Les paroles de la chanson
« Ça dégénère »
Les Nèg' Marrons
Ça dégénère pour un oui on pour un nom
La routine quotidienne met les jeunes sous pression
Y a-t-il une solution pour calmer l’attention
Avant l’hémorragie interne, avant l’autodestruction
Je suis témoin d’une effrayante réalité, les blocs stressent, ma cité va craquer, j’assiste au quotidien à des échanges des rivalités, entre jeunes du même clan, du même sang, du même quartier.
Tous se testent, tous veulent prouver -Ca part en testos
Tous veulent gagner le respect -Ca sort les bastos
Tous veulent brasser les billets -Ca trahit les soces
Tous ces problèmes font qu’beaucoup finissent dans la fosse!
Et c’est la merde...Laisse, c’est l’bordel les p’tits ont banni le droit d’aînesse, ils sortent le pushka, le slasch et ils n’hésitent pas, ils blessent même ceux qu’ils avaient pour idoles, ne sont que du décor, ras-le-bol des ch’mins qui mènent à la mor
t ou sous écrou beaucoup ont déjà donné les va-et-vient du tié-quart hélas ’faut tout abandonner
Hélas souvent seuls ceux qui sont allés le savent, à leur insu, d’autres agissent commettent des fautes graves, c’est de pire en pire et chuis pas fier quand j’regarde nos vies, savoir mes amis enfermés de Fleury à Ony, triste état des lieux auquel je ne
peux faire face, sans réagir, pour que chacun retrouve sa place.
Ça dégénère pour un oui on pour un nom
La routine quotidienne met les jeunes sous pression
Y a-t-il une solution pour calmer l’attention
Avant l’hémorragie interne, avant l’autodestruction
{x2}
Mec ça se dégrade, le terrain est miné, j’ai l’cul posé sur une grenade, la jeunesse sort les crocs et craque, l’atmosphère est trop crade, y’ a plus d’petits ni grands, tous les gamins veulent prendre du grade!
Ecoute-moi en effet, c’est une réalité, pour un oui puor un non les jeunes sont prêts à s’entretuer, la grisaille du bitume rend les estrits enragés:
"putain, y s’la raconte, ce batard, y m’fout la rage!"
Que d’la haine dans les regard, que des insultes dans les bouches, les générations changent l’ambiance y est d’plus en plus louche. Combien finissent à la haine ou sur un lit d’hôpital, combien d’embrouilles minables ont laissé du sang sur la dalle?
On appréhende les jours de peur d’apprendre une sale nouvelle, les douleurs sont profondes, aux abords de nos ruelles.
Ça dégénère pour un oui on pour un nom
La routine quotidienne met les jeunes sous pression
Y a-t-il une solution pour calmer l’attention
Avant l’hémorragie interne, avant l’autodestruction
{x2}
La rue m’a enlevé trop de frères, j’imagine la même pour toi, est-ce dont le prix à payer, lorsqu’on évolue là-bas? A qui le tour le démon tourne autour de nous comme un vautour autour de moi, l’effectif diminue de jour en jour. Même les anges ont des coe
urs de pierre, plus de sentiments, plus d’repères, dur de distinguer les amis des ennemis c’est clair! D’la même façon que la rue peut nous unir, elle peut nous diviser, chacun défend ses intérêts, peu importe le prix à payer! Combien de temps va-t-on ten
ir, avant que ma cité explose, plus les jour se succèdent, notre univers devient morose, on expose les faits pour ceux qui détiennent les solutions, Ben-J et Jacky sonnent l’alarme avant l’autodestruction.
Ça dégénère pour un oui on pour un nom
La routine quotidienne met les jeunes sous pression
Y a-t-il une solution pour calmer l’attention
Avant l’hémorragie interne, avant l’autodestruction
(x4)
La routine quotidienne met les jeunes sous pression
Y a-t-il une solution pour calmer l’attention
Avant l’hémorragie interne, avant l’autodestruction
Je suis témoin d’une effrayante réalité, les blocs stressent, ma cité va craquer, j’assiste au quotidien à des échanges des rivalités, entre jeunes du même clan, du même sang, du même quartier.
Tous se testent, tous veulent prouver -Ca part en testos
Tous veulent gagner le respect -Ca sort les bastos
Tous veulent brasser les billets -Ca trahit les soces
Tous ces problèmes font qu’beaucoup finissent dans la fosse!
Et c’est la merde...Laisse, c’est l’bordel les p’tits ont banni le droit d’aînesse, ils sortent le pushka, le slasch et ils n’hésitent pas, ils blessent même ceux qu’ils avaient pour idoles, ne sont que du décor, ras-le-bol des ch’mins qui mènent à la mor
t ou sous écrou beaucoup ont déjà donné les va-et-vient du tié-quart hélas ’faut tout abandonner
Hélas souvent seuls ceux qui sont allés le savent, à leur insu, d’autres agissent commettent des fautes graves, c’est de pire en pire et chuis pas fier quand j’regarde nos vies, savoir mes amis enfermés de Fleury à Ony, triste état des lieux auquel je ne
peux faire face, sans réagir, pour que chacun retrouve sa place.
Ça dégénère pour un oui on pour un nom
La routine quotidienne met les jeunes sous pression
Y a-t-il une solution pour calmer l’attention
Avant l’hémorragie interne, avant l’autodestruction
{x2}
Mec ça se dégrade, le terrain est miné, j’ai l’cul posé sur une grenade, la jeunesse sort les crocs et craque, l’atmosphère est trop crade, y’ a plus d’petits ni grands, tous les gamins veulent prendre du grade!
Ecoute-moi en effet, c’est une réalité, pour un oui puor un non les jeunes sont prêts à s’entretuer, la grisaille du bitume rend les estrits enragés:
"putain, y s’la raconte, ce batard, y m’fout la rage!"
Que d’la haine dans les regard, que des insultes dans les bouches, les générations changent l’ambiance y est d’plus en plus louche. Combien finissent à la haine ou sur un lit d’hôpital, combien d’embrouilles minables ont laissé du sang sur la dalle?
On appréhende les jours de peur d’apprendre une sale nouvelle, les douleurs sont profondes, aux abords de nos ruelles.
Ça dégénère pour un oui on pour un nom
La routine quotidienne met les jeunes sous pression
Y a-t-il une solution pour calmer l’attention
Avant l’hémorragie interne, avant l’autodestruction
{x2}
La rue m’a enlevé trop de frères, j’imagine la même pour toi, est-ce dont le prix à payer, lorsqu’on évolue là-bas? A qui le tour le démon tourne autour de nous comme un vautour autour de moi, l’effectif diminue de jour en jour. Même les anges ont des coe
urs de pierre, plus de sentiments, plus d’repères, dur de distinguer les amis des ennemis c’est clair! D’la même façon que la rue peut nous unir, elle peut nous diviser, chacun défend ses intérêts, peu importe le prix à payer! Combien de temps va-t-on ten
ir, avant que ma cité explose, plus les jour se succèdent, notre univers devient morose, on expose les faits pour ceux qui détiennent les solutions, Ben-J et Jacky sonnent l’alarme avant l’autodestruction.
Ça dégénère pour un oui on pour un nom
La routine quotidienne met les jeunes sous pression
Y a-t-il une solution pour calmer l’attention
Avant l’hémorragie interne, avant l’autodestruction
(x4)