Les paroles de la chanson
« Comment je m'appelle »
Anne Sylvestre
{Refrain:}
Si vous le savez comment je m’appelle
Vous me le direz, vous me le direz
Si vous le savez comment je m’appelle
Vous me le direz, je l’ai z’oublié
Vous me le direz, je l’ai z’oublié
Quand j’étais petite et que j’étais belle
On m’enrubannait de ces noms jolis
On m’appelait fleur, sucre ou bien dentelle
J’étais le soleil et j’étais la pluie
Quand je fus plus grande, hélas, à l’école
J’étais la couleur de mon tablier
On m’appelait garce, on m’appelait folle
J’étais quelques notes dans un cahier
{au Refrain}
Quand je pris quinze ans, que s’ouvrit le monde
Je crus qu’on allait enfin me nommer
Mais j’étais la moche et j’étais la ronde
J’étais la pleurniche et la mal lunée
Quand alors j’aimai, quand je fus sourire
Quand je fus envol, quand je fus lilas
J’appris que j’étais ventre et même pire
Que j’étais personne, que j’étais pas
{au Refrain}
Quand je fus berceau et puis biberonne
J’oubliai tout ça, quand je fus rosier
Puis me réveillai un matin torchonne
J’étais marmitasse et pierre d’évier
J’étais ravaudière et j’étais routine
On m’appelait soupe, on m’appelait pas
J’étais paillasson, carreau de cuisine
Et j’étais l’entrave à mes propres pas
{au Refrain}
Puis un jour, un jour du fond ma tombe
J’entendis des voix qui se rappelaient
Plaisirs et douleurs, souvenirs en trombe
Et j’étais vivante et on m’appelait
Peu importe alors l’état de la cage
Le temps qu’il faudra pour s’en évader
Je saurai quoi mettre en haut dans la marge
Pour recommencer mon nouveau cahier
Je sais maintenant comment je m’appelle
Je vous le dirai, je vous le dirai
Je sais maintenant comment je m’appelle
Et c’est pas demain que je l’oublierai
Et c’est pas demain que je l’oublierai
Si vous le savez comment je m’appelle
Vous me le direz, vous me le direz
Si vous le savez comment je m’appelle
Vous me le direz, je l’ai z’oublié
Vous me le direz, je l’ai z’oublié
Quand j’étais petite et que j’étais belle
On m’enrubannait de ces noms jolis
On m’appelait fleur, sucre ou bien dentelle
J’étais le soleil et j’étais la pluie
Quand je fus plus grande, hélas, à l’école
J’étais la couleur de mon tablier
On m’appelait garce, on m’appelait folle
J’étais quelques notes dans un cahier
{au Refrain}
Quand je pris quinze ans, que s’ouvrit le monde
Je crus qu’on allait enfin me nommer
Mais j’étais la moche et j’étais la ronde
J’étais la pleurniche et la mal lunée
Quand alors j’aimai, quand je fus sourire
Quand je fus envol, quand je fus lilas
J’appris que j’étais ventre et même pire
Que j’étais personne, que j’étais pas
{au Refrain}
Quand je fus berceau et puis biberonne
J’oubliai tout ça, quand je fus rosier
Puis me réveillai un matin torchonne
J’étais marmitasse et pierre d’évier
J’étais ravaudière et j’étais routine
On m’appelait soupe, on m’appelait pas
J’étais paillasson, carreau de cuisine
Et j’étais l’entrave à mes propres pas
{au Refrain}
Puis un jour, un jour du fond ma tombe
J’entendis des voix qui se rappelaient
Plaisirs et douleurs, souvenirs en trombe
Et j’étais vivante et on m’appelait
Peu importe alors l’état de la cage
Le temps qu’il faudra pour s’en évader
Je saurai quoi mettre en haut dans la marge
Pour recommencer mon nouveau cahier
Je sais maintenant comment je m’appelle
Je vous le dirai, je vous le dirai
Je sais maintenant comment je m’appelle
Et c’est pas demain que je l’oublierai
Et c’est pas demain que je l’oublierai