Les paroles de la chanson
« Blues pour jean martin »
Boris Vian
Ce soir
Ce soir la lune a mis les voiles
Le vent a chassé les étoiles
Et dans le noir
Les rues désertes ont le cafard
Ce soir
La nuit se glisse sous les portes
Paralysant la ville morte
Jusqu’au matin
J’vais faire un blues pour Jean Martin
Il travaillait comme comptable
Dans une quincaillerie en gros
Une maison très respectable
Pleine de seaux et pleine de brocs
Il habitait une chambre
Où y avait un lavabo
Un lit dur et une table
Un tapis mais pas d’rideaux
Jean Martin... Jean Martin
La fin du mois est tell’ment loin
Un soir
La lune brillait dans le ciel tendre
Et les étoiles semblaient attendre
Les amoureux
Et Jean Martin était heureux
Un soir
Sur le banc près de la rivière
Il allait r’trouver la caissière
Du magasin
C’était la fête à Jean Martin
Il s’est assis tout près d’elle
A respiré son parfum
Il a dit vous êtes belle
Si on se mariait demain
Elle a ri comme une folle
Elle a dit vous êtes saoul
L’amour c’est des fariboles
Payez-moi, j’couche avec vous
Jean Martin, Jean Martin
Tes rêves bleus sont tell’ment loin
Alors
La lune s’est mise à trembler
Et les étoiles se sont plantées
Comme des coins
Droit dans le cœur de Jean Martin
Alors
Pour ne plus voir le beau visage
Pour conserver son rêve sage
Comme un ballot
Jean Martin s’est jeté à l’eau
Jean Martin... Jean Martin
La fin du mois est tell’ment loin...
Ce soir la lune a mis les voiles
Le vent a chassé les étoiles
Et dans le noir
Les rues désertes ont le cafard
Ce soir
La nuit se glisse sous les portes
Paralysant la ville morte
Jusqu’au matin
J’vais faire un blues pour Jean Martin
Il travaillait comme comptable
Dans une quincaillerie en gros
Une maison très respectable
Pleine de seaux et pleine de brocs
Il habitait une chambre
Où y avait un lavabo
Un lit dur et une table
Un tapis mais pas d’rideaux
Jean Martin... Jean Martin
La fin du mois est tell’ment loin
Un soir
La lune brillait dans le ciel tendre
Et les étoiles semblaient attendre
Les amoureux
Et Jean Martin était heureux
Un soir
Sur le banc près de la rivière
Il allait r’trouver la caissière
Du magasin
C’était la fête à Jean Martin
Il s’est assis tout près d’elle
A respiré son parfum
Il a dit vous êtes belle
Si on se mariait demain
Elle a ri comme une folle
Elle a dit vous êtes saoul
L’amour c’est des fariboles
Payez-moi, j’couche avec vous
Jean Martin, Jean Martin
Tes rêves bleus sont tell’ment loin
Alors
La lune s’est mise à trembler
Et les étoiles se sont plantées
Comme des coins
Droit dans le cœur de Jean Martin
Alors
Pour ne plus voir le beau visage
Pour conserver son rêve sage
Comme un ballot
Jean Martin s’est jeté à l’eau
Jean Martin... Jean Martin
La fin du mois est tell’ment loin...