Les paroles de la chanson
« Ce n'est pas la même chose »
Louis Lynel
En hiver, dans un lit, le froid vous glace
Couvert jusqu’à s’étouffer
On n’ peut pas s’ réchauffer!
Engourdi, l’on n’ose pas même changer d’ place
On n’ songe pas, les pieds gelés,
A rigoler!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Comme on a sous les draps
Quatre pieds, quatre bras
On les mélange ou on les superpose
Tant et si bien
Qu’on n’ sait plus quels sont les siens!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose!
Pas besoin d’ ces cruchons
Qui fuient par le bouchon
Seul au dodo
Ça vous fait froid dans le dos!
Quand on est deux
On est joliment mieux!
L’ grand Julot disait : Pour descendre un type
Faire le coup du père François
Bien des fois, j’ai les foies!
Car l’on peut, entre nous, prendre la pipe
Et se faire casser la gueule
Si qu’on est seul!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Pendant que dans les reins
On colle un coup d’ surin
Votre copain, au même instant, dépose
Un coup d’ citron
Bien appliqué dans l’ plastron!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose!
On divise le travail
On peut faire le détail
Seul, on s’ presse trop
On fait du mauvais boulot
Quand on est deux
On est bien moins nerveux!
Aujourd’hui, la plus noire de toutes les guignes
C’est d’avoir comme vous et moi
Le téléphone chez soi!
Par hasard, quand on est seul sur la ligne
C’est à peine si l’on entend
De temps en temps
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Oh! alors pour le coup
On n’entend rien du tout
Ensemble on crie : Retirez-vous, je cause!
Mais c’est réglé
Aucun ne veut s’en aller!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
l’un crie : Allô... allô!
L’autre vous répond : Ballot
Seul, on est fou
De n’avoir personne au bout!
Quand on est deux
On devient fou furieux!
Maintenant que l’on a gagné la guerre
John Bull nous dit tendrement :
Embrassons les Allemands!
Moi, j’oublie tout ce qu’ils ont pu vous faire!
Vous êtes bien bons, disons-nous,
Parlez pour vous!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Faut pas s’ débrouiller
Sur le dos d’ ses alliés
N’avez-vous pas signé toutes les clauses
De ce traité
Que l’on veut escamoter?
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Rappelez-vous qu’à Verdun
Nos cœurs n’en faisaient qu’un!
Dans ce mauvais pas
Vous-mêmes ne disiez-vous pas :
Quand on est deux
Yes, ça va beaucoup mieux?
Mais malgré tout le mal que je me donne
Je m’ rends compte que mon refrain
Chanté seul manque d’entrain
Il faudrait qu’une personne fût assez bonne
Pour m’aider un tout p’tit peu
Allons, monsieur!
{Refrain:}
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Encore un p’tit effort
Ce n’est pas assez fort!
Dès qu’on est vingt, la musique s’impose
Quand on est cent
Ça devient étourdissant!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
J’ vous entends pas beaucoup
Mettez-en un bon coup
Faire le solo
Ce n’est pas très rigolo
Quand on est deux
Cela va beaucoup mieux!
Couvert jusqu’à s’étouffer
On n’ peut pas s’ réchauffer!
Engourdi, l’on n’ose pas même changer d’ place
On n’ songe pas, les pieds gelés,
A rigoler!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Comme on a sous les draps
Quatre pieds, quatre bras
On les mélange ou on les superpose
Tant et si bien
Qu’on n’ sait plus quels sont les siens!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose!
Pas besoin d’ ces cruchons
Qui fuient par le bouchon
Seul au dodo
Ça vous fait froid dans le dos!
Quand on est deux
On est joliment mieux!
L’ grand Julot disait : Pour descendre un type
Faire le coup du père François
Bien des fois, j’ai les foies!
Car l’on peut, entre nous, prendre la pipe
Et se faire casser la gueule
Si qu’on est seul!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Pendant que dans les reins
On colle un coup d’ surin
Votre copain, au même instant, dépose
Un coup d’ citron
Bien appliqué dans l’ plastron!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose!
On divise le travail
On peut faire le détail
Seul, on s’ presse trop
On fait du mauvais boulot
Quand on est deux
On est bien moins nerveux!
Aujourd’hui, la plus noire de toutes les guignes
C’est d’avoir comme vous et moi
Le téléphone chez soi!
Par hasard, quand on est seul sur la ligne
C’est à peine si l’on entend
De temps en temps
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Oh! alors pour le coup
On n’entend rien du tout
Ensemble on crie : Retirez-vous, je cause!
Mais c’est réglé
Aucun ne veut s’en aller!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
l’un crie : Allô... allô!
L’autre vous répond : Ballot
Seul, on est fou
De n’avoir personne au bout!
Quand on est deux
On devient fou furieux!
Maintenant que l’on a gagné la guerre
John Bull nous dit tendrement :
Embrassons les Allemands!
Moi, j’oublie tout ce qu’ils ont pu vous faire!
Vous êtes bien bons, disons-nous,
Parlez pour vous!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Faut pas s’ débrouiller
Sur le dos d’ ses alliés
N’avez-vous pas signé toutes les clauses
De ce traité
Que l’on veut escamoter?
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Rappelez-vous qu’à Verdun
Nos cœurs n’en faisaient qu’un!
Dans ce mauvais pas
Vous-mêmes ne disiez-vous pas :
Quand on est deux
Yes, ça va beaucoup mieux?
Mais malgré tout le mal que je me donne
Je m’ rends compte que mon refrain
Chanté seul manque d’entrain
Il faudrait qu’une personne fût assez bonne
Pour m’aider un tout p’tit peu
Allons, monsieur!
{Refrain:}
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
Encore un p’tit effort
Ce n’est pas assez fort!
Dès qu’on est vingt, la musique s’impose
Quand on est cent
Ça devient étourdissant!
Quand on est deux, ce n’est pas la même chose
J’ vous entends pas beaucoup
Mettez-en un bon coup
Faire le solo
Ce n’est pas très rigolo
Quand on est deux
Cela va beaucoup mieux!
