Les paroles de la chanson
« Chanson pour victor jara »
Michel Bühler
On a trouvé Victor
Sur le bord du chemin,
Plus de vie dans le corps
Et massacrées les mains
Veilleur, passeur d’espoir
L’ écrivait des chansons
Touchait à la guitare
Jara était son nom
C’était le onzième jour
D’un septembre au Chili
Blindés, passants qui courent
Dans la ville ébahie
Les brutes militaires
Des casernes jaillies
Les avions, la poussière
Et les bombes et les cris
{Refrain:}
Le peuple uni, jamais
Ne sera vaincu, non!
Le peuple uni, jamais
N’inclinera le front!
C’est au stade d’abord
Qu’ils ont été parqués
Les promis à la mort
Les déjà sacrifiés
"Le chanteur, c’est bien toi?"
Demande un officier
Victor le fixe droit
Dans les yeux, sans ciller
C’était le onzième jour
D’un septembre au Chili
Trente ans... Le temps qui court
N’apporte pas l’oubli
Venu de Washington
A peine déguisé
L’ordre implacable tonne
"Tuez la liberté!"
{au Refrain}
Qui chante le bonheur
Et la fraternité?
Celui-là fait-il peur
Aux barbares casqués?
A coups de crosses on a
Fracassé ses poignets
"Joue maintenant, Jara!"
Avant de l’achever
C’était un onzième jour
De septembre à Santiago
On l’a, dans les faubourgs,
Jeté dans un ruisseau
Et personne depuis
N’a demandé pardon
Pour les années de nuit,
Pour tous les compagnons
Non personne, là-bas
N’a montré de remords
L’honneur, on connaît pas
Dans les états-majors!
{au Refrain, x2}
Sur le bord du chemin,
Plus de vie dans le corps
Et massacrées les mains
Veilleur, passeur d’espoir
L’ écrivait des chansons
Touchait à la guitare
Jara était son nom
C’était le onzième jour
D’un septembre au Chili
Blindés, passants qui courent
Dans la ville ébahie
Les brutes militaires
Des casernes jaillies
Les avions, la poussière
Et les bombes et les cris
{Refrain:}
Le peuple uni, jamais
Ne sera vaincu, non!
Le peuple uni, jamais
N’inclinera le front!
C’est au stade d’abord
Qu’ils ont été parqués
Les promis à la mort
Les déjà sacrifiés
"Le chanteur, c’est bien toi?"
Demande un officier
Victor le fixe droit
Dans les yeux, sans ciller
C’était le onzième jour
D’un septembre au Chili
Trente ans... Le temps qui court
N’apporte pas l’oubli
Venu de Washington
A peine déguisé
L’ordre implacable tonne
"Tuez la liberté!"
{au Refrain}
Qui chante le bonheur
Et la fraternité?
Celui-là fait-il peur
Aux barbares casqués?
A coups de crosses on a
Fracassé ses poignets
"Joue maintenant, Jara!"
Avant de l’achever
C’était un onzième jour
De septembre à Santiago
On l’a, dans les faubourgs,
Jeté dans un ruisseau
Et personne depuis
N’a demandé pardon
Pour les années de nuit,
Pour tous les compagnons
Non personne, là-bas
N’a montré de remords
L’honneur, on connaît pas
Dans les états-majors!
{au Refrain, x2}