Les paroles de la chanson
« Chanson des commères »
Tri Yann
Ecoutez la chanson des banalités
Qu’aiment tant raconter les commères du quartier
En se plaignant qu’en France y aurait trop d’émigrés
Qui font pourtant le travail dont veulent pas les Français.
Ecoutez ce que disent les commères du quartier :
"Nos Parisiens sont tous rassemblés
Dans les manufactures et puis sur les chantiers.
Ils cherchent de l’ouvrage, ils ne peuvent en trouver
Pendant que les étrangers "volent" le pain des Français.
Partout à Saint-Ouen, il y a des Marocains
Et pendant ce temps-là, les Français travaillent pas."
{Refrain}
C’est pas des manières, comme disent les commères,
Que c’est les étrangers qui trouvent à s’embaucher.
C’est pas tout, écoutez ce qu’elles ont rajouté :
"Notre grande ville est remplie d’émigrés,
Nos parisiens ne peuvent plus les supporter.
Si ça continue, il va falloir guetter
Et suivre les étrangers pour voir où s’embaucher.
A Villacoublay, il y a des Portugais"
{Au refrain}
"Un "vrai Français", ça vaut trois émigrés,
D’ailleurs, dès qu’il fait beau, ils ne veulent plus travailler,
Au pic, à la pelle, ils préfèrent le lit,
Pour peupler Paris et la banlieue de bandits.
Au Mont-Valérien, il y a des Italiens"
{Au refrain}
"Ça" se nourrit presque à l’oeil, "ça" traîne dans les cafés,
"Ça" se couche par dizaines dans une chambre à coucher,
C’est tout juste à peine s’ils veulent être payés,
Les patrons sont gâtés, c’est bien leur meilleur marché.
C’est aux Batignolles qu’il y a des Espagnols."
{au Refrain}
"C’est aux employeurs que je m’adresse maintenant,
Prenez un "vrai Français" et vous serez contents,
Ils sont bien honnêtes ainsi que les travailleurs,
Ils nous font honneur et je vous dis qu’ils ont du coeur.
A Rueil-Malmaison, il y a des Bretons
Et pendant ce temps-là les Français travaillent pas."
C’est pas des manières comme disent les commères,
Que c’est les "étrangers" qui trouvent à s’embaucher.
Qu’aiment tant raconter les commères du quartier
En se plaignant qu’en France y aurait trop d’émigrés
Qui font pourtant le travail dont veulent pas les Français.
Ecoutez ce que disent les commères du quartier :
"Nos Parisiens sont tous rassemblés
Dans les manufactures et puis sur les chantiers.
Ils cherchent de l’ouvrage, ils ne peuvent en trouver
Pendant que les étrangers "volent" le pain des Français.
Partout à Saint-Ouen, il y a des Marocains
Et pendant ce temps-là, les Français travaillent pas."
{Refrain}
C’est pas des manières, comme disent les commères,
Que c’est les étrangers qui trouvent à s’embaucher.
C’est pas tout, écoutez ce qu’elles ont rajouté :
"Notre grande ville est remplie d’émigrés,
Nos parisiens ne peuvent plus les supporter.
Si ça continue, il va falloir guetter
Et suivre les étrangers pour voir où s’embaucher.
A Villacoublay, il y a des Portugais"
{Au refrain}
"Un "vrai Français", ça vaut trois émigrés,
D’ailleurs, dès qu’il fait beau, ils ne veulent plus travailler,
Au pic, à la pelle, ils préfèrent le lit,
Pour peupler Paris et la banlieue de bandits.
Au Mont-Valérien, il y a des Italiens"
{Au refrain}
"Ça" se nourrit presque à l’oeil, "ça" traîne dans les cafés,
"Ça" se couche par dizaines dans une chambre à coucher,
C’est tout juste à peine s’ils veulent être payés,
Les patrons sont gâtés, c’est bien leur meilleur marché.
C’est aux Batignolles qu’il y a des Espagnols."
{au Refrain}
"C’est aux employeurs que je m’adresse maintenant,
Prenez un "vrai Français" et vous serez contents,
Ils sont bien honnêtes ainsi que les travailleurs,
Ils nous font honneur et je vous dis qu’ils ont du coeur.
A Rueil-Malmaison, il y a des Bretons
Et pendant ce temps-là les Français travaillent pas."
C’est pas des manières comme disent les commères,
Que c’est les "étrangers" qui trouvent à s’embaucher.