Les paroles de la chanson
« Ce soir la nuit n'est pas venue »
Claire Elzière
Ce soir, la nuit n’est pas venue
Le soleil nonchalant flemmarde
Une invitation campagnarde
L’a retenu
En avait assez, le soleil,
De cette vie de funambule
De l’aube jusqu’au crépuscule
Toujours pareille
Et, bien avant soleil couchant,
Il a stoppé sans plus attendre
À l’abri d’un petit bois tendre
Comme le sous-préfet aux champs
Il était au bout du rouleau
Toujours tourner, tourner sans trêve
Près d’un ruisseau, enfin, il rêve
La tête à l’ombre et pieds dans l’eau
Il a pendu sa montre au clou
Tant pis pour le cadran solaire
Plus de rendez-vous, plus d’horaires
Un point c’est tout
Ce que les nocturnes en diront?
On verra bien, il s’en balance
Il avait besoin de vacances
Ils attendront!
Et toi et moi ne savons plus
Regards rivés sur la pendule
Quel est ce temps qui capitule
Pourquoi tout ce jour superflu?
Et notre divan qui sait tout
De nos moindres joies, moindres plaintes
Attend vainement la mi-teinte
Du soir, pour se donner à nous
Hors du temps où le soleil s’étend
Bien aise, il étale sa flamme
Y a pas de quoi en faire un drame
On ira au bout tout autant
Le monde entier scrute les nues
Au ciel, les étoiles s’inquiètent
Phébus flâne dans les violettes
Ce soir, la nuit n’est pas venue
Le soleil nonchalant flemmarde
Une invitation campagnarde
L’a retenu
En avait assez, le soleil,
De cette vie de funambule
De l’aube jusqu’au crépuscule
Toujours pareille
Et, bien avant soleil couchant,
Il a stoppé sans plus attendre
À l’abri d’un petit bois tendre
Comme le sous-préfet aux champs
Il était au bout du rouleau
Toujours tourner, tourner sans trêve
Près d’un ruisseau, enfin, il rêve
La tête à l’ombre et pieds dans l’eau
Il a pendu sa montre au clou
Tant pis pour le cadran solaire
Plus de rendez-vous, plus d’horaires
Un point c’est tout
Ce que les nocturnes en diront?
On verra bien, il s’en balance
Il avait besoin de vacances
Ils attendront!
Et toi et moi ne savons plus
Regards rivés sur la pendule
Quel est ce temps qui capitule
Pourquoi tout ce jour superflu?
Et notre divan qui sait tout
De nos moindres joies, moindres plaintes
Attend vainement la mi-teinte
Du soir, pour se donner à nous
Hors du temps où le soleil s’étend
Bien aise, il étale sa flamme
Y a pas de quoi en faire un drame
On ira au bout tout autant
Le monde entier scrute les nues
Au ciel, les étoiles s’inquiètent
Phébus flâne dans les violettes
Ce soir, la nuit n’est pas venue