Les paroles de la chanson
« Chanson de bilbao »
Catherine Sauvage
L’bal à Bill, à Bilbao, Bilbao, Bilbao.
C’était l’plus beau bal de tout le continent.
T’avais à gogo l’bruit et l’rêve,
L’bruit et l’rêve, l’bruit et l’rêve
Et tout c’que tout le monde offre à ses enfants
Quand on entrait dans cet établissement.
Je n’sais pas trop si c’genre de truc vous aurait plu.
On riait en buvant comme des perdus.
Sur l’parquet, l’herbe poussait dru.
Par le toit la lune verte passait
Et pis la musique, là, vraiment, on t’en donnait pour ton fric.
Joe, rejoue la musiqu’de c’temps-là.
{Refrain:}
Vieille lune de Bilbao, que l’amour était beau.
Vieille lune de Bilbao, fume ton cigare là-haut.
Vieille lune de Bilbao, jamais j’te ferai dégaut.
Vieille lune de Bilbao, tu laches pas les poteaux.
Je n’sais pas trop si c’genre de truc vous aurait plu,
Mais c’était l’plus chouette,
C’était l’plus chouette,
C’était l’plus chouette
Du monde entier.
Au bal d’Bill, à Bilbao, Bilbao, Bilbao,
Un beau jour fin mai en l’an mil neuf cent huit,
Quat’mecs s’amenèrent plein d’galette,
Plein d’galette, plein d’galette.
Raconter tout ce qu’ils ont fait, j’pourrais pas
Mais si vous étiez arrivés ce jour-là,
Je n’sais pas trop si c’genre de truc vous aurait plu.
On riait en buvant comme des perdus.
Sur l’parquet, l’herbe poussait dru.
Par le toit la lune verte passait
Les quat’gars d’Frisco
Tiraient des coups de browning
A qui mieux-mieux
Et par dessus la musique continuait.
{Refrain}
L’bal d’Bill, à Bilbao, Bilbao,
Aujourd’hui tout est repeint, tout est décent,
Plantes grasses et glaces ordinaires, ordinaires,
Comme dans tous les autres établissements
Mais si vous venez à passer ce jour-là,
Ça vous plaira peut-être bien, on ne sait pas.
Moi ça m’fait d’la peine. On peut plus rigoler.
Y a plus d’herbe sur le parquet.
La lune verte, elle a fait ses paquets
Et pis la musique, vraiment, on a honte pour son fric.
Joe, rejoue la musiqu’de c’temps-là.
{Refrain}
C’était l’plus beau bal de tout le continent.
T’avais à gogo l’bruit et l’rêve,
L’bruit et l’rêve, l’bruit et l’rêve
Et tout c’que tout le monde offre à ses enfants
Quand on entrait dans cet établissement.
Je n’sais pas trop si c’genre de truc vous aurait plu.
On riait en buvant comme des perdus.
Sur l’parquet, l’herbe poussait dru.
Par le toit la lune verte passait
Et pis la musique, là, vraiment, on t’en donnait pour ton fric.
Joe, rejoue la musiqu’de c’temps-là.
{Refrain:}
Vieille lune de Bilbao, que l’amour était beau.
Vieille lune de Bilbao, fume ton cigare là-haut.
Vieille lune de Bilbao, jamais j’te ferai dégaut.
Vieille lune de Bilbao, tu laches pas les poteaux.
Je n’sais pas trop si c’genre de truc vous aurait plu,
Mais c’était l’plus chouette,
C’était l’plus chouette,
C’était l’plus chouette
Du monde entier.
Au bal d’Bill, à Bilbao, Bilbao, Bilbao,
Un beau jour fin mai en l’an mil neuf cent huit,
Quat’mecs s’amenèrent plein d’galette,
Plein d’galette, plein d’galette.
Raconter tout ce qu’ils ont fait, j’pourrais pas
Mais si vous étiez arrivés ce jour-là,
Je n’sais pas trop si c’genre de truc vous aurait plu.
On riait en buvant comme des perdus.
Sur l’parquet, l’herbe poussait dru.
Par le toit la lune verte passait
Les quat’gars d’Frisco
Tiraient des coups de browning
A qui mieux-mieux
Et par dessus la musique continuait.
{Refrain}
L’bal d’Bill, à Bilbao, Bilbao,
Aujourd’hui tout est repeint, tout est décent,
Plantes grasses et glaces ordinaires, ordinaires,
Comme dans tous les autres établissements
Mais si vous venez à passer ce jour-là,
Ça vous plaira peut-être bien, on ne sait pas.
Moi ça m’fait d’la peine. On peut plus rigoler.
Y a plus d’herbe sur le parquet.
La lune verte, elle a fait ses paquets
Et pis la musique, vraiment, on a honte pour son fric.
Joe, rejoue la musiqu’de c’temps-là.
{Refrain}