Les paroles de la chanson
« Comme un gamin »
Jean-Michel Piton
Comme un gamin
Je vivais insouciant de tout
Brûlant la vie par les deux bouts
Avec dédain
J’ouvrais pas souvent mon cartable
Préférant, cartes sur la table,
Mes copains
Mordant la nuit à belles dents
J’aimais le soleil et le vent
Du p’tit matin
Quant à mes passions, mes amours
Je les vivais au jour le jour
Sans lendemain
Bref, j’étais le maître du monde
Quand je vis les yeux d’une p’tite blonde
Comme un gamin
Depuis je tourne dans l’ fond d’ mon lit
Y a son regard qui me poursuit
Comme à Caïn
Oui, mais c’est elle qui fait la belle
Et qui déguise de dentelles
Mon traversin
Pour quelle raison (y en a-t-il une?)
J’ me retrouve assis sur la lune
Seul dans mon coin
"Qu’est-ce qui t’arrive, dis-moi un peu?
Bah, mais t’as l’air d’être amoureux
Ben, c’est malin!"
Que voulez-vous que je réponde?
Je revois les yeux d’ la p’tite blonde
Comme un gamin
Rendez-vous à trois heures et demie
J’ suis déjà prêt, il est midi
Et j’ai pas faim
Si j’ pars maintenant avec mes fleurs
Elles ont l’ temps d’ faner avant l’heure
J’aurais l’air fin
J’ fais les cent pas dans la maison
Je n’ose penser (cette question)
À un lapin
Mais non, elle avait l’air sincère
Lorsque je l’ai croisée hier
"Bon, à demain"
Et je compte chaque seconde
Qui passe dans les yeux d’ la p’tite blonde
Comme un gamin
Je me sens un peu ridicule
Non, j’y vais pas! Ça y est, j’ recule
J’ rebrousse chemin
Trop tard! La v’là! Je baisse le nez
J’ m’aperçois que j’ n’ai pas ciré
Mes mocassins
Discrètement, j’essuie mes chaussures
C’était bien la peine que j’ sois sur
Mon trente et un
Puis c’est comme un courant d’air frais
Où flotte une odeur de muguet
Un doux parfum
J’esquisse un sourire de Joconde
Devant les yeux de la p’tite blonde
Comme un gamin
J’ bredouille trois mots, j’ sais pas quoi dire!
La voilà qui se met à rire
J’ perds mes moyens
"Pour les fleurs, vous n’auriez pas dû
Je suis fleuriste au coin d’ la rue!"
Ça commence bien!
Et je reste rouge de honte
"C’est surtout le geste qui compte" dit-elle enfin
"C’est la première fois en trente ans
Qu’on m’offre les fleurs que je vends
Mais j’aime bien"
Je me noie dans des eaux profondes
Bleues comme les yeux de la p’tite blonde
Et tout devient bleu sur le monde
Elle donne un baiser, la p’tite blonde,
À un gamin
Je vivais insouciant de tout
Brûlant la vie par les deux bouts
Avec dédain
J’ouvrais pas souvent mon cartable
Préférant, cartes sur la table,
Mes copains
Mordant la nuit à belles dents
J’aimais le soleil et le vent
Du p’tit matin
Quant à mes passions, mes amours
Je les vivais au jour le jour
Sans lendemain
Bref, j’étais le maître du monde
Quand je vis les yeux d’une p’tite blonde
Comme un gamin
Depuis je tourne dans l’ fond d’ mon lit
Y a son regard qui me poursuit
Comme à Caïn
Oui, mais c’est elle qui fait la belle
Et qui déguise de dentelles
Mon traversin
Pour quelle raison (y en a-t-il une?)
J’ me retrouve assis sur la lune
Seul dans mon coin
"Qu’est-ce qui t’arrive, dis-moi un peu?
Bah, mais t’as l’air d’être amoureux
Ben, c’est malin!"
Que voulez-vous que je réponde?
Je revois les yeux d’ la p’tite blonde
Comme un gamin
Rendez-vous à trois heures et demie
J’ suis déjà prêt, il est midi
Et j’ai pas faim
Si j’ pars maintenant avec mes fleurs
Elles ont l’ temps d’ faner avant l’heure
J’aurais l’air fin
J’ fais les cent pas dans la maison
Je n’ose penser (cette question)
À un lapin
Mais non, elle avait l’air sincère
Lorsque je l’ai croisée hier
"Bon, à demain"
Et je compte chaque seconde
Qui passe dans les yeux d’ la p’tite blonde
Comme un gamin
Je me sens un peu ridicule
Non, j’y vais pas! Ça y est, j’ recule
J’ rebrousse chemin
Trop tard! La v’là! Je baisse le nez
J’ m’aperçois que j’ n’ai pas ciré
Mes mocassins
Discrètement, j’essuie mes chaussures
C’était bien la peine que j’ sois sur
Mon trente et un
Puis c’est comme un courant d’air frais
Où flotte une odeur de muguet
Un doux parfum
J’esquisse un sourire de Joconde
Devant les yeux de la p’tite blonde
Comme un gamin
J’ bredouille trois mots, j’ sais pas quoi dire!
La voilà qui se met à rire
J’ perds mes moyens
"Pour les fleurs, vous n’auriez pas dû
Je suis fleuriste au coin d’ la rue!"
Ça commence bien!
Et je reste rouge de honte
"C’est surtout le geste qui compte" dit-elle enfin
"C’est la première fois en trente ans
Qu’on m’offre les fleurs que je vends
Mais j’aime bien"
Je me noie dans des eaux profondes
Bleues comme les yeux de la p’tite blonde
Et tout devient bleu sur le monde
Elle donne un baiser, la p’tite blonde,
À un gamin