Les paroles de la chanson
« Comme un animal »
Cercle Rouge
[ SINISTRE ]
Issu des sous-sols, mon rap à moi n’est pas à vendre.
Faudrait descendre ici voir Shetan en face pour mieux comprendre.
Pourquoi les guns causent, les jeunes causent.
Explosent tous comme des bonbonnes pour avoir gain de cause.
Plus le temps de pleurer, leurré par l’état.
Effleuré par la foudre, on ne craint plus que le tonnerre s’abatte.
Mate en bas des battes les chacals se débattent comme des ruffs.
Après deviennent des loups comme dans Wolf.
Le poil dressé, le coeur glacé, l’âme percée.
Classé parmi les oufs et les bêtes blessées.
L’instinct de survie se développe.
Le bang : une salope qu’on nique, on crée nos coffee shops.
On chope très vite le sens du big dans les quartiers pauvres,
Sauve qui peut, les cages d’escaliers deviennent des cages de fauves.
De fosses où on fosse des pistes
Quand les bleus persistent, les miens résistent.
J’insiste, ici le diable existe.
Pas de fils d’avocat, y’a pas de fils de médecin.
Mon reup taffe à l’usine, notre virus n’a pas de vaccin.
Sinistre MC, comme un animal.
Pour que la banlieue sorte ses crocs avec l’instinct d’un cannibale.
{Refrain:}
Je défendrai mon territoire comme un animal, comme un animal.
Je défendrai mon territoire comme un animal.
Sortirai mes crocs avec l’instinct d’un cannibale.
Comme un animal, je manie le mic pour les bannis.
Les marginaux, pour qui les tunes, l’argent, la gloire,
Le salut ne viennent pas d’en haut,
Chacun sort ses griffes.
Se bat là où ça sent mauvais, l’état ne fout pas son pif.
Chacun sort ses crocs.
Mec, tout le monde sait qui tire profit de la merde autour des bâtiments.
On sait qui tire les fils, fout le fiel dans nos villes, nos villes dans le feu.
Donc foutons le feu dans leur ciel comme des vifs.
Le biz : n’importe qui rêve du mythe Montana.
Championnat de spliff de canna, est-ce que c’est tout ce qu’on a?
Ouvre tes pupilles. Papi, nique l’utopie.
Les hauts placés endorment des tunes, y’a pas que Bernard Tapie.
Jungle urbaine, à chaque aubaine tout le monde complote.
Ici en bas, il n’y a pas de saint même pas les meufs qu’on pelote.
Saint-Denis, cosmonaute, Gare du Nord, Beauval,
Il faut saigner le bénéfice comme un animal.
{au Refrain}
Je porte la parole des miens comme un coutelas.
Pour foutre la sono en sang, ma rime, écoute-là et ferme-là.
Le territoire que je possède,
La culture que je défends, avec l’aide de mon style, je plaide.
Pour mon ghetto, guette ou mords mon son, pote, au max
Et s’axe vers les vrais aussitôt, c’est de racaille qu’on taxe mes vibes.
Mes cris de révolte pour un meilleur futur.
Les cris des Colts et les écrits sur les murs.
Les vers méchants, les vers tranchants déchirent le voile de l’ignorance
Pour élargir mon champ de vision, ce que je vois.
C’est que d’un côté, y’a ceux qui font la loi, de l’autre
Ceux qui subissent, se taisent, moi y’a pas de ça chez moi.
Ici c’est chaud, le sort frappe souvent sans préavis.
Tu l’as vu, ici les condés tuent la vie.
Je défendrai mon territoire comme un animal.
Tisserai ma toile autour de mes tours comme une mygale.
{au Refrain}
Issu des sous-sols, mon rap à moi n’est pas à vendre.
Faudrait descendre ici voir Shetan en face pour mieux comprendre.
Pourquoi les guns causent, les jeunes causent.
Explosent tous comme des bonbonnes pour avoir gain de cause.
Plus le temps de pleurer, leurré par l’état.
Effleuré par la foudre, on ne craint plus que le tonnerre s’abatte.
Mate en bas des battes les chacals se débattent comme des ruffs.
Après deviennent des loups comme dans Wolf.
Le poil dressé, le coeur glacé, l’âme percée.
Classé parmi les oufs et les bêtes blessées.
L’instinct de survie se développe.
Le bang : une salope qu’on nique, on crée nos coffee shops.
On chope très vite le sens du big dans les quartiers pauvres,
Sauve qui peut, les cages d’escaliers deviennent des cages de fauves.
De fosses où on fosse des pistes
Quand les bleus persistent, les miens résistent.
J’insiste, ici le diable existe.
Pas de fils d’avocat, y’a pas de fils de médecin.
Mon reup taffe à l’usine, notre virus n’a pas de vaccin.
Sinistre MC, comme un animal.
Pour que la banlieue sorte ses crocs avec l’instinct d’un cannibale.
{Refrain:}
Je défendrai mon territoire comme un animal, comme un animal.
Je défendrai mon territoire comme un animal.
Sortirai mes crocs avec l’instinct d’un cannibale.
Comme un animal, je manie le mic pour les bannis.
Les marginaux, pour qui les tunes, l’argent, la gloire,
Le salut ne viennent pas d’en haut,
Chacun sort ses griffes.
Se bat là où ça sent mauvais, l’état ne fout pas son pif.
Chacun sort ses crocs.
Mec, tout le monde sait qui tire profit de la merde autour des bâtiments.
On sait qui tire les fils, fout le fiel dans nos villes, nos villes dans le feu.
Donc foutons le feu dans leur ciel comme des vifs.
Le biz : n’importe qui rêve du mythe Montana.
Championnat de spliff de canna, est-ce que c’est tout ce qu’on a?
Ouvre tes pupilles. Papi, nique l’utopie.
Les hauts placés endorment des tunes, y’a pas que Bernard Tapie.
Jungle urbaine, à chaque aubaine tout le monde complote.
Ici en bas, il n’y a pas de saint même pas les meufs qu’on pelote.
Saint-Denis, cosmonaute, Gare du Nord, Beauval,
Il faut saigner le bénéfice comme un animal.
{au Refrain}
Je porte la parole des miens comme un coutelas.
Pour foutre la sono en sang, ma rime, écoute-là et ferme-là.
Le territoire que je possède,
La culture que je défends, avec l’aide de mon style, je plaide.
Pour mon ghetto, guette ou mords mon son, pote, au max
Et s’axe vers les vrais aussitôt, c’est de racaille qu’on taxe mes vibes.
Mes cris de révolte pour un meilleur futur.
Les cris des Colts et les écrits sur les murs.
Les vers méchants, les vers tranchants déchirent le voile de l’ignorance
Pour élargir mon champ de vision, ce que je vois.
C’est que d’un côté, y’a ceux qui font la loi, de l’autre
Ceux qui subissent, se taisent, moi y’a pas de ça chez moi.
Ici c’est chaud, le sort frappe souvent sans préavis.
Tu l’as vu, ici les condés tuent la vie.
Je défendrai mon territoire comme un animal.
Tisserai ma toile autour de mes tours comme une mygale.
{au Refrain}