Les paroles de la chanson
« Chargez ! »
Adolphe Bérard
Dans un profond ravin, massés en escadrons
Retenant leurs chevaux piaffant d’impatience
Des dragons, l’œil en feu, s’élèvent en jurons
Contre une inaction qui pèse à leur vaillance
C’est que, depuis le jour, gronde au loin le canon
Ils voudraient, eux aussi, prendre part à la lutte
Enfin, le garde-à-vous sonne, ivresse sans nom!
Leur chef lance ces mots que l’écho répercute
{Refrain:}
Chargez!
Chargez, sabre au poing, bride aux dents!
Vaillants dragons, fils des tempêtes
Entendez les appels stridents
Que font retentir les trompettes
Sabrez sans pitié, sans quartier
Narguant les balles, la mitraille
Cet ennemi qui, trop altier,
Derrière ses canons nous raille!
S’élançant aussitôt plus vite que l’éclair
Ventre à terre franchissent fossés, fondrières
Sous leur poids le sol tremble, on n’entend plus dans l’air
Que le bruit des fourreaux heurtant les étrivières
Nul obstacle ne peut arrêter leur effort
Jamais combat ne vit une charge pareille
Tous savent bien pourtant qu’ils volent vers la mort
Mais la voix du devoir leur murmure à l’oreille
{au Refrain}
L’ennemi les reçoit par un torrent de fer
Les balles, en frappant sur les casques, crépitent
Qu’importe, sabre haut et le sourire amer
Nos dragons, sans un cri, leur course précipitent
Mais tout à coup leur chef qui semblait jusqu’alors
Invulnérable, tombe, au front blessé, tout pâle
On veut le secourir quand, s’accrochant au mors
De son noble coursier, lui s’écrie en un râle
{au Refrain}
Retenant leurs chevaux piaffant d’impatience
Des dragons, l’œil en feu, s’élèvent en jurons
Contre une inaction qui pèse à leur vaillance
C’est que, depuis le jour, gronde au loin le canon
Ils voudraient, eux aussi, prendre part à la lutte
Enfin, le garde-à-vous sonne, ivresse sans nom!
Leur chef lance ces mots que l’écho répercute
{Refrain:}
Chargez!
Chargez, sabre au poing, bride aux dents!
Vaillants dragons, fils des tempêtes
Entendez les appels stridents
Que font retentir les trompettes
Sabrez sans pitié, sans quartier
Narguant les balles, la mitraille
Cet ennemi qui, trop altier,
Derrière ses canons nous raille!
S’élançant aussitôt plus vite que l’éclair
Ventre à terre franchissent fossés, fondrières
Sous leur poids le sol tremble, on n’entend plus dans l’air
Que le bruit des fourreaux heurtant les étrivières
Nul obstacle ne peut arrêter leur effort
Jamais combat ne vit une charge pareille
Tous savent bien pourtant qu’ils volent vers la mort
Mais la voix du devoir leur murmure à l’oreille
{au Refrain}
L’ennemi les reçoit par un torrent de fer
Les balles, en frappant sur les casques, crépitent
Qu’importe, sabre haut et le sourire amer
Nos dragons, sans un cri, leur course précipitent
Mais tout à coup leur chef qui semblait jusqu’alors
Invulnérable, tombe, au front blessé, tout pâle
On veut le secourir quand, s’accrochant au mors
De son noble coursier, lui s’écrie en un râle
{au Refrain}