vous ont conçu, vous êtes leur gloire
Vous êtes leur fruit, vous êtes le leur
C’est ainsi qu’un jour, une femme, un homme
S’imposent à vous sans vous consulter
{x2:}
Il suffit d’un couple qui s’aime en automne
Et vous êtes bon pour naître en été
Ainsi va la vie, elle vous apporte
Des parents que vous n’avez pu choisir
Qu’ils vous aient voulu ou non, peu importe!
C’était moins pour vous que pour le plaisir
Il n’est besoin que de quelque atmosphère
D’un tango douteux, d’un doigt de vin cuit
{x2:}
Ou plus simplement de rien d’autre à faire
Et c’est vous qui entrez dans le circuit
L’amour et l’ennui provoquent la manne
Qui vole du lit au berceau charmant
Et les soirs où la télé tombe en panne
Les matelas rient abusivement
Il est décidé, le beau mariage
Souvent un peu tard, toujours un peu tôt
{x2:}
Vous y assistez parmi les bagages
Mais vous n’êtes jamais sur la photo!
Puis vous débarquez, la mine fripée
Ceci pour ne pas vexer vos aïeux
On vous traite alors comme une poupée
Comme une poupée, vous ouvrez les yeux
C’en est fait de vous, vous êtes fait : vous êtes!
Et vous découvrez un monde effarant
{x2:}
Où l’on doit chaque jour changer de chaussettes
Sans jamais pouvoir changer de parents