Les paroles de la chanson
« Cigales »
Aline Dhavré
Quand, obsédant, monte le cri, cri, cri, cri, cri
Cri des cigales sur la mer
Quand la mer démonte le temps
Le temps détraque les enfants
Quand, obsédante, vient la peur
Qu’on nous fasse des maisons bleues
Et qu’on en oublie la folie
La peur de vivre au bord du cri
Cri des étoiles à travers vent
Vent solaire et des ouragans
De comètes à travers ciels
Car s’ouvre devant nous
Un chaos de métal, de papier
Ma terre criblée de cristaux
Ravagée d’eau, ravagée d’eau
Et j’appelle à un calme nouveau
J’appelle un souffle élémentaire
Ravivant tout, ranimant tout
Faisant regain de cette terre
Et nous réinventant l’été
Même sans blé, même sans blé
Car si de très loin je vous vois
Dresser des plans nouveaux, des signes
Dans l’espace lointain de l’air
Je n’y vois rien, je n’y crois pas
Je retourne auprès des enfants
Aux corps si blancs
Qu’on leur referait bien la Terre
Et tout son bonheur végétal
Soulevant l’eau, la mer étale
Des ressources infinies de verts
Herbe, fougère, algue, corail
Sous le ciel éclaté, cristal
Mais obsédant monte ce cri, cri, cri, cri
Cri de machines à l’envers
Machine à remonter le temps
Quand rien ne revient en arrière
Et je sais, je sens qu’il est temps
Qu’il est temps d’accorder le la
Sur la merveille ou l’épouvante
Enfin temps d’emporter sa tente
Ou de se réinventer soi
Je ne t’invite qu’au silence
Au silence énorme de toi
En toi le monde prend naissance
Et tu ne t’en aperçois pas
Que de bruit dans ta tête ouverte
Au petit matin rouge ou vert
Les bruits de toute une planète
Et qu’en faire, qu’en faire? Rien
Vois les temps bougent sous le ciel
Entends-tu le chant des cigognes?
Il faudra changer de saison
Ta saison d’homme, ta saison d’homme
Partir en soi comme on se noie
A travers des sables mouvants
Reparaître toujours devant soi démuni
Et naître et se renaître
Et sans fin commencer
Sans trop savoir vers quelle terreur
Ou vers quel bonheur d’autres temps
T’entraîne la fusée-miroir
Dans le grand désert du dedans
Arrachons nos masques de loups
Perçons-nous les yeux, les oreilles
Que viennent les temps magiciens
Les temps merveilles, les temps merveilles
Cri des cigales sur la mer
Quand la mer démonte le temps
Le temps détraque les enfants
Quand, obsédante, vient la peur
Qu’on nous fasse des maisons bleues
Et qu’on en oublie la folie
La peur de vivre au bord du cri
Cri des étoiles à travers vent
Vent solaire et des ouragans
De comètes à travers ciels
Car s’ouvre devant nous
Un chaos de métal, de papier
Ma terre criblée de cristaux
Ravagée d’eau, ravagée d’eau
Et j’appelle à un calme nouveau
J’appelle un souffle élémentaire
Ravivant tout, ranimant tout
Faisant regain de cette terre
Et nous réinventant l’été
Même sans blé, même sans blé
Car si de très loin je vous vois
Dresser des plans nouveaux, des signes
Dans l’espace lointain de l’air
Je n’y vois rien, je n’y crois pas
Je retourne auprès des enfants
Aux corps si blancs
Qu’on leur referait bien la Terre
Et tout son bonheur végétal
Soulevant l’eau, la mer étale
Des ressources infinies de verts
Herbe, fougère, algue, corail
Sous le ciel éclaté, cristal
Mais obsédant monte ce cri, cri, cri, cri
Cri de machines à l’envers
Machine à remonter le temps
Quand rien ne revient en arrière
Et je sais, je sens qu’il est temps
Qu’il est temps d’accorder le la
Sur la merveille ou l’épouvante
Enfin temps d’emporter sa tente
Ou de se réinventer soi
Je ne t’invite qu’au silence
Au silence énorme de toi
En toi le monde prend naissance
Et tu ne t’en aperçois pas
Que de bruit dans ta tête ouverte
Au petit matin rouge ou vert
Les bruits de toute une planète
Et qu’en faire, qu’en faire? Rien
Vois les temps bougent sous le ciel
Entends-tu le chant des cigognes?
Il faudra changer de saison
Ta saison d’homme, ta saison d’homme
Partir en soi comme on se noie
A travers des sables mouvants
Reparaître toujours devant soi démuni
Et naître et se renaître
Et sans fin commencer
Sans trop savoir vers quelle terreur
Ou vers quel bonheur d’autres temps
T’entraîne la fusée-miroir
Dans le grand désert du dedans
Arrachons nos masques de loups
Perçons-nous les yeux, les oreilles
Que viennent les temps magiciens
Les temps merveilles, les temps merveilles