Les paroles de la chanson
« Bref »
Barbara
La fille, pour son plaisir
Choisit le matelot.
L’eau voulut des navires
Pour voguer à son eau.
L’homme choisit la guerre
Pour jouer au soldat
Et partit pour la faire
Sur l’air de "Ca ira".
Bref, chacun possédait
Ce qu’il avait souhaité.
Moi, je voulais un homme
Ni trop laid, ni trop beau
Qui promènerait l’amour
Sur les coins de ma peau
Un homme qui, au petit matin
Me prendrait par la main
Pour m’emmener croquer
Un rayon de soleil.
Moi, je voulais un homme.
A chacun sa merveille
Et la vie, en passant
Un jour, me l’amena.
Puis, la fille prit des coups
Par son beau matelot.
La guerre, en plein mois d’août
Nous faucha le soldat.
Le navire qui passait
Juste à ce moment-là
Le navire qui passait
Prit l’eau et puis coula.
Bref, on ne sait pourquoi
Mais tout se renversa.
Moi, je pris en plein cœur
Un éclat de son rire
Quand il jeta mon bonheur
Dans la fosse aux souvenirs.
Je le vis s’en aller
Emportant mon soleil
Emportant mes étés.
J’avais voulu un homme.
J’aurais dû me méfier :
Cette garce de vie
Un jour, me le reprit.
Qu’importe si la vie
Nous donne et nous reprend
Puisqu’ici-bas, tout n’est
Que recommencement.
La fille, pour son plaisir
Reprendra des matelots.
On refera des navires
Pour le ventre de l’eau.
Y aura toujours des guerres
Pour jouer aux soldats
Qui s’en iront les faire
Sur l’air de "Ca ira".
Eh ben moi, je reprendrai un homme.
Pas de mal à ça
Un homme.
Les hommes, j’aime ça.
Un homme, un homme, un homme...
Choisit le matelot.
L’eau voulut des navires
Pour voguer à son eau.
L’homme choisit la guerre
Pour jouer au soldat
Et partit pour la faire
Sur l’air de "Ca ira".
Bref, chacun possédait
Ce qu’il avait souhaité.
Moi, je voulais un homme
Ni trop laid, ni trop beau
Qui promènerait l’amour
Sur les coins de ma peau
Un homme qui, au petit matin
Me prendrait par la main
Pour m’emmener croquer
Un rayon de soleil.
Moi, je voulais un homme.
A chacun sa merveille
Et la vie, en passant
Un jour, me l’amena.
Puis, la fille prit des coups
Par son beau matelot.
La guerre, en plein mois d’août
Nous faucha le soldat.
Le navire qui passait
Juste à ce moment-là
Le navire qui passait
Prit l’eau et puis coula.
Bref, on ne sait pourquoi
Mais tout se renversa.
Moi, je pris en plein cœur
Un éclat de son rire
Quand il jeta mon bonheur
Dans la fosse aux souvenirs.
Je le vis s’en aller
Emportant mon soleil
Emportant mes étés.
J’avais voulu un homme.
J’aurais dû me méfier :
Cette garce de vie
Un jour, me le reprit.
Qu’importe si la vie
Nous donne et nous reprend
Puisqu’ici-bas, tout n’est
Que recommencement.
La fille, pour son plaisir
Reprendra des matelots.
On refera des navires
Pour le ventre de l’eau.
Y aura toujours des guerres
Pour jouer aux soldats
Qui s’en iront les faire
Sur l’air de "Ca ira".
Eh ben moi, je reprendrai un homme.
Pas de mal à ça
Un homme.
Les hommes, j’aime ça.
Un homme, un homme, un homme...