Les paroles de la chanson
« Borinqueño »
Bernard Lavilliers
C’était Porto Rico
C’était humide et chaud
C’était nègre et latin
On claquait nos dollars
Au bout d’un long comptoir
Dont on cherchait la fin
L’amour a des bas noirs, des hauts talons vernis
Et des lèvres de sang.
Lorsque monte la nuit et que les blancs sont gris
Dans les bars de Saint-Juan.
J’avais un seul ami
Comptant quelques années
De sommeil en retard
Le plus fort des dockers
Quand il était à terre
En sortant du mitard
II se foutait du fric
De la mort et des flics
Tout le monde l’aimait
Quand on avait tout bu,
On sortait dans la rue
Et la salsa disait:
Si le diable ne nous reçoit pas dignement
De l’enfer, nous prendrons le gouvernement!
C’était Porco Rico
Où y’a que des bagouses
Et puis des dents en or
Quand la Margarita
Fait tourner la salsa.
A réveiller les morts
Y’avait Ray Barretto
Théo Féliciano
Ismael Miranda et Willy Rossario
Cuivres, basse, piano, timbales congas.
Noire la pluie tropicale
Rouge le néon du club
En reflet sur la rue
Au bar des Caraïbes
Y’a plus que des pirates et quelques ingénues
Ici Porto Rico, capitale Salsa
Paris, je te salue
Y’avait sûrement des plages, des cocotiers, du sable
Mais je les ai pas vus!
C’était humide et chaud
C’était nègre et latin
On claquait nos dollars
Au bout d’un long comptoir
Dont on cherchait la fin
L’amour a des bas noirs, des hauts talons vernis
Et des lèvres de sang.
Lorsque monte la nuit et que les blancs sont gris
Dans les bars de Saint-Juan.
J’avais un seul ami
Comptant quelques années
De sommeil en retard
Le plus fort des dockers
Quand il était à terre
En sortant du mitard
II se foutait du fric
De la mort et des flics
Tout le monde l’aimait
Quand on avait tout bu,
On sortait dans la rue
Et la salsa disait:
Si le diable ne nous reçoit pas dignement
De l’enfer, nous prendrons le gouvernement!
C’était Porco Rico
Où y’a que des bagouses
Et puis des dents en or
Quand la Margarita
Fait tourner la salsa.
A réveiller les morts
Y’avait Ray Barretto
Théo Féliciano
Ismael Miranda et Willy Rossario
Cuivres, basse, piano, timbales congas.
Noire la pluie tropicale
Rouge le néon du club
En reflet sur la rue
Au bar des Caraïbes
Y’a plus que des pirates et quelques ingénues
Ici Porto Rico, capitale Salsa
Paris, je te salue
Y’avait sûrement des plages, des cocotiers, du sable
Mais je les ai pas vus!