Les paroles de la chanson
« Chez elle »
Natacha Ezdra
Chez elle, ça sent le jasmin, l’eau de rose et l’Eau de Guerlain
Ça sent toujours un peu le bain, même dans l’escalier
Elle vous reçoit sans façon, dans la fourrure et le mouton
Le lit au milieu du salon, toujours hospitalier
Elle danse avec les mots, avec les silences
Toujours prête à nier l’évidence
Elle fait tourner les guéridons de la tête aux hommes
Et lasse le cœur des buveurs de rhum
Chez elle, ça sent le vin lourd, la liqueur et la pomme au four
Ça sent toujours un peu l’amour, même dans la cuisine
Elle vous invite en hiver, dans les feux follets de l’enfer
Les yeux fermés, le corps ouvert, à boire un verre de gin
Elle chante l’eau-de-vie, l’eau de la vie la hante
Les ombres de la nuit, ses amarantes
Elle fait tourner les verres à vin, la tête aux filles
Et le jeu des joueuses de manille
Chez elle, ça sent le santal, le lotus, la fleur de Népal
Ça sent toujours un peu le mâle, même dans le jardin
Et pour ne pas vous faire frémir, en vous lisant votre avenir
Elle vous baise, avec plaisir, les lignes de la main
Elle joue à tout ce qui se joue à plusieurs
Pour un mois, pour la nuit, pour une heure
Elle fait tourner la tête à vous, la tête à moi
Et vous tombez toujours dans ses bras
Elle fait tourner la tête à vous, la tête à moi
Et vous tombez toujours dans ses bras
Ça sent toujours un peu le bain, même dans l’escalier
Elle vous reçoit sans façon, dans la fourrure et le mouton
Le lit au milieu du salon, toujours hospitalier
Elle danse avec les mots, avec les silences
Toujours prête à nier l’évidence
Elle fait tourner les guéridons de la tête aux hommes
Et lasse le cœur des buveurs de rhum
Chez elle, ça sent le vin lourd, la liqueur et la pomme au four
Ça sent toujours un peu l’amour, même dans la cuisine
Elle vous invite en hiver, dans les feux follets de l’enfer
Les yeux fermés, le corps ouvert, à boire un verre de gin
Elle chante l’eau-de-vie, l’eau de la vie la hante
Les ombres de la nuit, ses amarantes
Elle fait tourner les verres à vin, la tête aux filles
Et le jeu des joueuses de manille
Chez elle, ça sent le santal, le lotus, la fleur de Népal
Ça sent toujours un peu le mâle, même dans le jardin
Et pour ne pas vous faire frémir, en vous lisant votre avenir
Elle vous baise, avec plaisir, les lignes de la main
Elle joue à tout ce qui se joue à plusieurs
Pour un mois, pour la nuit, pour une heure
Elle fait tourner la tête à vous, la tête à moi
Et vous tombez toujours dans ses bras
Elle fait tourner la tête à vous, la tête à moi
Et vous tombez toujours dans ses bras