Les paroles de la chanson
« Blues indigo »
Julien Clerc
Persans, gouttières ou mistigris,
Si la nuit tous les chats sont gris,
Les hommes aussi sont tous égaux
Quand tombe cette chappe indigo.
Ciment de poussière et d’ennui
Qui descend autour de minuit
Sur les pavés, les quais de gare,
Les arrivées, les cases-départ
Des jeux de l’oie perdus d’avance
Quand les dés roulent sans qu’on les lance...
Sans quand les lance...
On fouille aussi dans les poubelles
Des souvenirs, on se rappelle
Des princesses et des cendrillons,
Des éphémères, des papillons
Qui tournaient dans les abat-jours
De nos palais de rois d’un jour.
On se bat dans les terrains vagues.
Eux font leurs griffes, on fait des tags
Et des marelles, mais pas de chance,
La boîte tombe pas où on la lance,
Où on la lance,
Où on la lance...
Chat des palaces, voleurs, voyous,
Des favelas ou du bayou,
Qu’on soit Mozart ou John Coltrane,
C’est toujours le même blues qu’on traîne.
Faudrait, sur la carte du Tendre,
Des Touaregs pour nous attendre,
Quelques repères et des sherpas,
Des guides, des boussoles, des compas
Ou des Livingstone dans nos jungles,
Moins de foin, un peu plus d’épingles,
Des camions entiers d’amoureuses,
De mygales, de mante-religieuses,
Que nos appels aux ambulances,
Elles les entendent quand on les lance,
Quand on les lance,
Quand on les lance...
Si la nuit tous les chats sont gris,
Les hommes aussi sont tous égaux
Quand tombe cette chappe indigo.
Ciment de poussière et d’ennui
Qui descend autour de minuit
Sur les pavés, les quais de gare,
Les arrivées, les cases-départ
Des jeux de l’oie perdus d’avance
Quand les dés roulent sans qu’on les lance...
Sans quand les lance...
On fouille aussi dans les poubelles
Des souvenirs, on se rappelle
Des princesses et des cendrillons,
Des éphémères, des papillons
Qui tournaient dans les abat-jours
De nos palais de rois d’un jour.
On se bat dans les terrains vagues.
Eux font leurs griffes, on fait des tags
Et des marelles, mais pas de chance,
La boîte tombe pas où on la lance,
Où on la lance,
Où on la lance...
Chat des palaces, voleurs, voyous,
Des favelas ou du bayou,
Qu’on soit Mozart ou John Coltrane,
C’est toujours le même blues qu’on traîne.
Faudrait, sur la carte du Tendre,
Des Touaregs pour nous attendre,
Quelques repères et des sherpas,
Des guides, des boussoles, des compas
Ou des Livingstone dans nos jungles,
Moins de foin, un peu plus d’épingles,
Des camions entiers d’amoureuses,
De mygales, de mante-religieuses,
Que nos appels aux ambulances,
Elles les entendent quand on les lance,
Quand on les lance,
Quand on les lance...