Les paroles de la chanson
« Bonheur »
Michèle Bernard
Tu voudrais lire tous les livres
Rattraper tant d’années perdues
Danser des heures et parfois suivre
Sur la route des inconnus {x2}
Tu voudrais pouvoir tout saisir
La main, la pensée, le couteau
Te coucher tard, te lever tôt
Savoir la douleur, le plaisir
Tu voudrais pouvoir caresser
Tous les cous, toutes les épaules
Entre tous les draps te glisser
Tomber les masques et les rôles {x2}
Bonheur, bonheur, désir comme un appel
Bonheur, tout ce qui vit te fait envie
Bonheur, tu te jettes à l’eau, tu souris
Désire et tu commences à vivre
Tu te souviens du pensionnat
Qui a peint en gris ton enfance
T’a ficelée, te laissant là
Pleine de peurs et de défenses {x2}
Morne, médiocre et sans désir
Tu pressentais cette existence
Qu’on t’imposerait comme le silence
Pour t’empêcher de réagir
Mais dans l’ombre du grand dortoir
Tu guettais, sombre et vénéneuse
Et tu crachais dans ton mouchoir
Quand s’éloignait la religieuse {x2}
Bonheur, bonheur, refus comme un souvenir
Bonheur, dont la tête enfin se nettoie
Bonheur, tu sais ce que tu ne veux pas
Refuse et tu commences à vivre
Les injustices et le mépris
Qui ont tout pouvoir pour détruire
Tu les traques et lorsque tu cries
Personne n’a envie de rire {x2}
Face à l’étau qui se resserre
Tes rêves sont si exigeants
Tu voudrais réveiller les gens
Et changer leur peur en colère
Pour qu’un jour ils aient des enfants
Qui mettraient, et sans plus attendre,
Le vieux monde à feu et à sang
Pour enfin pourvoir être tendres {x2}
Bonheur, bonheur, combat, comme une pierre
Bonheur, sous nos frondes tous ces pantins
Bonheur, perdront leur classe et leur maintien
Combat et tu commences à vivre
Rattraper tant d’années perdues
Danser des heures et parfois suivre
Sur la route des inconnus {x2}
Tu voudrais pouvoir tout saisir
La main, la pensée, le couteau
Te coucher tard, te lever tôt
Savoir la douleur, le plaisir
Tu voudrais pouvoir caresser
Tous les cous, toutes les épaules
Entre tous les draps te glisser
Tomber les masques et les rôles {x2}
Bonheur, bonheur, désir comme un appel
Bonheur, tout ce qui vit te fait envie
Bonheur, tu te jettes à l’eau, tu souris
Désire et tu commences à vivre
Tu te souviens du pensionnat
Qui a peint en gris ton enfance
T’a ficelée, te laissant là
Pleine de peurs et de défenses {x2}
Morne, médiocre et sans désir
Tu pressentais cette existence
Qu’on t’imposerait comme le silence
Pour t’empêcher de réagir
Mais dans l’ombre du grand dortoir
Tu guettais, sombre et vénéneuse
Et tu crachais dans ton mouchoir
Quand s’éloignait la religieuse {x2}
Bonheur, bonheur, refus comme un souvenir
Bonheur, dont la tête enfin se nettoie
Bonheur, tu sais ce que tu ne veux pas
Refuse et tu commences à vivre
Les injustices et le mépris
Qui ont tout pouvoir pour détruire
Tu les traques et lorsque tu cries
Personne n’a envie de rire {x2}
Face à l’étau qui se resserre
Tes rêves sont si exigeants
Tu voudrais réveiller les gens
Et changer leur peur en colère
Pour qu’un jour ils aient des enfants
Qui mettraient, et sans plus attendre,
Le vieux monde à feu et à sang
Pour enfin pourvoir être tendres {x2}
Bonheur, bonheur, combat, comme une pierre
Bonheur, sous nos frondes tous ces pantins
Bonheur, perdront leur classe et leur maintien
Combat et tu commences à vivre