Les paroles de la chanson
« Bon débarras »
Juliette
Un sac, un pneu, une vieille marmite,
Un tube de cyanolite, un cordon de hamac
Une porte de frigidaire, du cambouis, des godasses
Une moitié d’essuie-glace, un cabas de grand-mère
Un guidon de vespa, une gouttière en plexi
Des rideaux beiges ou gris, d’où je suis on voit pas
Et tout ça, ça pourrit sous la neige qui fond
C’est un mystère profond, devinez où je suis
Et le souffle du vent qui emmène à grand-peine
L’odeur de pyralène vers un jardin d’enfants
Et c’est mis et c’est là et c’est n’importe quoi
On n’aime plus, on n’aime pas et puis bon débarras!
Un pied, un bras, un pas sur une mine
Une jambe en résine, une langue de bois
C’est le Sud et le Nord, la coque de l’Amoco
C’est vaseux Seveso, c’est vaseux Seveso
Une perceuse et des clous, une seringue dans le sable
Une fiancée gonflable, des p’tits trous, des p’tits trous
Des trucs qu’on n’a pas b’soin, des machins qu’on regrette
Un restant de schtroumpfette, j’ vois pas bien, je suis loin
Il pleut des cacahuètes et des pales d’hélico
C’est Nicolas Hulot qui sauvera la planète
Un sac, un pneu, Loana Magazine
De beaux trucs faits en Chine pour de pauv’ gens heureux
C’est la saison des rats, des bidons de gel-douche
C’est après nous les mouches et puis bon débarras!
Une carotte, un bâton, une entrée pour le golfe
C’est Joseph et Adolf dans un photomaton
C’est du flan, des salades et ça date pas d’hier
Les faucons en prière et les aigles malades
Un sac, un pneu, des manies, des menottes
Deux aiguilles qui trottent, un horrible tic-tac
C’est trop tard, et tant mieux, pour emmerder les gens
C’est le vide et le vent, c’est de l’eau dans mes yeux
{x2:}
Un jour comme ça, tu verras, tu verras
Un jour, on nous jettera et puis bon débarras
Un tube de cyanolite, un cordon de hamac
Une porte de frigidaire, du cambouis, des godasses
Une moitié d’essuie-glace, un cabas de grand-mère
Un guidon de vespa, une gouttière en plexi
Des rideaux beiges ou gris, d’où je suis on voit pas
Et tout ça, ça pourrit sous la neige qui fond
C’est un mystère profond, devinez où je suis
Et le souffle du vent qui emmène à grand-peine
L’odeur de pyralène vers un jardin d’enfants
Et c’est mis et c’est là et c’est n’importe quoi
On n’aime plus, on n’aime pas et puis bon débarras!
Un pied, un bras, un pas sur une mine
Une jambe en résine, une langue de bois
C’est le Sud et le Nord, la coque de l’Amoco
C’est vaseux Seveso, c’est vaseux Seveso
Une perceuse et des clous, une seringue dans le sable
Une fiancée gonflable, des p’tits trous, des p’tits trous
Des trucs qu’on n’a pas b’soin, des machins qu’on regrette
Un restant de schtroumpfette, j’ vois pas bien, je suis loin
Il pleut des cacahuètes et des pales d’hélico
C’est Nicolas Hulot qui sauvera la planète
Un sac, un pneu, Loana Magazine
De beaux trucs faits en Chine pour de pauv’ gens heureux
C’est la saison des rats, des bidons de gel-douche
C’est après nous les mouches et puis bon débarras!
Une carotte, un bâton, une entrée pour le golfe
C’est Joseph et Adolf dans un photomaton
C’est du flan, des salades et ça date pas d’hier
Les faucons en prière et les aigles malades
Un sac, un pneu, des manies, des menottes
Deux aiguilles qui trottent, un horrible tic-tac
C’est trop tard, et tant mieux, pour emmerder les gens
C’est le vide et le vent, c’est de l’eau dans mes yeux
{x2:}
Un jour comme ça, tu verras, tu verras
Un jour, on nous jettera et puis bon débarras