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Les paroles de la chanson
« Chicken quest »
Naheulband

Oyez oyez, damoiselles, damoiseaux,
Laissez-vous conter la quête des poulets :
Voici l’histoire d’un valeureux héros,
Frais comme l’aube, aussi preux qu’un navet...
Né à Loubet, non loin de Valtordu,
Fameux pour ses chaises et son fromage cru
Au lait de furet, affiné sous les pieds,
On sait qu’il est bon quand poussent les champignons...
Avec un pain aux airelles, j’vous dit pas...
Le munster à côté c’est fade comme du nougat!
Rempailleurs de chaises, ses parents étaient
Et son grand-père des volailles élevait. (Piou piou piou)
Par un matin, un drame est survenu :
Dans la basse-cour les poulets n’étaient plus...
L’enfant perçut un signe du destin
Au fond de son cœur et de ses intestins...

Voici le ranger du chaos,
Le pourfendeur des sept poulets,
S’en allant par monts et par vaux,
Par-delà les granges à fumier.

À dix pas d’la volière
Son premier adversaire,
Adorateur de Dlul,
Il le trouva par terre,
Ronflant à faire des bulles.

C’est nul, c’est nul, c’est nul, c’est nul,
Ça démarre très très mal, c’est nul...

Le deuxième dans la lice,
Tout un champ de maïs,
Venait de picorer,
Boursoufflé de délices
Se laissa ramasser

Mauvais, mauvais, mauvais, mauvais,
Au fond ton héros n’a rien fait!

Voici le ranger du chaos,
Le pourfendeur des sept poulets,
S’en allant par monts et par vaux,
Par-delà les granges à fumier.

Plus fort, si l’ennemi est mort,
Plus grand, monté sur un banc,
Plus beau, pour ceux qui le voient de dos,
Plus bleu, quand c’est dangereux,
Plus plein, de rêves que d’entrain,
Plus gras, qu’une charrette de confit d’oie!

Au sommet du clocher
Se croyait bien caché
Le troisième volatile;
Mais le vent a soufflé :
Il tomba comme une tuile...

Débile, débile, débile, débile,
Tu parles d’une quête,c’est trop facile!

Le quatrième fuyard,
De loin le plus fêtard,
D’hormones s’était farci;
Le ranger s’en empare
En pleine betterave party...

Pourri, pourri, pourri, pourri,
Ton héros il est trop moisi!

Pour le plus joueur, il dû faire des fouilles,
Dans chaque maison se prendre des coups d’pieds,
Mais à la taverne, il entendit ouille!
L’animal venait de se faire plumer;

Sur la grand’ route le vainqueur était fier,
Quand le sixième poulet surgit furieux,
Si aveuglé d’vouloir venger ses frères,
Qu’il ne vit pas du champ sortir les bœufs... et sprotch.

Le septième ce fut le coq,
Seigneur glorieux de la basse-cour,
Rapide, paré à tous les chocs,
Son seul point faible c’était l’amour...

Alors le ranger s’est déguisé :
D’un bec et de plumes il s’est encollé;
Puis il s’approcha du gallinacé,
Par ses charmes il tenta de l’appâter.
Messire le coq fut aussitôt séduit,
Et sur cette poule, enthousiaste, il fondit;
Dans la cohue de plumes qui suivit,
On ne sut plus du tout qui était qui!

La la la...

Je suis le ranger du chaos,
Je fus pris pour une poulette;’
Et mon grand-père qu’était miro,
M’embrocha d’un coup d’arbalète.

Blessé, c’est bien fait pour toi;
Percé, mais à quel endroit?
Sanglant, va pleurer chez ta maman!
Champion, t’aura un biberon;
Gagnant, ou alors du flan;
Guerrier ou alors euuhh... du riz
Du riz, du riz, du, du riz...
Au lait!