Les paroles de la chanson
« Chanson vieillotte »
Jacques Douai
Mourir si délicatement,
Qu’on ne sente aucun mouvement,
Passer de la vie à trépas,
Sans qu’on entende un bruit de pas.
Mourir si délicatement,
Qu’il n’y ait pas d’enterrement,
D’absoute ni de libera,
Ni pleurs ni fleurs ni embarras.
Mourir si délicatement,
Qu’on en oublie le testament,
Mourir si loin du cimetière,
Qu’on en oublie jusqu’aux prières.
Mourir au bord d’une fenêtre,
Si poliment que le vent même,
Ne s’en aperçoive qu’à peine.
Mourir pendant qu’un air de flûte,
Dessine au loin son arabesque,
Ne pas mourir mais mourir presque.
Cela se dit mourir, ma belle,
Cela se dit mourir d’amour.
Qu’on ne sente aucun mouvement,
Passer de la vie à trépas,
Sans qu’on entende un bruit de pas.
Mourir si délicatement,
Qu’il n’y ait pas d’enterrement,
D’absoute ni de libera,
Ni pleurs ni fleurs ni embarras.
Mourir si délicatement,
Qu’on en oublie le testament,
Mourir si loin du cimetière,
Qu’on en oublie jusqu’aux prières.
Mourir au bord d’une fenêtre,
Si poliment que le vent même,
Ne s’en aperçoive qu’à peine.
Mourir pendant qu’un air de flûte,
Dessine au loin son arabesque,
Ne pas mourir mais mourir presque.
Cela se dit mourir, ma belle,
Cela se dit mourir d’amour.