Les paroles de la chanson
« Carnet d'une égérie »
La Ruda Salska
Quand la haine est "sur le feu", bouillante te nébuleuse,
Elle suinte sur les tempes en perles huileuse...
Et quand pullulant sur les plaies purulentes,
Elle saigne à blanc l’essaim d’abeilles des âmes fiévreuses...
Elle marmite et gémit dans l’étuve de l’inconscient!
Elle croupit dans la lie qui cuve en nos esprits impatients!
Elle se nourrit du pus, l’égérie spolie confiante!
Elle tarit et repue, le ver charrie sa fiente!
Quand elle déborde! Elle nous fait dire "qu’elle soigne"!
Quand ellle emporte avis de chacun!
Quand elle déborde! Elle nous fait jouir de "sa poigne"!
Qu’elle ne comporte aucun risque aucun!....
Et abondent les motifs, elle inonde et convainc!
Quand elle égorge à crie, que tout le corps expire,
Le cou se tord a rire à bout de pitié!...
Et quand les yeux exorbités, elle exhort au délire,
Exporte son empire pour mieux éclater!....
Elle refoule dans la rue des égouts de l’indigence!
Elle se rue dans la foule qui "porte aux cous la corde qu’on lui sert"!
C’est la curée des fous!
La louve a faim de vengence!
Qu’importe qu’on ne trouve que "des boucs émissaires"!...
Quand elle déborde! Qui ne suit pas le courant....
Quand elle emporte les cris de chacun!
Quand elle déborde!.... Essuie le joug du torrent!
Qu’elle ne comporte aucun risque aucun!...
Elle prends les trait du bien, on ne s’effraye plus de rien!
Elle sourit, féline et lascive, effleure ses gants de bourreau....
Choisit les coeurs à la dérive et pique d’épines de rose,
Le désir de celui qui la suit imprudement...
...La mante s’ouvre à lui... Puis elle tue son amant!....
Elle étoufe, elle se plis, supplie qu’on "lui ouvre enfin"!
Elle souffre "à l’agonie" dit-elle, tourne en son ’lit de défunt"
A genoux, elle expie, appelle "au secours" afin qu’on lui retire le verou...
...Puis elle tue sons gardien!...
"La haine appelle la haine!"
Mais si elle rend con et fier qu’on n’y voit pas là le blason du caractère!...
"La haine appelle la haine!"
Mais qu’on souffle sur la braise, me souffle l’idée qu’elle nous baise!....
Qu’elle nous baise!
Quand elle déborde!...Quand elle emporte!....
Quand elle déborde!...Quand elle emporte!....
Elle suinte sur les tempes en perles huileuse...
Et quand pullulant sur les plaies purulentes,
Elle saigne à blanc l’essaim d’abeilles des âmes fiévreuses...
Elle marmite et gémit dans l’étuve de l’inconscient!
Elle croupit dans la lie qui cuve en nos esprits impatients!
Elle se nourrit du pus, l’égérie spolie confiante!
Elle tarit et repue, le ver charrie sa fiente!
Quand elle déborde! Elle nous fait dire "qu’elle soigne"!
Quand ellle emporte avis de chacun!
Quand elle déborde! Elle nous fait jouir de "sa poigne"!
Qu’elle ne comporte aucun risque aucun!....
Et abondent les motifs, elle inonde et convainc!
Quand elle égorge à crie, que tout le corps expire,
Le cou se tord a rire à bout de pitié!...
Et quand les yeux exorbités, elle exhort au délire,
Exporte son empire pour mieux éclater!....
Elle refoule dans la rue des égouts de l’indigence!
Elle se rue dans la foule qui "porte aux cous la corde qu’on lui sert"!
C’est la curée des fous!
La louve a faim de vengence!
Qu’importe qu’on ne trouve que "des boucs émissaires"!...
Quand elle déborde! Qui ne suit pas le courant....
Quand elle emporte les cris de chacun!
Quand elle déborde!.... Essuie le joug du torrent!
Qu’elle ne comporte aucun risque aucun!...
Elle prends les trait du bien, on ne s’effraye plus de rien!
Elle sourit, féline et lascive, effleure ses gants de bourreau....
Choisit les coeurs à la dérive et pique d’épines de rose,
Le désir de celui qui la suit imprudement...
...La mante s’ouvre à lui... Puis elle tue son amant!....
Elle étoufe, elle se plis, supplie qu’on "lui ouvre enfin"!
Elle souffre "à l’agonie" dit-elle, tourne en son ’lit de défunt"
A genoux, elle expie, appelle "au secours" afin qu’on lui retire le verou...
...Puis elle tue sons gardien!...
"La haine appelle la haine!"
Mais si elle rend con et fier qu’on n’y voit pas là le blason du caractère!...
"La haine appelle la haine!"
Mais qu’on souffle sur la braise, me souffle l’idée qu’elle nous baise!....
Qu’elle nous baise!
Quand elle déborde!...Quand elle emporte!....
Quand elle déborde!...Quand elle emporte!....