Les paroles de la chanson
« Cadarache »
Francesca Solleville
À l’abri des fusils
Dans le thym, le genièvre
Où vivaient sans soucis
L’écureuil et le lièvre
Les lapins, les perdrix
À l’abri des fusils
Des pièges, des braconnes
Au printemps l’anémone
C’était fait pour durer
Mais un jour on s’étonne
Comme tout a changé
Les bêtes et les fleurs
On a fait tant de nids
Qu’on n’a rien vu venir
Messieurs les ingénieurs
À la porte d’en face
On voudrait bien savoir
Un peu ce qui se passe
Quels oiseaux vont nicher
Dans vos arbres d’acier
Qui jamais ne bourgeonnent?
Là finit l’anémone,
Là finit l’olivier
Et la Durance est triste
Dans vos jardins sans fleurs
À l’abri des touristes
Veille seul dans la nuit
L’œil d’un sens interdit
Est-ce une autre réserve?
Que met-on en conserve
Dans vos étés tout nus?
Le ciel bleu de la fête
N’a plus rien à se mettre
Que des murs de barrages
Pendant des kilomètres
C’est dans le paysage
Comme une déchirure
Un grand trou dans les arbres
Tête contre les murs
On voudrait bien savoir
Si c’est vrai ce qu’on dit {x2}
Messieurs les ingénieurs
Si c’est vrai qu’on vous cache
On voudrait bien savoir
Pourquoi tournent les heures
Du temps qui nous fait peur
Ici, à Cadarache
Dans le thym, le genièvre
Où vivaient sans soucis
L’écureuil et le lièvre
Les lapins, les perdrix
À l’abri des fusils
Des pièges, des braconnes
Au printemps l’anémone
C’était fait pour durer
Mais un jour on s’étonne
Comme tout a changé
Les bêtes et les fleurs
On a fait tant de nids
Qu’on n’a rien vu venir
Messieurs les ingénieurs
À la porte d’en face
On voudrait bien savoir
Un peu ce qui se passe
Quels oiseaux vont nicher
Dans vos arbres d’acier
Qui jamais ne bourgeonnent?
Là finit l’anémone,
Là finit l’olivier
Et la Durance est triste
Dans vos jardins sans fleurs
À l’abri des touristes
Veille seul dans la nuit
L’œil d’un sens interdit
Est-ce une autre réserve?
Que met-on en conserve
Dans vos étés tout nus?
Le ciel bleu de la fête
N’a plus rien à se mettre
Que des murs de barrages
Pendant des kilomètres
C’est dans le paysage
Comme une déchirure
Un grand trou dans les arbres
Tête contre les murs
On voudrait bien savoir
Si c’est vrai ce qu’on dit {x2}
Messieurs les ingénieurs
Si c’est vrai qu’on vous cache
On voudrait bien savoir
Pourquoi tournent les heures
Du temps qui nous fait peur
Ici, à Cadarache